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Souvenirs Amers

**La Chanson de l'Union et les Souvenirs Amers**

Cela faisait maintenant cinq ans que Malia Wazabi parcourait le monde, chantant sa chanson emblématique, **"L'Union des Toutes les Nations."** Sa voix puissante et son message de paix résonnaient dans les cœurs de millions de personnes, unissant des cultures diverses et apportant un espoir renouvelé dans des moments de trouble.

À chaque concert, Malia montait sur scène avec une énergie renouvelée, prête à transmettre son message. Pourtant, derrière ses sourires radieux et sa passion pour la musique, se cachait une tristesse profonde. Ses pensées revenaient souvent à son amour perdu, **Manolo Lopez**, un homme qui avait autrefois été son monde entier.

**Malia Wazabi** : "Cette chanson est pour tous ceux qui croient en un monde meilleur, un monde où nous pouvons nous unir malgré nos différences."

Le public applaudissait, mais au fond d'elle, Malia sentait un vide qu'elle ne pouvait pas combler. **Manolo Lopez** n'était plus le même homme dont elle était tombée amoureuse. Depuis qu'il s'était plongé dans le trafic de drogue, il avait changé de manière irréversible. Son cœur s'était durci, et l'homme bienveillant qu'elle avait aimé semblait n'être plus qu'un souvenir lointain.

**Miriam Wazabi**, la mère de Malia, suivait chaque concert de sa fille à la télévision, le cœur rempli de fierté mais aussi de douleur. Elle voyait la tristesse dans les yeux de sa fille, même à travers l'écran. Les larmes coulaient souvent sur ses joues en regardant Malia se donner corps et âme sur scène, tout en sachant que son cœur était brisé.

**Miriam Wazabi** : "Ma chère Malia, si seulement je pouvais te protéger de cette douleur..."

Malgré tout, Malia continuait à avancer, à répandre son message de paix et d'unité. Sa musique était devenue un phare pour beaucoup, même si elle-même se sentait perdue. Chaque note qu'elle chantait portait la marque de ses émotions, de ses espoirs, mais aussi de ses regrets.

Lors d'un concert particulier à **Buenos Aires**, alors qu'elle interprétait "L'Union des Toutes les Nations," Malia eut un moment de faiblesse sur scène. Les souvenirs de Manolo l'envahissaient, et elle se demanda si l'homme qu'elle avait aimé reviendrait un jour à la lumière. Mais elle se ressaisit rapidement, refusant de laisser son passé dicter son présent.

**Malia Wazabi** : "Ce n'est pas le moment de faiblir. Tant que je peux chanter, je continuerai à me battre pour ce en quoi je crois."

Après le concert, Malia reçut une multitude de messages de soutien, mais l'un d'eux attira particulièrement son attention. C'était une lettre écrite à la main, sans expéditeur. Lorsqu'elle l'ouvrit, son cœur se serra en reconnaissant l'écriture familière.

**Manolo Lopez** : "Malia, je ne suis plus l'homme que tu as connu, mais sache que je n'ai jamais oublié ce que nous partagions. Tes chansons me touchent, même si je suis trop loin pour revenir. Prends soin de toi."

Les larmes coulèrent silencieusement sur les joues de Malia alors qu'elle lisait ces mots. Elle savait que Manolo était perdu pour elle, mais quelque part en lui, il restait une part de l'homme qu'elle avait aimé. Elle plia la lettre et la rangea dans son sac, prête à monter dans un autre avion, vers une autre ville, pour continuer sa mission.

**Chapitre 165** se termine avec Malia se préparant à affronter son prochain défi, toujours déchirée entre son amour pour Manolo et sa mission de rassembler le monde à travers sa musique. Malgré la douleur, elle reste déterminée à poursuivre son chemin, espérant qu'un jour, son cœur trouvera à nouveau la paix.