"Monsieur Attal, vous devez aller sur le plateau dans 20 minutes."

"Très bien, merci."

Gabriel se rongeait les ongles, le stress montait en lui, car il voulait gagner, il devait gagner pour réussir son pari. Il répétait en boucle sa présentation et se préparait à ce que Jordan pouvait lui dire.
Manon se tenait à côté de lui pour lui montrer son soutien.

"Gabriel ne t'en fais pas, tu es meilleur que lui."

"Merci mais je dois gagner ce putain de pari."

"Vous êtes deux gamins..."

L'homme prit un sourire en coin, effectivement ils agissaient comme des enfants mais c'est ce qui rendait le débat plus drôle.

"Gabriel Attal sur le plateau s'il vous plaît !"

Il se leva alors de sa chaise, remit sa tenue en place et alla s'installer sur la chaise, peu de temps après, Jordan arrivait, il s'approcha de Gabriel et lui serra la main avant d'aller s'installer à son tour.
Gabriel n'arrivait pas à détacher son regard de son adversaire.
Soudain Jordan leva son regard vers Gabriel, il ne savait plus où se mettre, alors l'aîné détourna le regard et décida d'avoir du courage et de le regarder de nouveau droit dans les yeux.
Involontairement, un sourire s'afficha sur son visage, et cela n'avait pas rendu Jordan insensible.
D'ailleurs il baissa les yeux vers ses documents, il commençait à rougir mais grâce au maquillage ce n'était pas visible.

Le débat commença, les deux hommes se regardaient, se souriaient et la présentatrice n'arrivait pas à les arrêter. Ils étaient à l'affût, des jeux de mots sur les débats précédents, des sourires en coin et des regards.

"Quand je vous ai traité de menteur tout à l'heure vous m'avez dit que j'étais irrespectueux."

"En chef..."

Il réalisa la phrase de son adversaire et sourit légèrement.

"Un point partout."

Ils continuèrent à débattre.

"Vous avez un contrat moral avec eux. Ce qui fait que vous n'êtes pas libres !"
Dit Gabriel.

"C'est pas du niveau du premier ministre de la France..."
Jordan répliqua.

"Monsieur je vous dis le... le rôle du premier ministre de la France."
Gabriel ne pouvait pas se laisser faire.

"D'avoir des arguments qui sont..."
Jordan ne put s'empêcher de continuer sa phrase.

"C'est de défendre la société de notre pays et l'eur..."
Il abandonna et laissa Jordan finir.

"Aussi, sous la ceinture."

Gabriel Attal le regarda assez choqué mais devait faire mine de rien.
Le cadet était fier de cette phrase, la journaliste était choquée et ne put s'empêcher d'écarquiller les yeux en direction du premier ministre.
Il y eut un silence de deux secondes ce qui paru être des heures entières.
Une fois le débat terminé, Jordan Bardella retourna dans sa loge, il était sur le point de refermer la porte quand soudain une main l'en empêcha.

"Qu'est-ce qui t'as pris ?"

"De ?"

"Sous le ceinture Jordan. Sous la ceinture."

Le plus jeune ne put s'empêcher de rire et fit entrer Gabriel dans sa loge.

"Avoue que c'était plutôt marrant..."

"C'était surtout gênant. Qu'est-ce qui t'est passé par la tête ?"

"Je n'en sais rien, mais vu comment tu as été déstabilisé, je pense avoir gagné..."

"Si cela peut te faire plaisir... mais je veux une réponse !"

"De l'impro tu sais... et je sais pas, c'est plutôt marrant quand tu t'énerves..."

Gabriel était gêné, il déglutit et observait les lèvres du jeune homme en face de lui.
Jordan se rapprocha de Gabriel, il reprit sa phrase.

"Gabriel... comment est-ce que tu fais ?"

"Comment est-ce que je fais quoi ?"

Leur ton devenaient plus bas.

"Comment est-ce que tu fais pour être aussi mignon."

Gabriel rougit, il sentait la chaleur parcourir son corps. Il faillit s'étouffer en entendant ces mots.

"Pardon ?"

"Tu as très bien entendu Gabriel... mais si tu veux je peux être plus explicite..."

Il posa ses grandes mains sur les hanches de Gabriel, le visage du plus vieux proche du torse de l'homme, il devait lever la tête afin de mieux l'observer.

"Tu me rends fou."

Le cadet dit ceci avec une voix tellement grave, Gabriel sentit un frisson parcourir son corps.

"Comment ça..?"

"Je ne veux faire l'amour qu'avec toi... hier soir je couchais avec une fille et je ne pouvais pas m'enlever de la tête ton visage, ton sourire, tes yeux, ton souffle..."

Durant cette phrase Jordan descendit son visage dans le cou de Gabriel et lâcha un souffle bouillant quand il finit sa phrase, Gabriel se retenu d'expirer d'excitation.

"Tu es le premier homme à me faire cet effet... je t'en supplie, retiens moi... refuse toute relation intime avec moi... je ne dois pas craquer."

Gabriel ne comprenait pas, c'était étrange comme ordre.

"Gabriel... c'est ce que je veux, j'ai gagné ce débat et je veux que tu m'empêches d'aller trop loin avec toi..."

Le plus âgé brûlait d'envi mais pour ne pas trahir son adversaire il le repoussa et sortit de cette pièce.
Il desserra sa cravate et appela son chauffeur pour rentrer chez lui. Il se sentait étouffer, son entre jambe le dérangeait car celui ci était prêt à se vider.
Il avait beau essayer de se le triturer à travers le pantalon, sa virilité ne voulait pas redescendre.
Alors afin de ne plus avoir une barre volumineuse dans le caleçon il pensa à Jordan Bardella, il se le triturer toujours légèrement quand tout d'un coup son sperme sortit.
Son érection se stoppa mais il était sale.
L'homme n'avait qu'une hâte, être sous la douche.

Le chauffeur arriva, Gabriel s'assît et réussit à vite s'endormir, le conducteur était perplexe, ce ne sont pas dans ses habitudes.
Une fois en face de la maison du premier ministre, il le bouscula doucement pour le réveiller.
L'homme endormi ouvrit légèrement ses yeux et remercia son chauffeur.
Il entra chez lui et parti aussitôt se nettoyer.
Le jeune ministre se coucha aussitôt car celui-ci avait besoin de sommeil et il tomba dans les bras de Morphée.

Il entendit la porte s'ouvrir, il paniqua et alla en direction de l'entrée.

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