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Deux semaines étaient passées depuis cet altercation, depuis ce jour, l'homme se nommant «𝘏𝘢𝘳𝘶𝘤𝘩𝘪𝘺𝘰 𝘈𝘬𝘢𝘴𝘩𝘪» n'est plus revenue.
Pas qu'il me manque, loin de là. Je ne m'attache jamais à mes clients. Mais, il faut avouer que les sensations qu'il m'a envoyé sans même me toucher ont marqué mon esprit.
𝐋𝐄 𝐏𝐋𝐀𝐈𝐒𝐈𝐑 que j'ai ressentis ce jour là, jamais aucune personne ne me l'a fait découvrir. Je ne l'ai ressentis que durant une vingtaine de minutes, mais j'étais prête à faire durer cette 𝐄𝐗𝐂𝐈𝐓𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 qui ne cessait de grandire en moi.
Havana — Hé Amira. M'interpelle Havana, l'une des mes collègues de travail, pendant qu'elle s'occupait de balayer le sol.
Il était vingt heures et demie, soit deux heures avant l'ouverture, et nous étions entrain de nettoyer l'intérieur de la boîte de nuit, accompagné d'un léger fond de musique pour nous motiver.
Et bien évidemment, la musique était vraiment nul. C'est normal, c'est elle qui l'a choisi. Il n'y avait aucun rythme entraînant. Ça me donnait presque envie de me noyer avec l'eau que nous avons préparé pour nettoyer le sol.
— Je me tourne vers elle lorsque j'entendis mon prénom sortir de sa bouche. Ouais y'a quoi ? L'interrogeai-je, mais avant qu'elle ne puisse continuer, je la coupe. Si c'est au sujet de ton gilet, oui, c'est moi mais faut me comprendre.. de toute façon tu ressemblais à Susan Mayer avec ton vieux gilet là, il est tellement long qu'il fait le balai par terre... Lui expliquai-je en nettoyant les tables rondes à l'aide de mon éponge.
Havana — Ses sourcils se froncent durant mes explications. Attends, t'as fait quoi avec mon gilet ? Me questionne-t-elle perdue, en se sachant pas pourquoi son gilet était dans la conversation.
— L'un de mes sourcils se arque. Bah j'ai rien fait du tout avec ton gilet, pourquoi tu me demandes ça ? Je faisais mine de ne pas comprendre où elle en voulait en venir, alors que j'ai clairement recuré les sanitaires avec, en voyant qu'il n'y avait plus de brosse-à-toilette. Bref, pourquoi tu m'as appelé ? Detournai-je le sujet avant qu'on ne me mette dans la sauce.
Havana — Elle ne s'attarde pas sur cette conversation, en voyant que j'allais nier chaque fait qu'elle allait me reprocher. De toute façon moi aussi je l'aimais pas.. souffla-t-elle. Mais sinon tu savais que la boîte allait être racheter ? M'interroge-t-elle, choquée de la nouvelle.
— Ouais je l'ai su il y à quelques semaines. Répliquai-je en mettant les chaises sur les tables pour faciliter la tâche de Havana. Mais je ne sais pas pourquoi.
Havana — Bah déjà elle était indépendante à la base. En voyant mon regard, elle comprit que je n'en savais rien. Attends tu le savais pas ? Me demande-t-elle abasourdie.
