Le paternel se lève du tapis, puis sort du garage. Je me méfie de ce grand gaillard, de lui et de son débardeur noir trop serré sur ses pecs. Dire qu'hier, il était trop bourré pour se tenir debout, et voilà qu'aujourd'hui, il fait une série de squats et d'abdos en transpirant à peine.
- Il fait chaud n'est-ce pas ?
Je lâche mon haltère sous le coup de la surprise, Martine et ses énormes seins, me regardent avec attention au-dessus de mon épaule. J'ai bien failli me faire broyer le petit orteil.
- Mes yeux sont plus haut Yverdon. Qu'elle me susurre. Pas du tout gênée.
- Qu'est-ce que tu fous là ? Je dis en me levant du petit tabouret.
- On m'a dit que tu t'étais fait largué hier.
Je ronge les haltères au fond du garage. La brunette me suit, ses airbags frôlent mon bras.
- C'était simple à deviner, voilà ce qui arrive quand on sort avec une vieille connasse rousse !
Je range le petit tabouret et le tapis du géniteur, puis je commence à refermer la grande porte du garage, mais Martine beaux nichons veut pas me lâcher.
- Malory a toujours été égoïste, tu le sais aussi bien que moi mon chou. Qu'elle minaude, tout en balançant légèrement sa poitrine de gauche à droite, elle est forte pour m'embrouiller et me faire perdre le fil de mes idées. Mais aujourd'hui ça ne sera pas le cas.
- Dégages. Je dis.
D'un coup, elle se met à me carasser du visage à la ceinture avec une sensualité digne d'un film porno, ses lèvres fines et roses me font un grand sourire tandis que ses nibards écrasent mon torse. Je sens mon oiseau grandir dans mon pantalon sous la pression de sa main fine. Ses cheveux sentent bons.
- Malory te manques ? Mais... moi je suis là.
C'est une tentation bien tentée, mais je ne dois pas oublier. Je ne dois pas oublier que le père de Martine est un militaire retraité avec tout un arsenal d'armes à feu dans sa maison, qu'il collectionne les corps empaillés de ses prises de chasse dans son salon, et, qu'il y a trois semaines, la dernière personne qui avait prit du bon temps entre les cuisses de Martine, s'est retrouvée avec les gonades coupées le lendemain. Je ne dois pas oublier qu'il m'a dans son collimateur et que chaque samedi soir, il nous rend visite à la maison.
L'oiseau s'est vite recouché.
- Mon père est en déplacement... tu sais ce que çà veut dire Yverdon ?
L'oiseau s'est de nouveau levé.
Qui suis-je pour refuser l'amour d'une bonne vieille amie ?
- Bonjour Yverdon ! Bonjour Martine !
Le voisin lutte péniblement pour tenir la laisse de Spaghetti qui, est trop heureux de faire sa promenade mensuelle.
Martine me repousse immédiatement, tandis que monsieur chihuahua mexicain attache la laisse à la boîte aux lettres, avant de nous rejoindre. Le teint rouge, et essoufflé, il nous sourit, et demande :
- Comment allez-vous aujourd'hui mes moussaillons ?
- Bien monsieur Winkler, cette fois-ci vous en avez mit du temps avant de rentrer chez vous ! Qu'elle lui sourit, la brune.
Les cils de Martine papillonnent, encore un peu et on pourrait presque l'entendre jouir à travers ses dents trop blanches.
Elle a toujours été comme çà Martine, elle n'a jamais pu cacher son excitation face à un pénis. Mais le bon voisin, il ne le remarque pas, il ne remarque pas le décolleté plongeant de Martine, tout comme il n'a pas remarqué que je tire, depuis un moment, comme un dingue sur mon tee-shirt pour cacher mon érection. Le voisin, il voit que ce qu'il souhaite, le reste n'a pas d'importance.
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Feeling ( En Pause )
قصص عامة"Une ville." "Deux frères." "Une cigarette." "Et un flingue." "Il n'en faut pas plus pour atteindre le plus beau des rêves "