Les mots dans mes maux

4. L'écho de l'âme

Il suffit d'un rien, un frôlement dans l'air,
Pour que l'âme s'ébranle, vacille en éclair.
Tout se dissout, tout devient trace.
Les murs deviennent sentiments, la barrière s'efface.

Il suffit d'un regard croisé, une voix qui tremble,
Pour que, dans mon cœur, tout s'assemble.
Les émotions transcendent en mille nuances,
Comme des fragments de verre, tout en cadence.

Chaque pensée est un torrent qui emporte tout,
Charrie les éclats d'un monde en mille remous.
Mon âme sensible sent au-delà des mots,
Elle capte les non-dits et perçoit les échos.

Quand le monde se ferme, elle reste ouverte,
Accueillant la lumière fragile, chaque mystère.
Elle écoute le silence, caresse l'invisible,
Et peint des paysages que seule elle rend lisibles.

Mais parfois, la mer est trop vaste, trop vive,
Les vagues déferlent, l'esprit dérive.
Elle cherche un abri, une ancre à jeter...
Dans cet océan de sensations à apprivoiser.

Pourtant, au milieu des tempêtes intérieures,
Elle trouve la beauté, elle fait battre les cœurs.
Dans chaque blessure, dans chaque émotion,
L'âme sensible écrit sa propre chanson.

Alors elle avance, fragile mais puissante,
Portant en elle cette flamme éclatante.
Ce feu qui à la fois consume et puis guérit,
Le cœur de celle qui vibre, sent, ressent et vit.

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