erenyeager x femoc!
Enora, une ancienne chanteuse qui s'est fait une place dans le monde de la musique soudainement grâce à son style remarquable, de la soul mélangé avec du r&b, a décidé mettre fin à sa carrière.
Malgrés qu'elle ait mit fin à sa ca...
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Ana allait enfin reprendre la parole, mais je l'interrompis brusquement en levant la main pour lui faire signe de patienter.
— Attends deux secondes, dis-je, les sourcils froncés devant une ligne du document. Pourquoi est-ce qu'on me demande ça alors que… Tu le crois, ça ?
Je me mis à fouiller frénétiquement dans mes tiroirs, cherchant un autre document pour vérifier une information. Mon esprit était entièrement absorbé par ce détail administratif, au point de ne pas remarquer le silence pesant qui s’installait dans la pièce.
Ana se leva lentement de sa chaise. Elle me regarda un instant, espérant que je réagirais, mais voyant que je restais concentré sur mes papiers, elle soupira doucement et se dirigea vers la porte.
Je continuai à parler, sans même me rendre compte qu'elle partait.
— Non, sérieusement, c'est n'importe quoi… Pourquoi compliquent-ils les choses à ce point ?
Le silence qui suivit ma question ne me parut étrange que quelques secondes plus tard. Je relevai enfin la tête de mes papiers.
— Ana ?
Mais elle était déjà partie.
— Super, Erwin, vraiment super…
Je continuai à fouiller dans les tiroirs, agité, mes pensées se mélangeant.
— Ana était là pour discuter, et voilà comment tu la laisses partir. Excellent. Maintenant, je dois encore perdre du temps à retrouver ce foutu document.
Je secouai la tête, frustré par ma propre distraction, et continuai à chercher.
— Génial, maintenant je dois m'excuser et la convaincre de revenir. Super.
Je me levai enfin de ma chaise, résolu à rattraper Ana avant qu’elle ne parte complètement. J’ouvris la porte de mon bureau et sortis rapidement, suivant les bruits de pas qui s’éloignaient.
En la trouvant près de la fenêtre du salon, observant le jardin, je me sentis un peu soulagé.
— Ana, attends, lançai-je en m'approchant d'elle.
Elle se tourna lentement vers moi, son visage marquant encore une trace de frustration.
— Je suis désolé, je me suis laissé distraire. C’est important pour moi que tu sois là. Tu veux bien revenir discuter avec moi ?
Elle me regarda, visiblement encore contrariée.
— Erwin, je comprends que tu sois occupé, mais quand on se parle, j'aimerais vraiment que tu m'écoutes. Ce n'est pas la première fois que ça arrive.
