Chapitre Quinze

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Alec

Magnus, après m'avoir chauffé pendant plus de vingt minutes avec des baisers et des roulements de hanches sur ma queue, finit par accéder à ma supplication et me redresse pour m'assoir sur le jacuzzi avant de me retourner brutalement, me laissant la vue sur toute la forêt. Il écarte mes fesses et pose sa langue entre celle-ci, fredonnant contre ma peau tandis que je me tend puis expire un long souffle lorsque la chaleur humide me rouvre, faisant contraste avec l'air frais de l'extérieur qui filtre à travers la véranda.

— Putain, Magnus. Arrête de jouer.

— Non.

Magnus prend son temps pour me faire un anulingus absolument parfait, tandis que je me tortille dans sa prise et cède à l'envie de poser une main sur ma queue pour me branler également, ayant besoin de plus. Magnus, je ne sais comment, repère le mouvement et retire immédiatement ma main de la, portant celle-ci à mon dos tout comme la deuxième alors que mon torse tombe sur le haut du jacuzzi et que ma tête pend dans le vide.

Je lâche un cri alliant frustration et plaisir. Magnus me rend complètement fou. Si bien que je m'entends le supplier de me prendre, vite et fort.

— Tout vient à point à qui sait attendre, chéri, dit-il en embrassant une de mes fesses avant de sortir du jacuzzi, tirer mes cheveux en arrière et m'embrasser. Assieds toi sur le jacuzzi et branle toi tranquillement le temps que je revienne, interdit de jouir. Je serai là dans moins de deux minutes.

Il est pas sérieux là ?

Je lâche un gémissement de frustration tout en le regardant partir. Le maudissant de tous les noms, je commence à me caresser très lentement, faisant augmenter ma frustration. Magnus revient rapidement, me montrant le lubrifiant dans ses mains tandis qu'il lâche un :

— Putain t'es magnifique.

— Et toi, tu mérites d'être privé de sexe pour le reste du weekend.

— La ferme et continue de te branler, j'aime regarder ce spectacle.

Magnus passe une main paresseuse sur ses couilles puis sur son sexe, l'empoignant également alors qu'il commence à faire des vas et vient dessus s'asseyant en face de moi sans me quitter des yeux.

— Ecarte un peu plus tes cuisses et rapproche-toi du bord, je veux voir où je vais passer le reste de ma journée.

— Je te trouve bien autoritaire.

— Je suis autoritaire au lit Alexander. Et vu la façon dont tu frissonnes lorsque je te donne un ordre, tu aimes ça alors contente toi d'obéir, chéri.

— J'aime beaucoup la tendresse et la douceur aussi au cas où tu l'aurais oublié.

Magnus se penche en avant, attrape mes cuisses et les ouvre en grand avant de me rapprocher du bord et sourire de façon carnassier. Il attrape une de mes mains, mettant du lubrifiant dedans avant de poser le tube sur le côté et dire.

— Je n'ai rien oublié. Mais il y a un temps pour la douceur, et un temps pour t'observer m'obéir. Et ce que je veux, maintenant, c'est que tu te doigtes devant moi en imaginant que c'est moi qui le fait. Prépare-toi pour moi Alexander.

Oh putain.

J'avale difficilement ma salive mais abdique lentement sans jamais quitter Magnus du regard, sauf quand je parviens à glisser un de mes doigts en moi. A ce moment-là, mes yeux se ferment d'eux même alors que je gémis d'inconfort en premier lieu. Rapidement, j'en ajoute un second et cette fois je gémis de plaisir et frissonne d'anticipation. Le regard de Magnus que je sens courir sur mon corps me fait oublier la gêne que je ressentais au début.

Une autre visionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant