Sam

Chapitre 2

Neuf heures ?! Bon Sam, de toute manière t'as pas tellement le choix.
J'étais totalement pressée t'sais, sa faisait longtemps que j'avais eu l'envie de revoir quelqu'un, mais si un jour on m'avais dit que je me hâterait de revoir la personne que je tentait de voler, j'aurais ris.

J'voulais sortir, certainement pas rester avec mon père, et mon stupide frère.
Puis tu sais, j'ai pas ce genre famille qui dans les films américain, mange du cake pour les gouter l'après midi avec un coulis de crème anglaise dessus avec une mère qui cuisine du pain perdu pour accompagner leurs soirées autour d'un jeu de société.

Non.

Moi c'est plutôt un père dans le canapé avec des bières, une mère partit depuis maintenant quelques années, en voyant ce que sa famille devenait, moi qui fait des nuit blanche de soirée toute la semaine et qui profite par ci par là.
Mon ambition? C'est pas de devenir médecins ou avocate, la mienne c'est de pouvoir vivre. Sa serait cool déjà.

- Papa j'sort à plus.

J'avais franchis le pas de la porte, et là, la nuit pouvait commencer.

C'était des soirées avec drogue, sexe, drogue et encore du sexe, puis de l'alcool et de la drogue puis du sexe.
Ce genre de soirée c'était pour vivre, pour me sentir vivre, sentire que j'étais en vie.

Vous me direz que j'ai une manière assez ambiguë de me sentir vivante, mais je m'en fou. J'aime ça.
J'cesserai pas de répéter que ma vie est aussi fluide que du LSD coulant dans mes veine.
J'serais jamais la « fifille à papa » qui vas à la messe le dimanche, ou qui est couché à 20h30 le soir car il y à exams le lendemain. Puis de toute façon mon père, il s'en fiche. Il est égale à Homer Simpson, vous savez ce gros sac avec ses duff devant sa télé. Mon père c'est la même chose.

Vingt trois heure. Je me dirige avec un mec -dont je ne connais pas le prénom- vers une voiture. Sûrement la sienne.

Je lui donne ce qu'il veut, puis il m'donne ce que j'attend, et me dépose chez moi, puis part. On se connait pas, on se connaitra jamais, puis ça s'arrêtera là.

J'entre, la porte claque. Je ne prête pas plus attention que cela à mon indiscrétion, puis je m'en fiche à vrai dire.

Je monte dans ma chambre, puis me dirige dans la salle de bain afin de prendre une douche et me coucher.
Je fixe le plafond et pense. J'pense à ce qu'aurait pus être la vie si j'avais été une fille "modèle" ou encore une personne vivante. Fin, je suis vivante mais pas avec les même principe, ou les même fonctionnement.
Non, je parle de la vrai vie, sans les médoc, sans tout ces problème. J'sais pas c'que sa aurait donné, je ne le saurait probablement pas d'ailleur.

J'avais la tête toute retourné de ma nuit, et je m'étais endormis vers quatre ou cinq heure.

C'est seulement à partir de demain que vas changer ma vie, mais sa j'le savais pas encore Simon. T'sais j'pensais creuver avec une vie pitoyable, mais non, c'est à croire que le mec qui vie dans le ciel à décidé de me faire chier jusqu'au bout.

Samantha ne pouvais pas prévoir ce qui ce passerait, sans doute que c'était écrit, ou que sa faisait partit de son histoire. Elle pensait n'être le héros de rien du tout, même pas de ses propres rêve.
Elle quitta Simon, qui resta sur le banc, et rentra chez elle.