Monsieur Vladimir Vesper est accusé d'avoir volé le cristal sacré de la famille Dracula, un artefact ancien aux pouvoirs mystérieux. Pendant l'interrogatoire, il se montre provocateur et explique qu'il voulait donner une meilleure utilisation au cri...
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- Monsieur Vladimir Vesper, vous êtes accusé d'avoir volé le cristal de la famille Dracula, déclara le commandant, d'une voix grave qui résonnait dans toute la salle d'interrogatoire.
Je me contentai de sourire, assis nonchalamment sur la chaise en bois dur, mes poignets enchaînés devant moi.
- Ouais, c'est vrai, répondis-je d'un ton détaché, les menottes cliquetant légèrement à chaque mouvement de mes mains. Mais ce n'était pas mon intention, ajoutai-je avec une insouciance feinte.
Le commandant serra les poings de frustration, ses jointures blanchissant sous la pression.
Je laissai échapper un léger rire en voyant la réaction du commandant.
- Faut pas s'énerver, vieux, dis-je avec un sourire narquois. J'ai avoué mes torts, même si, il faut admettre, je voulais quand même ce cristal.
Le commandant se pencha en avant, ses yeux brillants d'une colère contenue.
- Pourquoi l'as-tu volé, Vesper ? Que cherchais-tu vraiment à prouver ? demanda-t-il en gardant son calme, mais sa voix trahissait une pointe d'irritation.
Je haussai les épaules, comme si la réponse était évidente.
- Ce cristal n'est pas un simple bijou, expliquai-je. Il contient un pouvoir ancien, un pouvoir que la famille Dracula n'a jamais su utiliser correctement. Moi, je voulais juste... lui donner une meilleure utilité.
Le commandant frappa la table du poing, faisant sauter le dossier devant lui.
- Tu joues avec le feu, Vesper ! Tu sais ce que ce cristal représente. Ce n'est pas un jouet pour les voleurs dans ton genre. Tu es en train de déclencher quelque chose que tu ne peux pas contrôler.
Je levai les yeux, mon expression devenant soudainement sérieuse.
- Peut-être que c'est exactement ce dont ce monde a besoin, murmurai-je. Un peu de chaos pour secouer les choses.
Le commandant se leva brusquement de sa chaise, ses yeux rivés sur moi.
- Tu vas regretter ces paroles, Vesper. Le conseil des vampires ne prendra pas cette affaire à la légère. Prépare-toi à faire face à des conséquences que tu n'as jamais imaginées.
Je me contentai de sourire. Les menottes me serraient les poignets, mais je sentais déjà l'excitation du défi à venir.
- Alors, qu'ils viennent, répondis-je calmement. J'ai hâte de voir ce qu'ils ont à offrir.
La porte de la salle s'ouvrit lentement avec un grincement sinistre, et le juge fit son entrée. Il portait une longue cape noire brodée d'or et un médaillon en argent en forme de chauve-souris qui brillait faiblement à la lueur des chandeliers. Son visage était masqué par une capuche, ne laissant paraître que ses yeux rouges perçants. Son entrée imposa immédiatement le silence dans la salle. Tous les regards se tournèrent vers lui, y compris le mien.
