Les semaines passèrent, et même si Dadi et moi avions réussi à recoller les morceaux, une ombre continuait de planer. Un soir, alors que je traînais dans ma chambre, mon téléphone vibra. C'était un message de Léa.
« J'espère que tu ne m'as pas oubliée, TP. Tu vas regretter de m'avoir ignorée. »
Je soupirai en lisant ses mots. Cette fille était vraiment une tarée.
Les semaines passèrent, et même si Dadi et moi avions réussi à recoller les morceaux, une ombre continuait de planer. Un soir, alors que je rentrais chez moi après avoir passé l'après-midi avec Dadi, une voiture noire s'arrêta brusquement à côté de moi. Avant que je ne puisse réagir, des hommes masqués en sortirent, m'attrapèrent, et me forcèrent à monter dans le véhicule.
« Putain, c'est quoi ce bordel ! » criai-je, paniquée.
« Ferme-la, » grogna l'un des hommes en me ligotant les poignets.
La voiture démarra en trombe, me laissant désemparée et terrifiée. Le trajet sembla durer une éternité avant que nous n'arrivions dans un entrepôt abandonné. Ils me traînèrent à l'intérieur et me jetèrent au sol.
Léa apparut, un sourire triomphant aux lèvres.
« Surprise ! Tu pensais vraiment que j'allais te laisser tranquille, TP ? »
Je me débattis. « Léa, t'es complètement malade mais tes vraiment cinglée ! Qu'est-ce que tu veux de moi ? »
Elle éclata de rire. « Je veux que tu souffres, TP. Que tu ressentes ce que j'ai ressenti quand tu m'as volé Dadi. »
« Léa, arrête tes conneries ! » hurlai je. « Tu vas nous attirer des ennuis à toutes les deux. »
« Trop tard pour reculer maintenant, » expliqua-t-elle. « Tu vas payer. »
Les heures passèrent, et j'étais toujours ligotée, gardée par les hommes de Léa. Mon esprit travaillait à toute allure pour trouver une échappatoire, mais chaque tentative était réprimée par un coup brutal de leurs poings. Mon corps était meurtri, je saignais de partout mais mon esprit refusait de céder.
Léa s'approcha de moi, tenant mon téléphone dans sa main.
« Tu sais, TP, c'est trop facile de se faire passer pour quelqu'un d'autre. » Elle sourit malicieusement en tapotant l'écran. « J'ai envoyé un petit message à Dadi de ta part. »
« Quoi ? Qu'est-ce que tu lui as dit ? » criai je, terrifiée.
Elle rit. « Oh, juste que tu en avais marre de lui. Que c'était fini. »
Mon cœur se serra. « T'es vraiment une salope, Léa. »
Elle me gifla. « Fais attention à ce que tu dis. T'es pas en position de me parler comme ça. »
Pendant ce temps, Dadi s'inquiétait de ne pas avoir de nouvelles de moi. Après avoir reçu le message de « rupture », il se sentit dévasté. Il essaya de m'appeler à plusieurs reprises, mais mes appels restaient sans réponse.
« Ce n'est pas son genre de disparaître comme ça, » murmura-t-il à lui-même, angoissé.
Il décida de partir à ma recherche. Il parcourut nos endroits habituels, demanda à nos amis s'ils m'avaient vue, mais sans succès. Une inquiétude croissante s'installa en lui.
Dans l'entrepôt, ma situation devenait de plus en plus désespérée. Léa continuait son jeu cruel, m'humiliant et m'infligeant des douleurs insupportables. Elle savourait chaque instant, chaque cri de douleur que je ne pouvais retenir.
« Tu vois, TP, tu n'es rien sans Dadi. Et bientôt, tu ne seras plus rien du tout, » dit-elle, son sourire s'élargissant.
Ma vision commençait à se brouiller, et je savais que mes forces me quittaient.
Dadi, désespéré, finit par contacter la police. Les recherches commencèrent immédiatement, mais les indices étaient minces. Le temps passait, chaque minute diminuant mes chances de survie.
Alors que je sentais ma vie s'échapper, je fermai les yeux, priant pour que Dadi soit en sécurité. Léa se pencha une dernière fois, ses yeux remplis de haine.
« Adieu, TP. »
Soudain, la porte de l'entrepôt s'ouvrit avec fracas. Dadi et la police entrèrent en force, arrêtant Léa et ses complices. Mais Léa, enragée, saisit une arme et la pointa sur moi.
« T'approche pas, ou je la descends ! » hurla-t-elle.
Dadi, sans réfléchir, se précipita devant moi.
« Non, Léa ! Arrête ça, c'est moi que tu veux. »
Léa, prise de panique, tira. Le bruit du coup de feu résonna dans l'entrepôt, et je vis Dadi s'effondrer devant moi, touché à l'épaule.
« Daaaaaadi ! » criai-je, terrifiée.
avec les dernière force que j'ai , je me ruas sur son corps
Mes mains se posent sur lui et se colorisent immédiatement en rouge.
- Dadi , Dadi , je t'en pris , répond moi.
Dadi gémit faiblement, ses yeux mi-clos cherchant les miens. Le sang coulait abondamment de sa blessure, et je sentais la panique m'envahir. Je devais faire quelque chose, le sauver, mais j'étais tellement épuisée et terrifiée. La police encerclait Léa, leurs armes pointées vers elle.
« Lâche ton arme, tout de suite ! » rugit l'un des officiers.
Léa hésita, son regard fou alternant entre moi et Dadi. Finalement, elle lâcha l'arme, ses épaules s'affaissant en signe de reddition. Les policiers se précipitèrent pour l'appréhender, la menottant et l'emmenant loin de nous.
Je restai agenouillée près de Dadi, pressant mes mains contre sa blessure pour tenter de ralentir le saignement. Mes larmes coulaient sans relâche.
« Reste avec moi, Dadi, s'il te plaît. Reste avec moi... »
Les ambulanciers arrivèrent rapidement, prenant le relais pour soigner Dadi. Ils posèrent une perfusion et stabilisèrent sa blessure avant de le transporter en urgence à l'hôpital. Une policière me soutint pour m'aider à me lever.
« Vous allez venir avec nous pour un contrôle médical et donner votre déposition, » dit-elle sèchement.
Je hochai la tête, le cœur lourd de chagrin et de soulagement mêlés. Alors que nous sortions de l'entrepôt, je jetai un dernier regard vers Léa, qui me fixait avec une expression de pure haine. Je savais que notre cauchemar venait de se terminer, mais que les cicatrices mettraient du temps à guérir.
À l'hôpital, je restai aux côtés de Dadi, refusant de quitter sa chambre même lorsque les médecins me conseillèrent de me reposer. Il était sous sédation, sa blessure à l'épaule nécessitant une intervention chirurgicale. Chaque minute semblait une éternité.
Enfin, après des heures d'attente angoissante, le chirurgien sortit de la salle d'opération.
« Il va s'en sortir, » annonça-t-il, et je laissai échapper un soupir de soulagement, mes jambes flageolant sous le poids de l'émotion.
Je me laissa tomber sur une chaise, mes mains tremblant encore. Dadi était en sécurité, et c'était tout ce qui comptait.
Les jours suivants furent difficiles, mais petit à petit, Dadi se remit. Nous avions des séances de thérapie pour surmonter le traumatisme de cette expérience, et notre lien se renforça. Léa fut inculpée et jugée pour ses crimes, recevant une peine de prison longue pour ce qu'elle nous avait fait endurer.
Mais, alors que je regardais Dadi dormir paisiblement, une pensée sombre me traversa l'esprit. Léa ne s'en tirerait pas comme ça. Je me vengerai, et cette fois, c'est moi qui la briserai. Elle paiera pour chaque seconde de souffrance qu'elle nous a infligée. Je la détruirai, peu importe se que sa me couteras ou le temps que ça prendra.
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Nouvelle Ecole 3 // dadi
FanfictionDans le quartier bouillonnant de Paris, où les beats résonnent à chaque coin de rue, se cache une histoire d'amour pas comme les autres. Entre freestyle et punchlines, deux cœurs vont battre au rythme des rimes et des clashs. Dadi/Tp