[Kiribaku]Apprendre à être aimé

Chapitre 4 👽

PDV KATSUKI :

Quelques semaines ont passé depuis le début de l'année et à ma grande surprise j'ai réussi à me faire des amis, enfin je crois... mais peut-être que je me trompe et qu'ils vont eux aussi m'abandonner et m'humilier...

Enfin bref il faut pas que je pense à ça, je me dois de profiter du peu que l'on m'accorde avant que cela disparaissent.

Je dois profiter le temps qu'ils sont là, et qu'il ont envie d'être avec moi avant qu'il ne se rendent compte que je ne le mérite pas.

Et j'ai pas envie que nos amitiés cesse, surtout avec la tête d'ortie, je me sens bien avec.

Par contre sa pote Mina, me déteste, je sais pas pourquoi, peut-être qu'elle sait que j'en vaut pas la peine. Shity Hair dit que c'est parce qu'elle me connaît pas et qu'elle juge par rapport à son premier ressenti.

Enfin bref ce n'est pas important, il est 5h du mat et ça fait déjà plus 1h que je suis réveillé, impossible de me rendormir, je réfléchis trop et j'arrive pas à m'arrêter.

Je décide de me lever et de me diriger vers la cuisine car oui pour mon plus grand bonheur on a accès au cuisine à l'internat.

Je me sens déprimé et angoissé, je n'ai pas faim mais pourtant j'ai juste envie de manger encore et encore.

Je veux quelque chose de sucré, j'ai besoin de ça.

Arrivé dans la cuisine je cherche dans les placards et je trouve de quoi faire des crêpes, je m'attele donc à les faire après avoir avalé 2 voir 3 kinder.

Je sais pas pourquoi mais là maintenant ça me fait du bien de manger.

Mon casque autour de mon cou joue une légère musique, ou plutôt une playlist, cette fois c'est du Ben Mazué qui défile, cet artiste a le dont de me mettre dans un état second comme déconnecté, comme une pause dans le temps.

Les crêpes se faisaient petit à petit, tout en en mangeant au fur et à mesure et alors que j'allais avoir fini tout ma pâte, 6h du mat approchait et quelqu'un d'autre descendit des chambre pour se retrouver dans la cuisine.

Mina.

Je sais pas pourquoi mais à sa vue c'est comme si le poids de l'air avait doublé, et un nœuds c'était formé au creux de mes entrailles.

Mais elle ne dit rien, elle vient s'assoir sur la table en hauteur, juste en face de moi.

Elle avait l'air fatigué et mal.

Sans que je ne puisse les retenir ces quelques mots franchir mes lèvres.

Moi-"Ça va ? T'as besoin de parler ?"

Elle releva immédiatement la tête vers moi, étonnée.

Son regard me scruta pendant une longue minute cherchant si je suis sérieux ou non.

Mina-"Pouquoi tu me demande ça ? En quoi ça t'intéresse ? Que ce soit clair, abandonne tout suite je ne serai pas une de tes conquêtes."