CHAPITRE UN

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  ► Harry

J'ouvre les yeux et vois la lumière du jour à travers les stores qui se reflète contre les murs blancs de ma chambre. Le réveil sonne à peine, je ne sais pourquoi, j'ai toujours cette habitude d'ouvrir les yeux quelques minutes avant que le réveil sonne. Je me lève en me passant la main dans les cheveux pour remettre en place cette fichue mèche qui me tombe sur le front et tente de trouver quelques habits traînants par terre, une paire de chaussures glissées sous mon lit, et mon sac toujours placé dans l'angle de ma chambre. J'ouvre la porte, me frottant avec insistance les yeux, et me dirige dans la cuisine pour allumer ma cafetière, et me servir un café trop amer à mon goût. Je n'ai jamais su faire ces fichus cafés ! Une petite gorgée trop chaude, laissant place à une grimace sur mon visage, et un petit coup d'oeil à mon téléphone avant de partir prendre mon bus.



► Louis

- Louis ! Louis c'est l'heure ! Je finis ma partie de poker, une clope à la main gauche, les cartes dans la droite. La fumée envahie la pièce. Sur mes épaules je sens les mains de Karen, ou peu-être Kate je ne sais pas, je sent son murmure dans mes oreilles
- Louis il est 7h00 tu vas être en retard. J'écrase ma clope dans le cendrier en face de moi, si il reste un peu de place. Full ! Je ramasse les 113 £ disposés devant moi , et me tire.

- Bébé tu me dépose à la Fac ?
- Débrouille toi.Me barrer en claquant la porte, regardant la tête de cette chienne se décomposer, quoi de mieux. Un coup de pédale et le vrombissement de ma moto fais sortir mes connards de voisin par la fenêtre.
- Tomlinson ! Ta moto ! Quel connard.






  ► Harry

Premier jour dans cette nouvelle fac, et toujours un aussi immense trac.Les nouvelles rencontres c'est pas mon truc. Rencontrer des amis pour leur dire au revoir à la fin de l'année, puis s'oublier, vraiment pas pour moi. Je suis Harry Styles, fils abandonné par son père à la naissance, élevé par la plus extraordinaire des mères. Et chaque année, Phil le petit ami Marine de ma mère nous fait déménager. Bien-sûr que je préférerais rester ici à Londres, mais sans l'argent de ma mère, je ne peux pas avancer. C'est donc la gorge nouée que j'entre dans ma nouvelle Fac. Ici tout le monde est bizarre ; une jeune femme me fait entrer dans le bureau du directeur Williams, je m'installe sur un fauteuil dégueulasse, plein de trous. En face de moi un bureau, quelques photos de famille, des dossiers et encore des dossiers. Je baisse la tête et attend.. quelques secondes, quelques minutes, de longues minutes.

- Bonjour ! Monsieur Williams, votre nouveau directeur ! Dit un homme arrivant derrière moi, en me tendant sa main.

Bonjour. Harry.

- Styles ! Je sais ! haha !  Répond-il avec un grand sourire en me tapant l'épaule. Je sens que l'année va être dure. Il s'installe à son bureau, en essayant de cacher ses bourrelets sous sa longue chemise.

- Maryse, allez me chercher le jeune Tomlinson. Dit-il au téléphone. Quelques minutes d'attente, et un mec entre dans la pièce. Je dirais qu'il a l'air d'être le style de mec respecté de tous, une bouche parfaitement dessinée, un nez fin au milieu du visage, quelques cheveux dépassants de sa mèche si bien dessinée, il se tient contre le mur, les mains dans les poches, ses chaussures noires contre le mur, la tête baissée, regardant le sol, mâchant un chewing-gum.

- Monsieur Styles, voici Louis Tomlinson, le délégué de votre nouvelle classe, il vous fera la visite du lycée comme le veut la tradition. Monsieur Tomlinson, il serai inutile de rajouter que j'attend de vous une tenue irréprochable. Je me lève de mon fauteuil, et tend ma main vers Louis pour le saluer, mais le jeune homme me fais signe de la tête pour commencer la visite et s'en va à deux mètre devant moi, les mains dans les poches traînant les pieds.
- T'a toutes les salles de cours dans couloir là. Dit-il sans me regarder Et puis là c'est la cafet', avec les chiottes au fond. Mais ça dois pas te changer de ton ancien lycée je pense. Et toujours les mains dans les poches, il me ramène dans le bureau du directeur, en traînant ses pieds, la tête baissée.


Deux heures ont passées. Le temps est long quand on est seul, et que tout le monde vous juge. Ce lycée reflète un pur cliché. La table des skateurs, des geek, les "miss pots de peinture", les footballeurs, ou encore les intellos. Il y à aussi le nouveau, que personne ne connais et que personne ne veux connaître. Une année de plus à essayer de se faire une place, qui ne servira à rien puisque je déménage l'année prochaine.

Undercover BraveryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant