Jotaro Et Kakyoin

A ce soir.

Je retourne au lycée pour la première fois depuis qu'on a battu Dio.
Malheureusement on a perdu Iggy et Abdul mais Dio est mort.

Rien à changer depuis la derrière fois, c'est toujours aussi nul le bahut. Je m'attarde pas sur les gens qui me dévisage et vais directement à mon casier.
Il est toujours comme avant. C'est bizarre de revenir après tout ce qui s'est passé. D'ailleurs tout à commencé ici quand j'ai rencontré Kakyoin.

- Jotaro !

Je me retourne et voit Kakyoin marcher rapidement vers moi. Il me sert dans ses bras, contacte au quel je ne m'attendais pas.
Mon ami se recule en souriant.

- tu n'est pas content d'être revenu ?

- j'en sais rien, c'est bizarre maintenant.

- je sais.

Il sourit mais je peut distinguer cette lueur de tristesse au fond de son regard.
Kakyoin se met sur la pointe des pieds, une main sur ma joue et l'autre dans ma nuque et il m'embrasse la joue.

Par réflexe je regarde tout autour de moi pour vérifier que personne ne nous a vu.

- On va en cours ?

Noriaki entrelace ses doigts avec les miens. Personne n'a l'air de remarquer qu'on se tient la main ou alors ça ne les dérange pas.

On entre dans la salle, chacun va à sa place mais Kakyoin prend une chaise et s'assoie en face de moi.

- le prof va bientôt arriver tu devrai retourner à ta place.

- je sais mais je veux rester un plus longtemps avec toi.

Il se lève et m'enlace, je sens son souffle dans mon cou. Il me lâche puis prend mon visage entre ses mains pour m'embrasser.
Ses lèvres ont un goût de cerise.

J'ouvre les yeux. J'ai du oublier de fermer les rideaux parce que la pièce est entièrement plongée dans une lumière aveuglante. Je retrousse la couverture sur mon visage et me tourne pour ne pas voir la lumière.
Kakyoin.
J'ai encore rêvé de lui.
Je fini par me redresser et me lever.
Ça arrive de plus en plus souvent de rêver de lui.
Je met mes chaussons et enfile mon peignoir qui était suspendu à la porte de l'armoire.
Je rêve de ce qu'on a jamais vécu ensemble, et ça fait atrocement mal.
Je sort de ma chambre pour aller prendre mon petit déjeuner.
C'était il y a des années et je l'ai a peine connu. Portant ça a suffit à bouleversé mon existence entière.
Je pose ma tasse sous la cafetière et après avoir appuyer sur le bouton je regarde le café couler.
Des fois je me dis que j'aurais préféré y rester moi aussi.
La dernière goûte tombe dans la tasse, je la saisi et sirote lentement le liquide noir, debout dans la cuisine.
Je me demande si je vais le revoir un jour, le retrouver quelque par.
Je crois que j'aime pas ce café, je vais changer de marque.
Je suis rester peu de temps avec lui mais son absence m'est insupportable.
J'ai terminé, je pose la tasse dans l'évier pour retourner dans ma chambre prendre des vêtements avant d'aller me laver.
Rien n'a jamais combler le vide immense qu'il a laissé.
Un caleçon, des chaussettes, une chemise noire, un pantalon noir.
Avant de le connaître je pensais ne jamais tomber amoureux, je ne me préoccupais pas de l'amour.
Je vais ensuite dans la salle de bain, pose mes vêtements, fait tomber mon peignoir et ôte mes chaussons.
Mais il y avait quelque chose d'extraordinaire chez lui, au-delà de ses cheveux et de son tempérament.
L'eau est bien trop chaude mais je m'en fiche pas mal.
Il avait un beau corps. Je n'ose pas imaginer comme il était nu.
L'eau me brûle presque la peau. Je frotte violemment ma peau en la savonnant.
J'ai trop peu de temps avec lui, il nous restait tellement de choses à découvrir l'un sur l'autre.
Je sort de la douche, le miroir et recouvert de buée.
Tout les jours je regrette que Dio n'est pas plus souffert pour m'avoir enlever l'amour de ma vie.
J'enfile mes vêtements, j'ai beaucoup trop chaud mais je m'en fiche.
Ça a été si court et pourtant ça a tout bouleversé dans ma vie.
Je sort enfin de la salle de bain retrouvant un peu d'air frais. Je vais dans le salon pour attendre l'heure de partir sur le canapé.
Je préférerais vivre toute ma vie dans un rêve où il est là même si c'est une illusion plutôt que vivre cette vie où il n'est plus là.
Je regarde la télé et même si je donne l'impression d'écouter la météo je n'écoute absolument pas. La voix de Kakyoin prend trop de place dans ma tête.
Je hâte du jour où lâcherai mon dernier souffle car je saurai que je pourai le revoir.
En passant dans le couloir pour partir je m'arrête devant l'immense tableau représentant Kakyoin.
Je n'ai rien oublier de son visage. Cette peinture me fait souffrir mais je souffrirai encore plus si elle n'était plus là.
Après avoir récupéré mes clés et mis mes chaussures je sort de la maison et ferme derrière moi.
Ce soir quand je rentrerai personne ne m'attendra. Mais quand j'irai me coucher il sera toujours là à attendre que j'arrive.

A ce soir Kakyoin.

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Désolé si y a des fautes 🥲