chap. onze ,, maman

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La fin de semaine était finalement arrivée, comme l'attestait la présence des deux britanniques assises autour de la table de la cuisine, à une heure où en semaine, elles seraient déjà au travaille pour l'une, et au lycée pour l'autre

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La fin de semaine était finalement arrivée, comme l'attestait la présence des deux britanniques assises autour de la table de la cuisine, à une heure où en semaine, elles seraient déjà au travaille pour l'une, et au lycée pour l'autre. Toutes deux sirotaient une boisson qu'elles appréciaient, avec devant elles une assiette bien remplie de différents aliments, qui composait un petit-déjeuner typique anglais.

Maman, on mange quoi ce midi ?

Sa mère pouffa, se cachant comme à son habitude derrière sa main droite.

Ce n'est que le matin et déjà tu me demandes le repas de ce midi. Sa fille gonfla ses joues d'air, et l'adulte la regarda, un air rieur dansant au fond de ses prunelles. Je comptais faire rôti. Avec un sourire en coin, elle coupa l'herbe sous le pied de la brune, qui entrouvrait ses lèvres pour prendre la parole : Tu voudras le faire avec moi ?

Oui ! s'exclama Leah, et ses lèvres s'étirèrent, dévoilant ses dents.

Un paisible silence prit place, chacune picorant un œuf et du bacon dans son assiette. Kate jeta un coup d'œil au jardin, et une douce expression illumina son visage, légèrement marqué par les années qui commençaient à s'accumuler. Les orbes noisettes de sa fille croisèrent les siennes, et elle s'expliqua.

Je regardais juste nos invités présents dans le jardin.

A ces mots, comme par magie, du rose bonbon colora avec délicatesse les pommettes de la lycéenne, qui détourna le regard avec un petit sourire. Sa mère ne parlait pas de véritables invités en chair et en os qui attendaient dans le froid — non. Elle faisait allusion à la petite famille de bonhommes blancs qui y avaient élu domicile, façonnés des doigts de sa fille.

𝐈𝐍𝐒𝐎𝐌𝐍𝐈𝐀𝐐𝐔𝐄𝐒 ,, r. sunaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant