À L'OMBRE DES FLEURS DE CERISIER (Tome 1)

53: L'acheminement ( Partie 1)

OCoucou!

Bonne lecture!

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Le ciel me renvoie ton absence,
En gouttes de silence.

Éclats de Vers,
Éther Nuitée.

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                               LUCY.

J'enfourne ma tarte aux myrtilles tandis que la pluie se déchaîne dehors, quand elle s'acharne ainsi, je ferme à double tour toutes les portes pour m'assurer que aucunes flaques apparaissent.

Je chantonne Amour Printanier en terminant la vaisselle qu'il me reste, derrière moi Alexa m'indique la date et la météo d'aujourd'hui.

Je jette un coup d'œil au paysage en songeant au fait que l'accident se rapproche de plus en plus.

Un soupir m'échappe, c'est des conneries tous ça.

Ma vaisselle terminée, je m'essuie les mains et ferme un peu les volets de la cuisine. En passant dans le couloir j'entends de petits ronflements.

J'ouvre alors la porte et constate qu'il s'est enfin endormi.

Il était temps.

Quand il s'évertue à ne pas faire la sieste, je dois attendre qu'il soit assez fatigué de lui même pour qu'il aille lui même au lit.

En m'asseyant sur le canapé je réfléchis au repas que je pourrais faire ce soir, pâtes, gratin? Salade? Tant de choix! Je suis perdue.

J'attrape rapidement mon téléphone quand une notification apparaît sur celle-ci, bientôt c'est un appel qui paraît sur l'écran.

Tiens, tiens.

- Oui, chef, demandé-je, ma voix emplie de sarcasme.

- Arrête ça, crache sa voix derrière le fil.

Zéphyr n'est jamais commode! C'est impossible de tenir une discussion avec lui sans qu'il s'agace.

- Tu veux quoi? marmonné-je, agacée.

- J'ai besoin de toi dans 5 jours.

- Hein? Mais de quoi tu parles!?

Le blanc se fait entendre de l'autre côté de l'appareil, un soupir frustré m'échappe quand je me rends compte que cet insolent m'a littéralement raccroché au nez.

C'est ça son problème, il ne sait pas tenir une discussion.

Je le rappelle alors plusieurs fois, mais tombe sur le répondeur à chaque fois, au bout de la 7 ème sonnerie il décroche enfin.

- Quoi, ronchonne t-il derrière l'appareil.

- Comment ça quoi? Tu me dis une phrase et tu raccroches sans plus d'informations. Je comprends pas ton language pauvre idiot!

L'insulte sort toute seule, sans que je ne le veuille, enfin peut-être que je le voulais un petit peu.

Mais juste un peu.

- Si tu m'insultes, je raccroche.

- Arrête! T'as quel âge, sérieusement? Explique moi ta phrase pour que je puisse mieux comprendre!

- Qu'est-ce que tu comprends pas dans: j'ai besoin de toi dans 5 jours?

- Pourquoi, m'obstiné-je.

- Viens au domaine lundi, c'est tout.