Chapitre 15

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Voici le texte corrigé en tenant compte de l'orthographe, de la grammaire et de la fluidité :

Nous étions rangées en file indienne, prêtes à entrer sur le terrain. J'étais très confiante à l'idée de jouer, surtout après le plan qu'Elisa et moi avions mis en place, je pourrais désormais être détendue face à cette équipe. Nous entrâmes sur le terrain pour nous saluer.

On se plaça sur le terrain, et le coup de sifflet fut donné. Le jeu était intense mais contrôlable. Elisa repoussa plusieurs ballons, tandis que moi, j'effectuais plusieurs percées, mais sans succès.

À la quarantième minute, on me fit une passe décisive, alors que j'étais seule devant le but. Je courus aussi vite que je pus et frappai dans le ballon, qui rencontra les filets. Je courus pour célébrer mon but et fus rejointe par mon équipe. Elisa me porta et me serra dans ses bras. Nous avions oublié qu'il fallait être discrètes, heureusement que Sarah n'était pas sur le terrain.

Le jeu reprit, et cette fois, avant la mi-temps, c'est Marie-Antoinette qui marqua un but. Nous étions super contentes et nous menions deux à zéro. À la mi-temps, je retrouvai Elisa dans les vestiaires, comme toutes les autres joueuses. Nous parlions de cette première mi-temps, qui avait été très satisfaisante. J'ai été félicitée par toute l'équipe pour mon but. Les filles repartirent sur le bord du terrain lorsque Lisa m'attrapa la main pour ne pas que je parte.

— Restons un peu, ça m'a manqué de te parler. Elle me caressait les bras avec ses doigts doux.
— Toi aussi tu m'as manqué, Eli. Je la câlinai.

Sarah

Je sortais de mon vestiaire et allais partir sur la pelouse, lorsque j'entendis deux voix parler, dont une qui me berçait. Je m'approchai de celle-ci, et elles venaient des vestiaires du PSG. Étant très discrète, je m'approchai et écoutai. Elles se câlinaient... Yuna avait donc raison. Je décidai de regarder quand même, sentant la haine monter en moi. Les deux se séparèrent.

— Je t'aime, Victoire, déclara Elisa. Mon cœur loupa un battement.
— Moi aussi, mon cœur, moi aussi, répondit Victoire. Elles se regardaient dans les yeux, quand Elisa prit son visage et l'embrassa, d'abord doucement puis langoureusement. Il semblait que c'était Elisa qui dominait, Victoire se laissant faire. Je détournai le regard, pleine de haine, et repartis sur le terrain, folle de rage.

Elisa

Nous nous séparâmes de ce long et savoureux baiser, nous nous sourîmes et sortîmes comme si de rien n'était. En arrivant sur le terrain, notre rôle de « on se déteste » se réinstalla et nous ne nous échangeâmes plus aucun regard, restant très distantes.

La deuxième mi-temps reprit et Sarah rentra sur le terrain. J'étais confiante, mais je la surveillais quand même. Nous avions la possession du ballon, et plusieurs fois, Victoire essaya de marquer, mais en vain. Je faisais mon boulot de défenseure et dégageais plusieurs ballons.

Victoire

La balle était du côté de notre but, et elle allait bientôt marquer.
« Allez, Elisa, dégage la balle ! »
Elisa galérait à la dégager, je devenais inquiète.
— Elisa ! Dégage la balle vers moi ! Criai-je, sans pouvoir m'en empêcher. Nous étions à la soixante-dixième minute de jeu. Elle leva la tête, entendant ma voix, me sourit et dégagea la balle vers moi. J'étais seule, montant sur le terrain, enfin, il y avait Sarah qui commençait à me rattraper malgré ma vitesse. La traversée était longue, mais je voyais le but se rapprocher. J'allais tirer dans la balle, j'allais frapper, j'allais le faire ! Mais je sentis quelqu'un me faucher violemment, un pied sur mon genou, un coude au niveau de mon ventre, et une main au niveau de ma tête. Ces trois éléments me poussèrent violemment.

PASSION DANS NOTRE PASSION [CORRIGÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant