Papa ?

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Les deux femmes étaient encore en vacances, il restait deux jours avant la reprise des cours. Elle vivait leur amour parfaitement et apprenait à se connaître chaque jour comme si c'était le dernier.

Aujourd'hui, Héléna avait décidé d'emmener Lénie à Marseille pour marcher dans les rues mais ce que ne savait pas Héléna c'est que son père habitait ici mais Lénie ne voulait rien dire pour pas gâcher la bonne volonté d'Héléna.

Elles étaient dans la voiture d'Héléna qui conduisait et avait posé une main sur la cuisse de la brune. Elles écoutaient de la musique et discutaient, il n'y avait qu'une demi-heure de route.

Arrivé à destination, Lénie connaissait parfaitement cet endroit. Elle s'arrêtèrent s'acheter des boissons dû à la chaleur car oui, la journée était ensoleillé et merveilleuse.

Comme on dit : c'est trop beau pour être vrai.

Alors que les femmes marchèrent main dans la main, un homme interpella Lénie en lui touchant brusquement l'épaule.

- Aïe !

Héléna, lunettes de soleil, qui admirait cette rue, se retourna après avoir entendu le petit cri de Lénie. Quand elle se tourna, elle vit un homme, de taille normal, furieux en dévisageant Lénie. Elle sentit la main de Lénie se détacher immédiatement.

- Bonjour Lénie ! Ravi de voir pourquoi tu ne viens plus chez moi !

- Papa ?

- Oui !

- Je...

- Tu me dégoûtes ! Tu sors avec une fille ?!

- Non... Fin...

- Allez on rentre !

Jusqu'ici Héléna n'avait rien dit mais impossible qu'elle le laisse prendre sa bien aimé sous ses yeux. Sachant qu'Héléna avait aussi un passé douloureux où elle se faisait frapper, elle ne voulait pas que les autres subissent aussi cela, alors elle intervenu :

- Vous n'irez nul part avec Lénie.

- Tu es qui toi ? C'est ma fille !

- Je m'en fou, vous l'a frappez je le sais.

- N'importe quoi !

Il commence à prendre le bras de Lénie de force alors Héléna se mit entre les deux. Le père de Lénie était à deux doigts de lever la main sur Héléna, qui n'avait pas peur puis il arrêta.

- Oui, tout le monde filme monsieur.

- Petite peste !

- N'osais plus l'approcher.

Son père partit et Lénie était en larmes face aux gens qui filmait la scène. Les deux femmes ne pouvaient pas rester ici alors Héléna prit la main de Lénie en silence et elle se dirige vers sa voiture. Des gens bienveillants leur disent de prendre soin d'elle et Héléna acquiesça et les remercie.

Arrivé à la voiture, la belge ne démarrait pas le
moteur et regardait seulement Lénie, qui était toute tremblante alors elle lui prend la main.

- C'est fini Lénie...

- J'ai peur qu'il te fasse du mal.

- Ne t'en fais pas pour moi aucun risque.

- On peut rentrer ? Je suis désolé d'avoir gâcher cette journée...

- Tu n'y es pour rien. On rentre maintenant ne t'en fais pas.

Héléna alluma le moteur et rentre direction l'appartement. Le voyage fut en silence et seul le fond de musique se faisait entendre. Leurs deux mains étaient entrelacées et Lénie se calmait petit à petit.

De la haine à l'amour il n'y a qu'un pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant