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📍TREASURE ISLAND CASINO

02H43

ZELYA

Ce que je voyais à travers le rétroviseur me foutais la gerbe. Il est entrain de massacrer cet homme et il prend du plaisir à le faire.

Il avait certes envie de me violer mais je ne lui souhaitais pas une mort pareille.

Lorsqu'il lui planta le cutter dans la tête, je sentis mon estomac se retourner. J'ouvris la portière avant de vomir mes tripes sur ce trottoir.

Ça n'a duré que quelques minutes. Une fois terminé, je m'essuie la bouche avec un mouchoir et m'enfonce dans mon siège.

Je sentis la portière à côté de moi s'ouvrir puis se refermer signe qu'il était à présent dans la voiture.

Je le regarde du coin de l'œil. Il sortit un mouchoir noir de sa poche et s'essuya les mains.

Elle étaient pleines de sang.

Je me demande combien de personnes ont leurs sangs sur ses mains.

Le silence s'installa très vite à l'intérieur de la voiture. Il savait que j'avais vu ce qu'il lui a fait.

Je me rappelle encore la fois où il a levé la main sur moi. Il avait l'air de beaucoup se retenir parce que je n'avais pas eu de blessure grave.

Je me demande encore s'il va recommencer.

J'ai les mains qui tremblent mais j'essaie tant bien que mal de les camoufler.

Ne pose ma tête contre la vitre lorsque je sens la voiture démarrer.

[...]

Nous voilà enfin à la maison, le trajet à été très long. Je suis épuisée...

Je monte lentement les escaliers jusqu'à la chambre. Quand je pense que je vais devoir dormir avec lui ce soir.

Je prends mes affaires avant de me diriger vers la salle de bain.

Je prends une douche en vif puis je m'habille.

Je prends une douche en vif puis je m'habille

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Je m'allonge dans le lit et me couvre. Il doit sûrement être dans le salon ou dans la cuisine.

Lorsque j'entends la porte s'ouvrir, je met la couverture sur ma tête et je tombe dans un profond sommeil.

Du moins c'est ce que je crois...

[...]

« Regardez c'est elle »

« Elle est super grosse »

« Je me demande comment elle fait pour respirer »

« Eh la grosse vache ! »

« Dégage de là c'est pas un endroit pour les gens comme toi »

« Il paraît qu'elle fait 100 kilos »

Je me réveille en sursaut. Encore ce même cauchemar. Comme quoi j'ai pas vraiment eu une enfance facile.

J'ai toujours été la fille un peu plus potelée que les autres mais de là à dire que j'étais grosse....

Ma respiration devenait irrégulière et mes tremblements ne faisaient que s'accélérer.

Je regardai autour de moi à la recherche de l'autre mais il n'y avait personne. Il devait sûrement être sur le balcon puisque la porte était ouverte.

Je me levai en direction de la cuisine. La maison était plongée dans l'obscurité et le silence total.

Je me servis et verre d'eau et je pris place sur le plan de travail. J'essayais de me calmer mais rien ne marchais. J'étais prise au piège.

: Essaie la technique du glaçon

Je savais déjà qui c'était pas la peine de me retourner

: Elle ne fonctionne pas sur moi

À peine j'avais fini de prononcer ces mots que je le vois face à moi. Son regard glacial parcourait chaque millimètre de ma peau comme s'il m'analysait.

: Laisse moi t'aider

Je relève les yeux avant de croiser les siens. Je voulais savoir s'il était sincère mais ses yeux était sans vie comme s'il n'éprouvait aucune émotion.

J'hoche simplement la tête en guise de réponse. Je veux juste que ça s'arrête.

: Des mots... Je veux des mots.

: Aide moi s'il te plaît

Je le vis se retourner vers le frigo avant de prendre quelque chose à l'intérieur.

Un glaçon.

Il le plaça sur sa langue avant de s'approcher de moi. Je n'eut même pas le temps de cligner des yeux qu'il plaqua ses lèvres contre les miennes.

J'entrouvre légèrement les lèvres et il glissa le glaçon à l'intérieur de ma bouche.

Je sais ce qu'il fait. Il essaie de détourner l'attention de mon cerveau et pour le coup je peux dire que ça marche.

Il agrippa mon cou à l'aide de ses doigts avant d'approfondir le baiser.

: Je peux faire ça ?

Il faisait référence à ses doigts sur mon cou.

Je ne savais pas quoi répondre tellement j'étais absorbée.

: Des mots... s'il te plaît je veux des mots

: Oui tu- tu peux le faire

Des l'instant où ces mots ont franchi mes lèvres, il resserra son emprise sur mon cou sans pour autant me faire mal.

Il dominait le baiser comme à son habitude et bordel qu'est ce que j'aimais ça.

Le baiser était doux, sensuel et fougueux à la fois comme s'il essayait de me demander pardon à travers son geste...

À SUIVRE







L'amour est l'une des plus belles sortes de peurs





K🕋



Kiss💗💋

Mariée de force à cet homme que j'ai détesté !!❕Où les histoires vivent. Découvrez maintenant