Le voyage

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Le jour tant attendu était enfin arrivé. Léa se réveilla avec une excitation, Alors qu'elle était allongée sur son lit, elle se remémorait les préparatifs de son voyage. Elle avait longuement hésité entre plusieurs options pour rejoindre ses parents. La première fois qu'elle avait quitté Verneuil-sur-Mer pour commencer ses études, elle avait choisi un BlaBlaCar. C'était une expérience intéressante, pleine de conversations animées et de nouvelles rencontres, mais cette fois-ci, elle avait opté pour le train.

Elle se souvenait encore du trajet en BlaBlaCar. C'était un matin de septembre, la voiture remplie d'autres étudiants comme elle, chacun avec ses propres espoirs et craintes pour la nouvelle vie universitaire qui les attendait, ce qui avait rendu le trajet agréable et moins solitaire. Cependant, elle avait aussi ressenti un certain malaise à l'idée de dépendre de quelqu'un d'autre pour son transport.

Pour ce retour, Léa avait préféré le train pour plusieurs raisons. D'abord, le besoin de tranquillité. Elle avait besoin de temps pour elle-même, pour réfléchir et digérer les événements des derniers mois sans distraction. Le train offrait cette possibilité de se perdre dans ses pensées, de regarder le paysage défiler et de se reconnecter avec elle-même.

Enfin, il y avait quelque chose de nostalgique dans le choix du train. Léa se souvenait des voyages en train qu'elle faisait avec ses parents quand elle était enfant. Chaque trajet était une aventure en soi, une occasion de voir le monde défiler par la fenêtre et de se laisser bercer par le rythme régulier des rails.

Dans la maison, l'atmosphère était chargée d'une certaine mélancolie : c'était le dernier jour de vacances d'Esmée ici. Viktor, Castiel, Jade et la petite fille étaient déjà dans le salon, entourés des bagages d'Esmée.

Esmée, avec son enthousiasme habituel, sauta dans les bras de Léa pour lui dire au revoir. « Je vais m'ennuyer, Léa ! Tu es la meilleure grande sœur de vacances ! »

Léa sourit en lui ébouriffant les cheveux. « Toi aussi, tu vas me manquer. Mais tu reviendras, n'est-ce pas ? »

Viktor prit la main d'Esmée et lui fit signe qu'il était temps de partir. « Allez, petite tornade, il est temps de rentrer. »

Après des adieux rapides mais chaleureux, ils partirent, laissant Léa seule pour la première fois. Elle jeta un dernier coup d'œil autour de la maison avant de prendre ses propres bagages et de se diriger vers la gare.

Le trajet vers l'ancienne ville de Léa, Verneuil-sur-Mer, était long mais étrangement réconfortant. Le paysage défilait par la fenêtre du train, mêlant des souvenirs de son enfance à l'excitation de retrouver ses parents.

À chaque station, le train se remplissait et se vidait, mais Léa restait plongée dans ses pensées. Les champs verts, les petites maisons de campagne et les forêts denses qui défilaient devant elle semblaient presque inchangés. Le temps avait peut-être avancé, mais ses racines restaient fermement ancrées dans cette terre.

 Le temps avait peut-être avancé, mais ses racines restaient fermement ancrées dans cette terre

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