Premier Fragment - Ma très chère C.

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Ma très chère C. ,

Je t'écris cette lettre des Enfers,
En espérant qu'elle va te plaire.

Quelle bonne amie étais-tu
À me traiter comme un détritus.
Tu ne t'en rappelles pas ?
Je n'ai pas fini, ne t'inquiètes pas.

"Tu n'étais qu'une distraction."
C'était drôle de me faire sortir de mes fonds.
Et tu te disais inquiétée !
Mais sais-tu à quel point j'en ai pleuré ?!

Je te déteste,
Je n'étais qu'un test.
Tes mots étaient déjà des couteaux,
Tu n'avais pas besoin de resserrer l'étau.

Je n'étais pas important pour toi,
Tu m'as fait enrager contre moi.
Tu es fière ?
C'est toi qui as qui soudé mon masque de fer.

Alors oui, on allait mal,
Mais tu n'étais pas obligé d'accentuer mon râle.
Oui, ton état était pire que le mien,
Mais tu n'étais pas obligé de me traiter comme un rien.

Je voulais être à ta hauteur,
Pas que tu me pourrisses le cœur.
La prochaine fois, je m'en souviendrai,
On ne s'approche pas de ce qui détruit des roseraie.

Je ne veux plus savoir ce que la Vie te fait,
De toute façon la vérité tu ne me disais pas.
De tes mensonges je suis las,
Une bonne personne je deviendrai.

Ne vient plus me parler,
Ne vient plus "t'inquièter",
Laisse-moi tranquille,
Tu m'as déjà rendu assez fragile.

En Enfers et tout seul je brûlerai,
De mes pensées je ne succomberai.
On va mal,
Mais je n'entends plus ton râle.

Dans ma vie tu n'es plus,
Je ne suis plus ton détritus.
Si je te dis au revoir,
Ce n'est pas pour que tu reviennes me voir.

Peut-être que cette phrase me donnera la paix...

À jamais,
Ma très chère C.

De Quelqu'un qui n'est plus
Une distraction ou un détritus.

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