𝗡𝗢𝗦 𝗔𝗡𝗖𝗘̂𝗧𝗥𝗘𝗦

꧁01꧂ - 𝘌́𝘝𝘌𝘐𝘓

— lève toi, il est temps.

J'ouvre mes yeux lentement, je me ne souviens pas avoir rêvé, je ne sais pas combien de temps j'ai dormi et, il me semble, que c'est beaucoup de temps.

D'ailleurs je ne me rappelle de pas grand-chose, même rien du tout pour être honnête. J'ai l'impression que c'est le premier instant de ma vie, pourtant je sais que je me fais des illusions.

— Bouge Toi !

Hein ? Mais elle est malade elle c'est pas une manière de réveiller quelqu'un !

— Oh ! Tu vas bouger de ton lit c'est aujourd'hui ton départ je te rappelle, maman te l'a dit hier !

Départ ? C'est vrai que cet endroit est bizarre, mais d'après ce que dit l'autre brailleuse je devine que ça doit être chez ma « maman ».

J'arrête de me torturer l'esprit et je fais ce qu'on me dit. Aïe !

Je viens de tomber de mon lit, elle est où cette putain de lumière ? Au mon dieu, ça commence bien !

Quand je trouve enfin de quoi allumer la lumière, je commence par me regarder dans un miroir et je remarque ma petite taille, et des très enfantins. Je vois aussi un pyjama rouge bordeaux, il est plutôt beau mais hors de question de sortir en tenue de nuit.

Je commence à enlever mes vêtements et je me regarde à nouveau dans la glace. Rien n'a changé j'ai toujours la peau lisse et ma petite taille. Je cherche d'autres vêtements du regard et bingo !

Il y en a sur une petite table, je me dépêche et trouve aussi de quoi coiffé mes cheveux. Qu'est-ce qu'ils sont doux. Je décide de laisser lâcher ma chevelure châtain, je trouve mes ondulations mignonnes.

Je regarde de nouveau ma chambre qui ressemble plus à une cellule de prison, mon lit en fer gris et le bureau était rustique. Je crois qu'il n'y a pas meilleur adjectif.

— Naya, tu est là ? S'il te plaît...

J'entends les sanglots d'un petit garçon à travers ma porte, mais je suis pas sur qu'il s'adresse à moi jusqu'à ce qu'il toque en pleurant encore plus abondamment.

Quel est cet endroit ?

Je décide de quand même ouvrir la porte après tout il me fait de la peine ce petit.

— Naya ! J'ai cru qu'il t'avait déjà emmené.

— Qui m'aurait emmené ?

— Bah Nympha Lanista

— C'est qui lui ?

— T'essaye juste de me rassurer arrête de faire semblant.

— Tu m'as démasqué haha, mais ça va aller, tu vas me manquer aussi Ajar. Je te promets qu'on se reverra.

— À bientôt Naya...

Pauvre petit il doit beaucoup m'aimer, mais bon ce qui me paraît bizarre est le fait que je me rappelle de son prénom. J'avais pourtant oublié le mien !

Faut vraiment que je retrouve mes souvenirs ça devient contraignant.

Par contre j'ai des tas de questions, je devrais les noter mais où ?

On dirait que la chance est de mon côté. Un petit carnet accompagné d'un joli stylo trône sur ma table de nuit. Je m'installe et commence à écrire.

Jour 1,

Je viens de me réveillé, il doit être tôt le soleil n'est pas levé. Je ne me souviens de rien du tout à par le prénom du mignon petit garçon qui a toqué à ma porte ce matin, AJAR. Il faudrait que je m'en souvienne, ce petit gars m'a informé que c'était le jour de mon départ chez un certain « Nympha Lanista » (dont je ne me rappelle pas non plus) j'ai aussi appris que mon prénom est Naya, c'est facile à dire, simple et beau, j'aime bien !

Voici mes questions :

Qui est Nympha Lanista ?
Pourquoi je vais chez lui ?
Qui est Ajar pour moi ?
Qui je suis ?
Pourquoi je ne me rappelle de rien ?
Est-ce que je vais retrouver mes souvenirs ?
Qu'est-ce que je fais ici ?

J'essaierai d'y répondre.

Au moments où je pose mon stylo la porte s'ouvrit en fracas. Même le p'tit gars a de meilleures manières que ces vieilles peaux.

— Il est arrivé, prends ton sac et oublie rien.

— Où est mon sac ?

— Dans ton placard, et bouge ton cul dans 5 minutes je veux que tu sois dans sa voiture.

Nan mais quelle morue.

Je prit mon sac. Bon je vais y ranger le carnet, le stylo, mon pyjama et ma brosse à cheveux.

Cette fois-ci c'est moi qui passe la porte. Je sort enfin de cette minuscule chambre, le seul problème est je ne connais pas cet endroit ou du moins je ne m'en souviens pas.

Pffouuuuu dans quel merde je me suis mise !

Après 5 minutes de recherche intense, par je ne sais quel miracle j'ai réussi à sortir et trouver la seule voiture devant cette gigantesque « maison » ?

Les vitres sont teintées et une séparation m'empêche de voir le conducteur à partir de ma place sur un des sièges arrière.

Au final j'ai regardé par la fenêtre pendant tout le trajet (qui a duré au moins 3 heures sans exagération), mais heureusement la voiture vient de s'arrêter ! Enfin !

Voici le premier chapitre j'espère que vous avez kiffer !
J'ai posté sur un coup de tête, du coup je verrai quand je posterai mais je pense qu'un chapitre par semaine c'est cool.
Sachant que les prochains chapitres font un peu plus de 2000 mots.
(J'avoue le prologue et celui-ci sont vraiment courts)

Bref BISOUS, oubliez pas de voter si l'histoire vous plaît !