Cauchemars

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                                                                                Jacob
New York, 30 août 2024.

Il était quatre heures du matin quand je me réveilla en sursaut les larmes aux yeux et le cœur battant à toute vitesse. Ces images, elles tournaient en boucles dans ma tête. Ces images de mon père en train de me frapper car j'avais fait tomber quelque chose ou que j'avais pleurer.
Chez moi les hommes ne pleurent pas, malheureusement quand j'étais enfant j'étais très sensible et mon père était violent à cause de l'alcool donc ce n'était pas facile tous les jours. Ma mère était présente et voyait tout ce qu'il se passait mais elle s'en fichait car elle a toujours préféré ma petite sœur. Je n'était qu'un poids pour ma famille, trop fragile, trop sensible et surtout une bouche en plus à nourrir.
En comprenant tout ça je commença à vendre de la drogue, des armes et toute marchandise qui pouvait me rapporter un peu d'argent et je pris mon propre appartement a New York.
Un jour alors que je faisais un de mes petits boulots habituel, un homme grand brun avec les yeux verts et tatoué un peu partout m'interpella alors que je venais juste lui livrer des armes.

« Eh gamin tu t'appelle comment ? J'étais un peu dépassé par sa question qui ne m'était pas habituelle.

-Je m'appelle Jacob Garcia monsieur. Annonçais-je ne sachant pas quoi faire d'autre.

-Alors, Jacob ça te dirait de gagner un peu plus d'argent ? Demanda t'il dans le plus grand des calmes.

-Je ne pourrais pas refuser cela mais comment ? Il me détaillait avec le regard d'un homme qui savait ce qu'il faisait.

-Je suis Marco Pereira le chef des Angels of death, c'est un gang qui a des sièges partout dans le monde. Je ne vis pas ici je suis en déplacement mais je pense que tu pourrais travailler pour nous, ici bien sûr. Tu es assez musclé et tu as l'air de savoir te servir d'une arme de plus à mon avis tu es jeune et tu as besoin d'être entouré. Il était vrai que depuis que j'étais partie de Philadelphie j'avais pris du muscle et j'avais appris à me servir d'armes vu le métier que je faisais. J'étais quand même sur mes gardes mais honnêtement de la où j'en étais j'avais besoin d'argent et peut être que je me sentirais mieux avec un gang.

-Il est vrai que ce serait peut être une bonne option mais je gagnerais combien ? Demandais je avec un air assez sérieux.

-Au debut la somme ne sera pas énorme ce sera autour des quinze mille par mois. Mes yeux s'ouvrirent d'un coup, comment ça pas énorme ?

-Et quand est ce que je pourrais commencer ? Je savais ce que je voulais faire maintenant.

-Il m'expliqua tout en détail et m'annonçai que je pouvais commencer le mois prochain, ma première mission serait de surveiller des fourgons suspects. Alors cela t'intéresse Garcia ?

-Je ne pouvais pas renoncer à une telle opportunité. J'accepte monsieur, merci beaucoup. Il me donna l'adresse où je devais me rendre et me salua puis je repartis chez moi aillant fini mon travail pour la journée. »

  Un mois plus tard je commença à travailler pour mon chef, Marco, je commençais par des petits boulots mais très vite remarquant que j'étais plutôt bon dans ce travail il me dit avoir des mission avec plus d'importance. Je faisais désormais partie du gang et mon quotidien était de tuer, de négocier avec des mercenaires ou des personnes faisant partis de gang adverses.
Ma vie était devenu sanglante et malgré tout l'argent que j'avais je ne pouvais pas oublier le nombre de fois où j'aurais pu y passer ou le nombre de regard que j'ai vu s'éteindre de ma faute.
Maintenant tuer était une habitude mais il y a toujours une part de moi qui regrette d'en être arriver là. Je me demande souvent qu'aurait il pu se passer si je n'avais pas rejoins les Angel of death mais je me rappelle que je serais certainement en train de mourir de faim ce qui me contente comme réponse car je sais que j'ai choisis la solution facile.
Parfois je me détestais d'être devenu aussi horrible que mes parents mais si j'en suis arrivé là c'est ma faute et c'est ça qui me dégoûtais le plus.
Je fus sortis de mes pensées par un bruit de fracas à l'appartement au dessus, celui de Angelina. J'accouru prendre un jogging et mon arme puis je sortis de chez moi en trombe avant de monter les escaliers. Arriver devant sa porte je frappa de toute mes forces sur la porte et tanta d'ouvrir la porte en tenant mon revolver dans l'autre. La porte n'était pas fermé à clé et s'ouvrit d'un cou, je vis Angelina accroupi en train de pleurer à côté de son canapé, elle sursauta et se leva d'un coup en me voyant entrer.

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⏰ Dernière mise à jour : Nov 02 ⏰

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AngelinaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant