𝐒𝐎𝐌𝐁𝐑𝐄 𝐄́𝐓𝐎𝐈𝐋𝐄 [en pause]

☆ Chapitre 12 ☆

Isis

La pluie coule le long de mes cheveux devenue noir au contact de celle-ci. Mes vêtements collent contre ma peau humide, mes pas sont en accord avec les battements de mon cœur qui n'est désormais plus qu'en pièce, chaque morceau de celui-ci m'entaille de l'intérieur.

Le grand blond marche au même rythme que moi, mais seulement lui, il est devant moi. Son tee-shirt blanc lui colle aussi à la peau, j'arrive à voir la musculature de son dos si bien dessine. Ses cheveux d'un blond authentique se sont assombris à cause des pleurs des nuages. Il tient son sac à dos de la main droite, la même qui porte une bague argentée sur son index, il la porte déjà ce jour dans le bureau du proviseur, est ce qu'elle a une signification ?

Isis pourquoi tu es toujours obligé de tout analyser chez les gens ?

J'analyse chaque geste ou paroles, cherchant à savoir si la personne est fiable, qu'elle n'est pas en réalité une menteuse ou un menteur. Avant James, j'étais naïve et ça m'a coûté mon bonheur, alors depuis ce jour, je suis obligé de tout analyser, c'est plus fort que moi, je le fais sans m'en rendre compte, comme un mécanisme.

Un mécanisme de défense.

Souvent, je ne me trompe pas, je ne me suis encore jamais trompé, c'est sûrement bénéfique, car je ne me fais plus avoir cependant tant que je ne suis pas sûr à cent pour cent, je suis distante et froide ce qui fait que j'ai l'air méchante.

Je ne suis pas méchante, mais juste méfiante.

Je sors de mes pensées en ressentant un frisson quand je sens de l'eau tomber pile sur mon nez droit.

Respire un grand coup Isis.

Je ne comprends pas pourquoi nous nous sommes dirigés dans un parc alors que le temps est pluvieux ? J'adore la pluie, mais mes cahiers eux aiment moins.

- On arrive dans quelques minutes, accélérer un peu la cadence sinon on y sera demain. Coupe t'il le silence avec nonchalance.

Avant de l'avoir vue dans cette galerie, le ton qu'il employait avec moi était plutôt doux, maintenant sa voix est sèche quand il s'adresse à moi aussi sèche que mes mains. Je ne comprends pas ce comportement, comme sa réaction quand il a cru que j'aimais bien ce peintre.

J'aime ses œuvres, car elle représente un moment de ma vie, mais sinon je sais que ce peintre est louche, il est comme mon ex, j'en suis presque sûr, j'ai toute suite compris en regardant ses œuvres et c'est ce qui fait que je suis intrigué par cette famille. Par contre, pourquoi réagit-il de cette manière, comme s'il savait quelque chose que moi, je ne sais pas ou soit lui aussi a compris ses œuvres cependant sa réaction est disproportionnée si c'est cela.

Je devrais m'en foutre, mais cette famille m'a toujours intrigué. Son meurtre ainsi que celui de sa femme et sa fille, c'était trop louche quelque chose clochais là-dedans, il y avait une rumeur comme quoi Nicolas Connord aurait aussi un fils, seulement, on avait jamais entendu parler de sa famille avant le drame, alors on ne peut pas savoir, il ne parlait jamais de sa famille sauf de sa femme, Héméra Connord, cette femme était juste sublime, elle venait de la Grèce, je me souviens avoir lue ça un jour dans un article de presse.

- Sérieusement dépêche toi là. Reprend-il en me recoupant de mes pensées.

J'accélère un peu afin d'être à son niveau. Au loin, je vois un abri comme une scène abriter. On se dirige vers cette scène faite en béton tandis que son toit est fait de fer. Elle est en forme de rond, je suppose que c'est ici que nous allons nous poser.