chapitre 14 😣

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PDV KATSUKI :

Cette nuit là je n'ai pas su dormir, je n'ai fait que me retourner en ressassant notre dispute et cet ultimatum...

J'ai imaginé tout les scénarios possibles, rejouer tout les événements passés dont je me souviens, pour voir mes erreurs et savoir quoi faire...

Je peux pas perdre Eijiro, j'y arriverai pas, et j'angoisse à l'idée de le perdre...

Mais en parallèle si j'arrête avec Ochaco, je perd tout espoir d'être hétéro et de rendre fière ma mère.

Et putain que j'ai besoin de ça, qu'elle me regarde simplement avec affection, qu'elle me prenne dans ses bras quand je vais pas bien, comme là maintenant, où seulement qu'elle me souri...

Je demande seulement à avoir ne serait-ce qu'une petite affection de sa part, rien qu'une fois...

C'est tout, et ça Eiji ne peut me l'apporter... au contraire il risque de m'en éloigné.

Et ça me déchire parce que j'ai besoin de lui, de ses bras, de son odeur, de sa peau...

J'ai besoin de tout ces petits gestes, ces regard et ses sourire, j'ai besoin de tout ça pour exister.

Il m'a rendu dépendant sans le vouloir, il m'est vital.

Déjà rien que de le tenir un peu éloigné, j'ai l'impression d'être privé d'oxygène alors l'oublier et ne plus l'avoir près de moi dutout comme si c'était un inconnu c'est pas possible.

Il a raison, je dois mettre un terme à ma relation avec Ochaco, mais comment ?

Je lui ai dit que je lui laissait sa chance, j'aurais jamais dû accepter.

○●○●○●○

On est en cours et malgré toute la volonté que je met impossible de suivre mon cerveau pense trop, et putain que je déteste quand je pense dans tout les sens, sans rien vraiment comprendre et que je pars dans une crise d'angoisse.

Une boule dans la gorge, l'air qui passe me fait un mal de chien, mes mains moites me répugne, la sueur froide dans mon dos et ma nuque me raidit.

Le même scénario se répète sans cesse dans ma tête.

Encore et encore.

Et si ça se passait comme ça, si je quittais Ochaco mais qu'au final, Eiji se rend compte que j'en vaut pas la peine, que je suis impossible à aimer et à vivre, qu'il m'abandonne.

Et ça se répète dans ma tête.

C'est la sonnerie de fin de cours qui me sort de ma trans, je tourne la tête vers Eiji mais il n'est plus là, je dois lui parler.

Avant même de pouvoir partir de ma place Ochaco débarque et vient m'enlacer, je me crispe et la repousse gentiment, je veux pas qu'on me touche, je suis pas bien, je dois trouver Eiji.

Moi-"Désolé, il faut que je règle un truc, on se voit tout à l'heure"

Je me dépêche de partir laissant Ochaco dans l'incompréhension.

[Kiribaku]Apprendre à être aiméOù les histoires vivent. Découvrez maintenant