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Comme de coutume,tous les regards étaient braqués sur moi

Ces regards appartenaient aux autres filles qui comme moi travaillent ici

Leurs regards étaient plein de jalousie

-la petite préférée descend enfin.lança l'une d'entre elles

Difficile à croire mais j'avais des privilèges ici

Peut-être parce que je sers de vide couille au boss?

Certainement

J'avais droit à trois repas par jour contrairement aux autres qui n'en bénéficiait que d'un seul

Des vêtements neufs

Une chambre à moi toute seule alors que les autres se retrouvaient à deux voir trois dans une même chambre

Pas étonnant qu'elles me jalousent toutes

Elles payeraient cher pour avoir un quart des privilèges dont je beneficie

Ignorant les murmures,je me dirige vers ma table où les autres filles sont déjà et attend mon repas qui ne tarde pas à arriver

-c'était un bon coup ton client?

-vous savez que je m'en fiche que ce soit..."un bon coup"ou pas je fais en mimant des griffes avec mes doigts

-m'ouais....mais moi je pense que ça te ferait du bien un bon coup au pieux

-carrément...ça te dériderait un peu

J'ignore les propos de mes pseudos amies et sirote mon verre de soda avant que le repas n'arrive

Tout mes jours ici sont pareils

Quand je ne me fais pas défoncer,

Je suis la cible de la jalousie de mes compères

Je me dépêche de finir mon repas et remonte dans ma chambre

Je me remet au lit toute habillé et sombre dans les bras de morphée

De toute façon j'ai rien de mieux à faire

Pas de téléphone

Pas d'Internet

Aucune connexion avec le monde extérieur

Les seules fois où nous avons le droit de sortir,c'est pour payer des lingeries...pas de vêtements.

En même temps,à quoi ça nous servirait d'avoir des fringues si c'est pour se les faire retirer ?

Je me relève quelques heures après

Et entend tambouriné à ma porte

Je me traîne jusqu'à celle ci le pas lourd

Et l'ouvre

-le patron te veut dans sa chambre

-qu'il aille se faire foutre!je réplique en me frottant les yeux me dirigeant vers ma salle de bain

-il a demandé à ce que tu mettes ces vêtements.fait le messager posément ignorant mes propos

-je reviens te chercher dans trente minutes t'as intérêt à être prête si tu veux pas que je te les enfile moi même ces vêtements.finit-il avant de ressortir et claquer la porte derrière lui

Ne voulant pas être sujette à deux viols en même pas vingt quatre heures,je me dépêche de m'appreter

Quand il revient une trentaine de minutes après,je suis prête et l'attend étendue sur le lit

-gentille toutou...fait-il l'air goguenard

-suit moi.

Je ne me fais pas prié  et lui emboite le pas

Une fois devant la chambre à côté de la mienne,il toque

Et un faible entrez nous acceiille

Il s'efface pour me laisser passer et referme la porte derrière lui me laissant seul face au diable.

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SAUVÉE PAR L'AMOUROù les histoires vivent. Découvrez maintenant