Été, saison printanière

Des mots venus du cœur

  Qui pour m'aimer dans une génération perdue? Une génération qui préfère les traits physiques aux vertus. Trouverai-je un homme qui puisse attendre mes attentes? Et jusqu'à quand faudrait-il que j'attende? Jusqu'à le blanchissement de mes cheveux et que ma peau devienne frêle? Jusqu'à perdre toutes mes dents et devenir pâle? Un homme, une personne sur terre. Prêt à m'aimer comme personne n'en a fait pareil. À croiser par hasard. Dans ses yeux loin d'être hagard. Un peu d'amitié. Voir un grain d'amour. Alors, par pitié. Je veux seulement qu'on me rassure. Qu'on me dise et me promesse qu'un jour viendra l'élu. Et qu'il m'aimera sans équivoque le moment prévu. Alors je l'aimerai de tout mon cœur. Pas seulement, mais de mon âme toute entière. Un homme pour entendre mes pleintes. À qui, sans peur mon cœur que je lui prête. Qu'il le dise seulement. Qu'il me dise qu'il m'aime pour mon bel esprit et mes tendre mots. Je promettrai d'effacer ses maux. En lui destinant des livres et des poèmes inlassablement. Mais existerai t il un homme de ce genre? À aimer les rimes, les proses et les mots tendres? À vouloir m'écouter babiller des mots sans aucun sens. Des mots n'ayant ni queue ni tête. Sans que ça ne l'embête. À bien vouloir, sur des sons espagnoles, faire de bêtes danses. Un comportement enfantin qu'avec l'élu de l'organe vitale. Un amour qui ne fera jamais mal. Se laisser aller. Car l'on est persuader qu'il ne nous haïra jamais. Je veux seulement qu'on me dise que le jour viendra. Et que mon souhait si piteux se réalisera. Je ne point vivre et dépendre de ma propre personne. Alors j'attends toujours un homme. Et si les générations passées venaient à m'entendre. Je me serai déjà fait pendre. Ces femmes à hair les hommes plus que tout au monde. Trouveraient que mes pensées n'ont aucun sens. Mais elles sont inapte de me comprendre. Ni de rassurer mon cœur. Donc vaut mieux me laisser idéaliser ce future homme. Si d'abord il existerai dans ce bas monde.