Chapitre 7 : Les voies convergentes

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Les mois s'étaient écoulés, et la quête de Gabriel Attal pour retrouver la mystérieuse photographe Maëva continuait de l'obséder. Bien que son emploi du temps de Premier ministre fût extrêmement chargé, il n'avait jamais cessé d'espérer retrouver celle qui avait capturé un moment marquant de sa vie. Chaque fois qu'il voyait une nouvelle mention des expositions de Maëva dans les médias, son désir de la retrouver se ravivait.

D'un autre côté, Maëva continuait son périple autour du monde, exposant ses œuvres dans des galeries prestigieuses de New York à Tokyo, de Paris à Rome. Sa carrière était en pleine expansion, et elle profitait pleinement de la reconnaissance internationale qu'elle recevait. Cependant, le mystère autour de la recherche de Gabriel flottait encore en arrière-plan de ses pensées, bien qu'elle ne lui donnât pas une importance capitale.

Un jour, alors que Maëva se préparait pour une nouvelle exposition à Los Angeles, Leclerc, le détective privé engagé par Gabriel, découvrit enfin une piste prometteuse. Grâce à ses recherches minutieuses et à ses investigations dans les galeries du monde entier, Leclerc avait localisé Maëva à Los Angeles où elle serait pour une exposition et quelques jours de vacances.

Leclerc, conscient de l'importance de cette opportunité, se rendit à Los Angeles avec une détermination renouvelée. Il connaissait l'importance de cette rencontre pour Gabriel et était prêt à faire tout ce qui était en son pouvoir pour faciliter la communication, même si cela signifiait ne pas révéler l'identité de son client.

Arrivé à la galerie où l'exposition de Maëva était prévue, Leclerc observa les œuvres avec un intérêt professionnel. Les photographies de Maëva étaient exposées dans un cadre élégant, attirant une foule variée. Leclerc se mêla aux visiteurs, examinant les œuvres tout en cherchant Maëva parmi eux.

Après avoir obtenu des informations auprès du personnel de la galerie, Leclerc apprit que Maëva était en train de discuter avec des acheteurs potentiels dans une autre salle. Il attendit patiemment, se déplaçant discrètement parmi les visiteurs, jusqu'à ce qu'il puisse enfin la rencontrer.

Lorsque Maëva se déplaça dans un espace plus calme, Leclerc se présenta.

— Bonjour, Maëva. Je suis Jacques Leclerc, détective privé. Pourriez-vous me consacrer quelques minutes ?

Maëva, légèrement surprise, accepta avec curiosité.

— Bien sûr, Monsieur Leclerc. Que puis-je faire pour vous ?

Leclerc prit une profonde inspiration avant de parler.

— Je travaille pour quelqu'un qui s'intéresse beaucoup à vous et à votre travail. Cette personne a essayé à plusieurs reprises de vous contacter sans succès. Mon rôle est de faciliter cette communication, sans toutefois révéler son identité pour l'instant.

Maëva fronça les sourcils.

— Pourquoi tout ce mystère autour de cette personne ? Qui est-ce et pourquoi veut-il me parler ?

Leclerc expliqua patiemment.

— Je ne peux pas divulguer l'identité de cette personne pour le moment, mais je peux vous dire que cette personne a été profondément touchée par votre œuvre. Elle souhaiterait vous rencontrer pour discuter de ce que vous avez capturé avec votre photographie.

Maëva, bien qu'intriguée, resta sceptique.

— Je suis intéressée à en savoir plus. Comment puis-je entrer en contact avec vous pour cette communication ?

Leclerc lui tendit une carte de visite.

— Voici mes coordonnées. Si vous décidez de poursuivre cette communication, vous pouvez me contacter directement. Je me chargerai de transmettre vos messages.

Maëva prit la carte et la regarda attentivement.

— Merci, Monsieur Leclerc. Je vais réfléchir à tout cela et vous tiendrai informé.

Après leur rencontre, Leclerc retourna à Paris, espérant que la situation évoluerait rapidement. Son travail de détection avait porté ses fruits, et il était confiant que l'intérêt de Maëva pour la communication continuerait.

Maëva, de son côté, trouva l'interaction intrigante mais non pressante. Elle poursuivit ses engagements à Los Angeles, enchaînant les discussions avec des acheteurs, des critiques d'art, et des fans. L'idée de retrouver l'individu mystérieux qui cherchait à la contacter se perdit dans le tourbillon de ses activités.

Les semaines suivantes, Maëva continua à voyager, exposant ses œuvres dans divers lieux prestigieux autour du globe. Chaque nouvelle exposition apportait son lot de succès et de reconnaissance, mais le mystère du contact laissé par Leclerc restait en arrière-plan de ses préoccupations.

Gabriel, bien que toujours avide de comprendre le contexte de la photo et de retrouver Maëva, restait pris par ses responsabilités politiques. La recherche de Leclerc avait prouvé que Maëva était active et difficile à cerner, mais il n'avait pas encore eu l'occasion de parler directement avec elle.

Leclerc, quant à lui, restait vigilant. Il continuait à surveiller les activités de Maëva, espérant qu'un jour, elle serait prête à engager une conversation plus approfondie. Son travail n'était pas terminé, et il savait que chaque jour qui passait pouvait potentiellement rapprocher Gabriel de la rencontre tant attendue.

Les chemins de Gabriel et de Maëva restaient séparés pour l'instant, chacun poursuivant son voyage sans savoir comment ou quand leurs routes se croiseraient de nouveau. Maëva continuait à explorer le monde à travers son objectif, tandis que Gabriel attendait avec espoir et impatience la possibilité de reconnecter avec la femme qui avait laissé une empreinte indélébile sur sa vie, malgré l'absence de souvenirs précis.



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Gabriel Attal - Sous les Projecteurs du PasséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant