chapitre 28

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Du côté de Malia Villalobos :

L'attente était insupportable. Chaque seconde semblait durer une éternité. Marco gardait les yeux fixés sur Malia, priant pour qu'elle montre le moindre signe de réveil. Quand il entendit enfin les sirènes de l'ambulance au loin, il poussa un soupir de soulagement mêlé de peur.

Les ambulanciers entrèrent rapidement, apportant avec eux un sentiment d'urgence. Marco leur expliqua la situation en quelques phrases brèves et désespérées. Ils prirent aussitôt le relais, vérifiant les signes vitaux de Malia et posant des questions précises.

__ Elle est encore inconsciente, mais elle respire faiblement. Nous devons l'emmener à l'hôpital immédiatement, déclara l'un des ambulanciers.

Marco acquiesça, le cœur serré.
__ Je viens avec vous, dit il

Ils installèrent Malia sur une civière et la transportèrent jusqu'à l'ambulance. Marco monta à l'arrière avec elle, ne voulant pas la quitter des yeux. L'ambulance démarra, les sirènes hurlant à travers la nuit.

Sur le chemin de l'hôpital, Marco tenait la main de Malia, ses pensées tourbillonnant. Les ambulanciers continuaient à travailler autour de lui, mais il était concentré sur une seule chose : le visage de Malia, immobile et fragile.

__ Tiens bon, Malia. Je suis là, je ne te laisserai pas.

À l'hôpital, ils furent accueillis par une équipe médicale prête à intervenir. Malia fut rapidement emmenée en salle d'examen, laissant Marco dans une salle d'attente froide et impersonnelle. Les minutes passèrent, chaque tic-tac de l'horloge résonnant comme un coup de marteau dans son esprit.

Finalement, un médecin s'approcha de lui, l'air grave mais calme.

__ Monsieur, nous faisons tout notre possible pour stabiliser Malia. Pourriez-vous me donner plus d'informations sur son état de santé, ses antécédents médicaux ? A-t-elle eu des problèmes récents ?

Marco essaya de rassembler ses pensées.            

__Elle ne m'a jamais parlé de problèmes de santé majeurs. Peut-être du stress, mais rien de plus. Est-ce que... est-ce qu'elle va s'en sortir ?

Le médecin posa une main rassurante sur son épaule.
__ Nous faisons tout notre possible. Restez fort pour elle.

Marco hocha la tête, même si l'angoisse continuait de le ronger. Il s'assit, attendant des nouvelles, espérant de tout cœur que Malia reviendrait à lui.

Les minutes s'étiraient, chaque instant amplifiant la peur et l'incertitude. Marco ne pouvait détacher son regard de la porte par laquelle Malia avait disparu. Chaque silhouette qui passait faisait battre son cœur un peu plus fort, espérant que ce serait enfin une bonne nouvelle.

Finalement, après ce qui semblait être une éternité, le médecin revint vers lui, un léger sourire aux lèvres.

__ Malia est stable maintenant. Elle est réveillée et demande après vous. Nous pensons que son malaise a été causé par une combinaison de stress et de déshydratation. Nous allons faire quelques examens supplémentaires pour nous en assurer, mais elle devrait aller bien.

Le soulagement envahit Marco, et il sentit ses jambes faiblir sous le poids de l'émotion.
__ Merci, merci beaucoup, docteur. Puis-je la voir ?

__ Bien sûr, suivez-moi.

Marco suivit le médecin à travers les couloirs de l'hôpital, jusqu'à la chambre où Malia était allongée. Elle avait retrouvé des couleurs et ses yeux, bien que fatigués, s'illuminèrent en le voyant entrer.

__ Marco... murmura-t-elle, une faible mais sincère lueur de joie dans ses yeux.

Il s'approcha d'elle, prenant délicatement sa main dans la sienne.
__Tu m'as tellement inquiété, Malia. Qu'est-ce qui s'est passé ?

Elle secoua légèrement la tête, encore un peu confuse.
__ Je ne sais pas... tout est devenu flou si vite. J'ai ressenti une telle fatigue, comme si le monde s'effondrait autour de moi.

Marco caressa doucement ses cheveux.
__ Le docteur a dit que c'était probablement le stress et la déshydratation. Tu dois te reposer et prendre soin de toi. Je suis là, je ne te laisserai plus jamais seule.

Malia serra faiblement sa main, les larmes aux yeux.
__ Merci, Marco. Je... je ne sais pas ce que j'aurais fait sans toi.

Il lui sourit, se penchant pour embrasser son front.
__Tu n'auras jamais à le découvrir. Je t'aime, Malia.

Un léger sourire apparut sur les lèvres de Malia, et elle murmura doucement :
__ Je t'aime aussi, Marco.

Ils restèrent ainsi, main dans la main, tandis que la nuit avançait doucement. Marco veillait sur Malia, déterminé à ne jamais la laisser seule face à l'adversité. Pour eux, cette épreuve avait renforcé leur lien, les rapprochant plus que jamais.

Les jours qui suivirent furent marqués par un calme relatif, mais aussi par une attention accrue de Marco envers Malia. Il s'assura qu'elle prenait ses médicaments, mangeait correctement et se reposait suffisamment. Chaque moment passé ensemble était empreint d'une tendresse nouvelle, une douceur née de la peur de perdre l'autre.

Une semaine après l'incident, Malia se sentait beaucoup mieux. Ils décidèrent de passer la journée à la campagne, loin du bruit et de l'agitation de la ville. Ils s'installèrent sous un grand chêne, près d'un ruisseau, profitant du chant des oiseaux et de la fraîcheur de l'air.

__Ça fait du bien de se retrouver ici, loin de tout,  dit Malia en s'appuyant contre Marco.

Il hocha la tête, serrant doucement ses épaules.
__ Oui, c'est exactement ce dont nous avions besoin. Un peu de tranquillité.

Malia leva les yeux vers lui, ses traits détendus et apaisés.
__ Marco, je voulais te dire... merci. Merci de m'avoir sauvé ce soir-là, de ne jamais avoir quitté mon côté. Je ne sais pas comment je pourrais te rendre tout ce que tu m'as donné.

Marco sourit et caressa tendrement sa joue.  __Tu n'as rien à me rendre, Malia. L'amour, c'est être là pour l'autre, dans les bons comme dans les mauvais moments. Et je serai toujours là pour toi.

Elle se blottit contre lui, savourant ce moment de pure connexion.
__ Je t'aime tellement, Marco.

__ Je t'aime aussi, Malia,  répondit-il en déposant un baiser sur ses lèvres.

Le soleil commençait à descendre à l'horizon, teintant le ciel de nuances d'or et de pourpre. Ils restèrent là, enveloppés dans leur amour, conscients de la fragilité de la vie mais renforcés par la certitude qu'ils traverseraient ensemble toutes les tempêtes.

Alors que la nuit tombait doucement, Marco murmura à Malia une citation qui résonnait profondément en lui :
__ L'amour, c'est être là dans les moments les plus sombres, veiller sur l'autre et ne jamais lâcher prise, peu importe la tempête.

Le calme avant la tempête.
Coeur_innocent.
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Voilà un chapitre avec 1090 mots j'espère qu'il vous plaira
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La renaissance du désir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant