chapitre 4

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----- BIENVENUE TRES CHÈRE LECTEURS------

JE VOUS INVITE A VENIR VOYAGER DANS CETTE OEUVRE , OU LE TEMPS , L AMOUR , ET L ESPACE SONT UN .......

BONNE LECTURE A VOUS,

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** Chapitre 4***

**Fatigué par cette épuisante journée, Ramuel se jeta sur son lit et ferma les yeux, prêt à visiter Irie, la belle statue de rêve qui hantait Orphée. Dans son esprit, il s'évadait vers un autre monde.**

(14eme siècle)

Les rues étaient bondées de monde. Certains réclamaient leur monnaie, d'autres crachaient par terre ; ailleurs, on se parlait, tandis qu'ici, on vantait les louanges de marchandises dont la réalité était souvent bien différente. Les marchands de la place de Port-Louis étaient devenus des maîtres dans l'art du commerce, animant cet endroit avec toutes sortes de bruits et d'agitation.


Phares passait le plus clair de son temps sur cette place à guetter le moindre produit sur les sols boueux et crasseux ; c'était là qu'il trouvait sa pitance du jour. Chassé par les marchands avares et les chiens de garde, il devait lutter pour son pain avec les chats et les rats qui rôdaient comme lui.


Malgré ce train de vie peu glorieux, Phares rayonnait d'un sourire radieux. Ses cheveux blonds, légèrement ébouriffés, captaient la lumière du soleil couchant, tandis que ses yeux pétillants reflétaient une curiosité indéfectible pour le monde qui l'entourait. Sa peau bronzée par le temps passé à errer sous le ciel ouvert témoignait d'une force tranquille. Il avait l'allure d'un jeune héros des temps modernes, toujours prêt à affronter l'adversité avec une insouciance contagieuse.

Son esprit vif et ses observations aiguisées faisaient de lui un véritable connaisseur des petites histoires qui se jouaient autour de lui. Les gens l'appréciaient non seulement pour sa bonne humeur mais aussi pour sa capacité à voir la beauté même dans les moments les plus sombres.

Phares, le roi des rues, attirait les autres enfants du quartier par son charme et sa joie de vivre. Malgré ses haillons et les marques sur sa peau, son talent naturel illuminait son entourage. Il inspirait la vie et le bien-être, transformant chaque moment en une célébration.

Malgré les luttes quotidiennes pour remplir son ventre, il ne se laissait pas abattre par sa condition. Loin de se décourager, il avait choisi de s’accrocher à l’espoir, refusant d’abandonner face aux défis de la vie. Résidant à l’arrière de l’orphelinat de Mlle St Marie Rose, il bénéficiait d’un toit, et cela lui suffisait au fond.


Phares adorait se mêler à la foule sur la place principale. La présence des passants lui offrait un sentiment de réconfort, et il s’y était rapidement habitué. Intelligent et curieux, il savait lire et écrire—un véritable luxe pour un enfant de son milieu. Comment avait-il appris ? Lors d’une fouille parmi les vestiges des nobles de Port-Louis, il avait découvert des manuels scolaires anciens qui lui avaient ouvert un monde de connaissances.


Il aimait observer les enfants riches lors de leurs répétitions et en les imitant jour après jour, il avait appris à manier la plume avec habileté. Leader naturel parmi les jeunes du village, il ne manquait jamais une occasion de jouer ou de se chamailler avec eux.

Cependant, ce jour-là, alors qu’il errait dans les rues, un surveillant lui infligea une correction qui raviva en lui des souvenirs douloureux. Phares commença à s’inquiéter et à se morfondre sur sa vie misérable. Se couvrant le visage avec ses cuisses dans une posture défensive, il chercha une échappatoire. C’est alors qu’il leva les yeux vers la fontaine…

La fontaine, au cœur de la place principale, était un véritable joyau qui captivait quiconque posait les yeux sur elle. Ses eaux cristallines jaillissaient avec grâce, créant des éclats de lumière qui dansaient sous les rayons du soleil. Les sculptures finement ciselées en marbre blanc entouraient le bassin, représentant des figures mythologiques qui semblaient prendre vie au gré des gouttes d’eau scintillantes. Des fleurs colorées bordaient la fontaine, ajoutant une touche de fraîcheur et un parfum délicat à l’air ambiant.

Les enfants du quartier s’y rassemblaient souvent pour jouer ; leurs rires résonnaient comme une mélodie joyeuse. Phares, en cette journée particulière, observait la fontaine avec une admiration mêlée de mélancolie. Il voyait en elle un symbole de beauté et d’espoir contrastant avec les ombres de son existence. L’eau qui jaillissait semblait lui murmurer des promesses de jours meilleurs, lui rappelant que même dans les moments les plus sombres, il y avait encore de la lumière à trouver.

Alors qu’il se perdait dans cette contemplation, il sentit un souffle d’air frais caresser son visage. Les éclaboussures d’eau jouaient sur sa peau, lui offrant une sensation réconfortante. Dans ce moment suspendu, Phares se laissa emporter par ses pensées : il rêvait d’un avenir où il pourrait échapper à la misère qui l’entourait ; un avenir où il serait libre comme l’eau de la fontaine—capable de couler et d’explorer sans entrave...



--- fin du chapitre 4 ---


Bonjour chère lecteur je sais que pour un premier chapitre c est court mais , je vous invite à continuer la lecture.... n'oubliez pas de laisser un commentaire et bisous bisous bye
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