LE MOBY DICK NAVIGUAIT PAISIBLEMENT sur les vagues du nouveau monde, le pont était bercé par le silence de l'océan, le membre de l'équipage qui était de garde s'était endormi il y a dix minutes de cela. Mais il restait un pirate qui était éveillé: P...
Je vous conseil de lire cette histoire avec le thème blanc
Gros spoil de l'arc MarineFord
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SEULS LES BRUISSEMENT IRRÉGULIERS desvagues résonnaientsur le pont du Moby Dick, ces dernières se brisent une à une sur la coque du vaisseau alors qu'une douce brise d'air frais traversa le navire agitant au passage la grande voile du bateau. Les étoiles scintillaient de plus belle par cette nuit sans nuages, la Lune se reflétait sur l'océan, rendant visible les quelques poissons et autres créatures se dandinant un peu trop près de la surface.
Après plusieurs minutes de silence apaisant, une silhouette se précipita à toute allure dans les couloirs, prenant un chemin bien précis en faisant attention de ne pas produire le moindre bruit, avant de discrètement se rendre dans les cuisines de la prodigieuse embarcation. Elle se déplaça à pas de loup jusqu'aux réserves où le verrou, qu'elle avait précédemment vandalisé, ne servait plus réellement à grand-chose. Elle s'introduit donc aisément à l'intérieur afin d'y chaparder quelques morceaux de viandes séchées, une pomme ainsi qu'une bouteille de saké.
Une fois ses emplettes exécutées elle referma doucement la porte et s'en alla en direction du pont dans le même silence qu'à son arrivée, un morceau de viande à la bouche.
« Peut-être trouverais-je le sommeil là-bas. » Ce dit-elle intérieurement, son goûter de minuit reposant dans ses bras, alors qu'elle chemine tranquillement vers sa destination.
Le parquet en bois grinçait sous ses bottines à la couleur imperceptible dans l'obscurité de la nuit, trahissant ainsi la présence d'une personne éveillée parmi les membres de l'équipage.
Une fois arrivée à l'avant du navire, la silhouette eut à peine le temps de souffler qu'elle remarqua une forte lumière blanchâtre émanant de l'océan en face de lui. De nature curieuse, elle décida de s'avancer, grignotant toujours son maigre morceau de viande.
Plus elle s'approchait de la barrière du navire, plus une forme se dessinait au centre de la lumière.
Le visage de l'ombre que nous suivons depuis le début de cette histoire se dessinait elle aussi, un homme entre dix-neuf et vingt ans, possédant des cheveux noirs lui tombant dans le cou et deux yeux de la même couleur. Son visage était parsemé de taches de rousseurs et un drôle de chapeau de cow-boy orange trônait sur le haut de son crâne.
L'homme avala sa viande d'un coup sec avant de s'exclamer « Je rêve ou y'a une gonzesse qui marche sur l'eau ?! » Le brun posa sa nourriture au sol avant de se pencher sur la barrière. « Mais... Elle danse ?! » L'homme hurla tellement fort que la femme qui dansait tranquillement se retourna et fit face à celui qui avait attiré son attention.
