Aller sans retour (Chapitre 17)

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On ne se parle pas. De tout le trajet. Même à la maison. Mais, quand Inès fait irruption dans ma chambre, je suppose que c'est pour parler.

Mon enceinte est allumée, et Damso résonne dans ma chambre. "Dieu ne ment jamais" pour être précise.

-T'écoute du Damso, toi ?

-Qu'est ce que tu veux ?

-Toi.

-Sors de ma chambre, j'ai pas de temps pour toi.

-Change de musique nan ? T'es pas triste, si ?

Je mets la musique "Le temps est bon" pour le faire taire.

-T'es content ? Maintenant pars.

Il ne m'écoute pas et s'assoie à coté de moi sur mon lit. Je lisais une fanfiction de lui. Et Mig.

Merde.

-Tu lis quoi ?

J'éteint mon téléphone.

-Rien qui te concerne.

Menteuse.

-Tu peux donc m'expliquer pourquoi c'était écris "inox prends la main de michou" ?

Merde.

"Embrasse-moi" se lance sans que je le contrôle.

-Tu veux que je t'embrasse ?

-Roooooooh, non, ça s'est lancé tout seul.

-Rien ne se passe par hasard.

Il s'approche de moi et nos bouches ne sont qu'a quelques centimètres. Il s'écarte d'un coup et ricane.

-T'as vraiment cru que j'allais t'embrasser ?

-J'ai surtout cru que j'allais vomir dans ta bouche si tu te rapprochais encore.

Je n'attend pas sa réponse et le pousse dehors. Je mets "Mañana" de Gambi à fond et ne l'écoute pas quand il rentre encore et crie pour me parler.

Il sort de ma chambre en tendant Mig et Elsa rentrer. Je baisse le son de la musique.

-Bah alors ? On ne J'adoretefairechier plus ? le taquine-je.

-Ahahah. Très drôle.

-Je sais que tu le penses vraiment.

Il ne répond pas et va dans sa chambre comme un ado vexé. Je lui envoie un message.

[Tu est parti comme un enfant à qui on aurait non pour une sucette]

Il m'a laissé un vu ce bâtard. Je décide d'aller le voir dans sa chambre alors que Mig et Elsa cherchent le 2 du film d'hier soir.

J'ouvre la porte de sa chambre mais le regrette quand je le vois juste devant... Sans tee-shirt.

Merde.

Je ferme précipitamment la porte mais il la bloque.

-Tu crois que je vais te laisser partir sans rien dire ?

Merde. Merde. Merde.

-Je pensais aller t'éviter pour m'éviter de faire une crise cardiaque en te voyant encore.

-C'est pourtant toi qui à ouvert la porte de ma chambre.

-Et c'est toi qui avait enlevé ton haut.

-J'était dans ma chambre, j'en avait le droit.

Je pars vers ma chambre, mais il me retient le poignet.

-Si tu veux pas que je crie pour avertir mon frère que tu voulais me faire du mal, tu dois me lâcher. C'est toi qui choisis. Mais je te rappelle tout de même que tu vis ici. Je te laisse le choix. Tu devrais me remercier.

Ennemis quotidien (T/p et inox)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant