𝐑𝐈𝐒𝐊 ~ Charles Leclerc

𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟏𝟗

Julia

12 octobre 2023

Mes yeux s'ouvrent doucement et s'habituent à la faible luminosité de la chambre. Je suis emmitouflée dans des draps qui ne sont pas les miens et qui sentent étrangement bon.

Je les renifle et profite de cette odeur plus qu'agréable avant de légèrement me relever et d'observer le décor autour de moi.

Je ne reconnais absolument pas où je suis et je dois réfléchir quelques instants pour me remémorer les évènements de la veille. Soudainement, la nuit passée se redessine dans mon esprit par flashs et je comprends que je suis actuellement dans le lit de Charles.

Tout est encore un peu flou, je souviens que j'ai refait encore une fois ce cauchemar qui me hante depuis que cet évènement traumatisant s'est déroulé, je me souviens m'être hissée en dehors du lit et de m'être écrouler sous mon propre poids dans mon salon.

Je vois tous ces moments comme avec un voile bleu devant les yeux, comme quelque chose de mauvais et de traumatique. Pendant que le reste est baigné dans un sentiment de réconfort.

Le moment où Charles est venu me sauver dans l'appartement, quand je suis restée dans ses bras pendant plusieurs minutes, à me vider du reste de mon énergie avant qu'il ne me porte jusqu'à sa voiture et qu'il ne me rassure.

Je n'ai aucun souvenir après celui-là.

Mes pupilles détaillent la chambre, elle est assez sobre. Je suis dans un immense lit qui peut accueillir plusieurs Jaki, une fenêtre avec un volet fermé se trouvent derrière moi. Sur ma gauche se trouve une commode simple blanche et sur ma droite un cadre avec plein de photos.

Deux portes se distinguent sur les murs, une sur le mur face à moi sur ma droite et une deuxième sur le mur de gauche, je n'ai aucune idée d'où elles mènent.

Je m'extrais des draps et remarque un miroir à côté du cadre, j'y observe ma silhouette et remarque mes cheveux totalement en pagaille, mes yeux cernés et mon pyjama bleu nuit, semblable à celui-ci que je portais en Grèce. Je souris en voyant que j'ai gardé mes chaussettes pour dormir. La vue de celles-ci me rappellent la discussion que j'avais eu avec le monégasque.

Avec mes mains j'essaye de remettre mes mèches en place, ce n'est pas parce que je viens de me réveiller que je dois ressembler à rien, surtout si je suis chez lui. J'observe les moments capturés et peut y voir certains visages que je connais, d'autres non.

Je reconnais Charles, évidemment, avec deux autres garçons, je comprends qu'il s'agit d'Arthur et Lorenzo, ses deux frères. Je les vois à un repas de famille avec leurs copines respectives et leur mère.

Sur une autre photo je reconnais Pierre, mais sur ce cliché je pense que les deux doivent avoir une quinzaine. Sur d'autres je peux reconnaître des pilotes de la grille et d'autres amis à Charles, enfin je suppose.

Mais il y a deux photos où je ne reconnais pas les personnes et je n'arrive pas à me faire de suppositions. Une avec un homme qui doit avoir une quarantaine d'années, voir une petite cinquantaine. Le pilote Ferrari est beaucoup plus jeune, mais cet homme n'apparaît sur aucunes autres photo.

Et la deuxième personne est une jeune femme, ses longs cheveux blonds lui tombent au niveau de la poitrine et un sourire éclatant berce le bas de son visage. Elle est blottie dans les bras de Charles, ils sont en présence d'autres personnes que j'ai affilé à des amis de celui-ci.

Je reste sceptique, car il me semble qu'il n'a pas de copine, mais les deux me semblent bien proches pour qu'elle soit une simple cousine. Je me stoppe en me disant que je vais trop loin et que je me retourne le cerveau alors que je ne devrais même pas jeter un coup d'œil à ces photos.