cultivons nous ensemble

jules césar - shakespeare

j'étais pas au courant de l'existence de cette pièce jusqu'à que j'aille à la médiathèque et j'étais en mode mais noooon comment ça j'étais pas au courant ??? et hop je l'ai prise

franchement j'ai bien aimé, genre comme ça en vrai (prcq de toute façon je kiffe Jules César en mode personnage historique et puis voir sa mort racontée incr mais juste j'avais l'impression qu'on ne le voyait pas assez finalement dans la pièce) mais après quand j'ai lu des analyses j'étais en mode !!! mais !!! Shakespeare quel génie whaaaat

je vais vous mettre mes citations préf aussi 🎻

« N'êtes-vous pas ému, quand tout l'ordre du monde
Tremble, porte déjointe? Ô Cicéron, J'ai vu des ouragans dont les vents pleins de cris
Fendaient le tronc noueux des chênes. J'ai vu, parfois, L'ambitieux océan se gonfler, de rage, d'écume,
Jusqu'à toucher les nuées menaçantes.
Mais jamais avant cette nuit, jamais jusqu'à présent
Je n'avais traversé de tempête de feu...
Soit la discorde est dans le ciel et le déchire, Soit le monde trop insolent a irrité
Les dieux, qui lui envoient mort et désastre. »

🤍🤍

« Ah, non, Cassius. Pourtant, j'aime César...
Mais pourquoi si longtemps me retenez-vous?
Qu'y a-t-il, que vous désiriez me confier?
S'il y va du bonheur de tous, alors
Vous pouvez me parler de mort, de déshonneur,
Je les braverai l'un et l'autre.
Et pourtant, par les dieux ! j'aime l'honneur
Plus que je ne redoute de mourir. »

🤍🤍

« Soyons des sacrificateurs, Caius, non des bouchers.
Nous nous sommes dressés contre l'esprit De César: et l'esprit n'a pas de sang.
Oh! que ne pouvons-nous atteindre à cet esprit, Sans démembrer César! Hélas, je sais Qu'il faut que son sang coule. Mes amis
Tuons-le donc sans peur, mais sans colère.
Découpons-le comme un mets pour les dieux,
Ne le dépeçons pas comme une bête pour nos chiens.
Et que nos cœurs soient ces maîtres subtils Qui poussent leurs valets à quelque violence
Puis les grondent, ou feignent. Nous paraîtrons
Ainsi nécessité et non malice, Et ceci établi, nous serons pour tous Des médecins et non des meurtriers.
Pour ce qui est de Marc-Antoine, oubliez-le.
Il sera impuissant comme le bras
De César, quand la tête en sera tranchée. »

🤍🤍

« Qui veut faire très vite un vaste feu
Rassemble des brindilles. Ô Rome, quel déchet, Rome, quel tas de paille, ou d'immondices, Puisque en voici le feu, qui illumine
L'ignominie de César! Mais, ô chagrin, Où m'as-tu entraîné? Peut-être ai-je parlé
A un de ces esclaves? Alors je sais Que j'aurai à répondre... Mais j'ai des armes, Et les dangers me sont indifférents. »

🤍🤍

« voici ma réponse : je n'aimais pas César moins, j'aimais Rome davantage.
Préférez-vous César vivant, et mourir esclaves, ou César mort, et tous vivre libres? César m'aimait, je le pleure. Il connut le succès, je m'en réjouis. Il fut vaillant, je l'honore. Mais il fut ambitieux et je l'ai tué.
Pour son amitié, des larmes. Pour sa fortune, un souvenir joyeux. Pour sa valeur, du respect. Et pour son ambition, la mort. Qui parmi vous est assez vil pour accepter d'être esclave? Si un tel homme existe, qu'il parle. Car lui, je l'ai offensé. Qui est assez grossier pour ne pas désirer d'être un Romain? Si un tel homme existe, qu'il parle. Car lui, je l'ai offensé.
Qui est abject au point de n'aimer pas son pays? Si un tel homme existe, qu'il parle. Car lui, je l'ai offensé. Je m'arrête, et j'attends. »