- Non chéri, tu ne peux réagi de la sorte, je veux que tu te calmes puis qu'on en parle aisément, disait Grâce en essayant de calmer son amoureux.
- Grâce, je t’en ai parlé, parce que mon petit bout de doigt me le disait qu’il y avait déjà quelque-chose que n’allait plus bien avec maman.
Lorsque nous nous séparâmes, j’ai senti mon cœur éprouvé une
soudaine tachycardie, un coup de cafard que j’ignorai la venue, jusqu’à maintenant.
Je viens de perdre ma mère, ma plus belle et plus grande histoire
d’amour, je n’aurai jamais quelqu’un qui pourra m’aimer comme elle et ce qui est encore plus écœurant, mes frères me promettent de me faire la peau si jamais j’osais retourner pour l’honorer ne serait-ce pour une dernière fois et tu sais, je n’ai pas peur d’eux, je vais y aller, et s’il faut mourir, ça sera dague après une titanomachie.- Non chéri, je sais ce que ta mère nous a été, elle ne t’était pas
qu’importante, et mais à moi aussi.
J’ai vu la bonté de son âme quand mes parents m’ont mise dehors et je suis tout autant touchée par sa mort que toi, mais là, c’est une question de vie ou de mort, tu ne les crains pas mais tu cherches plutôt à sauver ta vie.
Veux-tu vraiment que ton enfant naisse et grandisse sans qu’elle
ne connaisse son père? Ce n’est pas une chose que je veux et encore moins ta mère dans l’au-delà.
Toi et moi savons que tes frères ne t’ont jamais apprécié et cette
occasion est une opportunité en or pour qu’ils te déchainent leur
haine, ils ont toujours été barbares, des vrais rustres et peu importe ta force ou ton courage tu n’auras jamais raison d’eux, ils sont trois mais tu n’es que toi-même, tu sais très bien le dicton, l'union fait la force.Le tenir tête serait semblable à un de douze périples d’Héraclès et moi, je ne suis pas du tout disposée à défier cette vie sans toi, ton enfant encore moins.
Par conséquent, je souhaite que tu laisses le temps au temps,
l’amour inégalé que tu as pour ta mère est un honneur déjà et je
crois qu’un moment viendra, lorsque l’eau coulera sur leur pont, tu pourras y retourner pour honorer ta mère, mais surtout pas maintenant, car je n’ai aucun doute qu’ils parviendront à leurs
fins, qu’ils seront bien capable de te tuer.Jacques prit en compte les dires de sa compagne, et ils restèrent
pendant un bon moment chez Joseph.
Huit années plus tard, Jacques avait fini ses études et trouva un bon travail dans une célébrissime société pétrolière d’Accra et il y devint le directeur général, soutenu bravement par sa tendre femme, qui elle aussi avait fini les siennes, c'était carrément un couple des gens instruits.
Ils y construisirent une maison de luxe dans l’un des quartiers les plus luxueux d'Accra.- Ne vois-tu pas que ta grossesse là a mis beaucoup de temps pour que tu conçoives?
Voulut savoir Jacques lorsque sa
femme l’arrangeait sa cravate avec un ventre bedonnant, habillé en une nuisette!- Je crois que tu as hâtes de devenir papa hein! Répliquait Grâce rieuse d’état!
- J’ai gagné la vie chérie, j’ai tout aujourd’hui et j’ai épousé la plus belle femme du monde, il ne me manque que les enfants, ceux-ci seront le cerise sur gâteau, répondit-il en enlaçant fougueusement sa dulcinée!
-Je suis sûre et certaine que je me suis mariée avec l’homme le
plus beau du monde, c’est à ses côtés que je veux construire ma vie.
Mais saches que tu ne seras pas le seul à travailler pour le
bien de cette famille, aussitôt que j’aurai conçu, au bout de six
mois d’allaitement, je vais retrouver mon poste de secrétaire à tes côtés, disait-elle d’un ton rassuré, lorsqu’elle servait le déjeuner à son époux.- Je vais y penser hein, mais te connaissant acariâtre de nature,
tu voudrais impérativement retrouver ta place à mes côtés et je crois que tu es juste jalouse.
Tu redoutes que je n’engage une autre personne du sexe féminin
et que celle-ci me séduise, si cela peut te rassurer, sache que je
n’ai d’yeux que pour toi chérie, lui répondit-il avec hilarité!- Non, je ne voudrais pas me limiter à être une simple femme au foyer, je veux me surpasser, t’être utile à autre chose, loin de la conception pour lesquelles nous sommes réputées, je veux être une femme importante et
indépendante, si bien que mariée parce que, nul ne prédit le destin
hein.
Si tu tombais malade et que je ne connaissais rien, hormis que
concevoir, comment allions nous vivre? Tu pourras me dire que,
nous pourrons utiliser nos économies et lorsque celles-ci s’épuiseront, que ferions-nous? Poussa-t-elle ses arguments!- D’accord chérie, nous en parlerons après que tu auras conçu, mais pour l’instant, il faut que je parte au boulot.
Bisous, je t’aime tant et dis à cette championne de se hâter hein, lui taquina-t-elle lorsqu’ils pouffèrent de rire et s’enlacèrent par la suite doucement et passionnément!- Bonne journée chéri!
- Merci madame, mon épouse et à plus tard!
Ce que tu vis madame, a été aussi mon plus grand rêve, mais
toutes les relations que j’avais nouées quand, je fus jeune n’ont
abouti à rien, j’ai cru qu’elles ne sont que des amuse-bouche,
voilà pourquoi, j’ai jugé bon rester célibataire, renchérit
Souzane !- Non Tony, il ne faut pas qu’être riche matériellement pour se
marier et parfois c’est du peu que naisse le grandissime… Lui
répondit gentiment Grâce en souriant: Le plus important, c’est
trouver une personne idéale et que surtout, que vous vous aimiez profondément et je crois qu’ensemble, vous pourriez travailler dur pour bâtir votre fortune, c’est de la sorte que nous avons commencé avec Jacques et c’était très compliqué au début et
quant à toi Souzane, il ne faut jamais perdre espoir, il faut
toujours savoir attendre dans la vie et quand je grandissais, mon
père me disait toujours, il faut être patient, confiant et déterminé, car ces trois qualités sont à la base de toute réussite dans la vie.- Merci madame, je prends acte de tes dires! Lui répondit Souzane d’un ton rassuré!
- Moi également madame, répliqua Tony!
- Parfait! Leur répondit-elle lorsqu’ils continuèrent de diner,
lorsque soudainement, Grâce tint son ventre:- Madame, tu vas bien? Voulut savoir Souzane!
- Oui-Oui Souzane, c’est gentil de t’inquiéter, merci!
- Je crois que j’ai trop mangé, quelques gorgées d’eau me feront beaucoup de biens... Disait-elle loin d’émettre l’air, lorsqu’elle cria encore un peu plus fort quelques minutes suivant quelques gorgées d’eau qu’elle avait ingurgitées.
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LES LARMES DE MÉLANIE.
AdventureC'est un bonheur immense et sans pareil qu'a toujours été mien, lorsque je me mets à écrire. C'est quelque-chose qui n'a ni définition et ni mots pour décrire. Je voudrais que par ma plume, l'humanité se souvienne de moi autant que celle-ci se souvi...