CHAPITRE TREIZE - Fin.

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L'installation de l'antenne a pris plusieurs jours

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L'installation de l'antenne a pris plusieurs jours. C'était une idée un peu folle, et je voyais bien que le chef Styles n'était pas enchanté à l'idée de bouleverser encore plus leur hameau avec cette technologie moderne. Mais il a tenu sa promesse, et aujourd'hui, tout est enfin prêt. Un bêta venu de l'extérieur, un homme discret et efficace, a supervisé l'installation. Il m'a expliqué le fonctionnement des prises, comment maintenir le réseau, et finalement, tout est opérationnel.

J'ai discuté longuement avec ce bêta pendant qu'il faisait son travail. Il vient de la ville, et parfois, il m'évoque des souvenirs de la vie que j'ai laissée derrière moi. C'est agréable de parler avec quelqu'un qui connaît cette vie. Nous avons échangé quelques anecdotes, et cela m'a permis de me rappeler que, malgré tout, je ne suis pas complètement coupé du reste du monde.

Après l'installation, mes parents sont venus me dire au revoir. Leur départ approche et, malgré leur sourire, je sens la tristesse dans leurs yeux. Nous savons tous que leur visite ne pouvait durer éternellement. Ils ont leur propre vie, leur propre monde qui les attend dehors.

« Tu es sûr que ça ira ? » me demande ma mère, sa voix légèrement tremblante.

Je hoche la tête en souriant, même si une partie de moi a envie de leur demander de rester un peu plus longtemps. Mais je sais que ce n'est pas possible. Ils ont leurs emplois, leurs responsabilités, et même s'ils m'aiment, ils ne se voient pas vivre ici, dans un monde si différent du leur.

« Ne t'inquiète pas, » je leur dis. « Je viendrai dans un mois, comme prévu. On se reverra bientôt. »

Mon père pose une main réconfortante sur mon épaule.

« C'est une sacrée aventure que tu vis ici, Louis, » dit-il. « Prends soin de toi. »

« Et de Harry et..., » ajoute ma mère avec un clin d'œil complice en fixant mon ventre.

Je ris doucement, les serrant dans mes bras une dernière fois avant de les regarder monter dans le transport qui les ramènera à la ville. Je les regarde s'éloigner, un pincement au cœur, mais aussi une étrange sensation de paix. Ici, en réalité, je me sens à ma place.

Plus tard dans la journée, je montre à Harry et sa sœur Gemma, son mari et Luccia, comment utiliser mon téléphone. Ils sont fascinés par cet appareil qui semble si étrange et si puissant à leurs yeux. Je leur explique comment passer des appels vidéo, envoyer des messages, prendre des photos. Gemma est particulièrement curieuse. Elle ne cesse de prendre des photos avec le téléphone, capturant chaque moment, chaque sourire, comme si elle voulait immortaliser tout ce qu'elle découvre.

« C'est incroyable, » dit-elle en regardant l'écran scintiller. «On peut vraiment faire tout ça avec un simple objet ? »

Je ris doucement.

« Oui, et bien plus encore, » je lui réponds. « Il suffit juste de savoir s'en servir. »

Harry, lui, est un peu plus réticent face à la technologie, mais il s'adapte vite. Au fil des semaines, il commence à connaître mes amis grâce aux appels vidéo que nous passons. Il a déjà parlé plusieurs fois à Liam et Naël, et même si la barrière culturelle est forte, ils s'entendent bien. Naël trouve la situation fascinante, et Liam, toujours aussi curieux, pose des tas de questions sur les Vulkarians, leur mode de vie, leur culture. Harry semble apprécier ces échanges, même s'il reste parfois un peu distant.

VULKARIANS {L.S} short storyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant