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Je me réveille prend une douche et m'habille

Je me réveille prend une douche et m'habille

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Je descend en courant

Je descends du taxi après avoir payé, mes pas suivant instinctivement ceux de Deven. Il entre dans un restaurant au luxe indécent. Je le regarde à peine et pénètre à mon tour dans l'établissement.

L'intérieur est aussi impressionnant que les prix affichés sur la carte que je saisis d'un geste discret après m'être installée à la table juste derrière lui. À ces tarifs-là, ce n'est pas un simple repas qu'on commande, mais une expérience divine, comme si chaque plat avait été béni par des anges eux-mêmes. J'espère sincèrement qu'à ce prix-là, on a l'impression de goûter aux nuages.

Je sors de mes pensées en entendant la voix de Deven. Une femme lui répond.

Intriguée, j'écoute attentivement.

Deven : Les transactions ont été faites.

Elle : Ça commençait à prendre du temps... J'avoue que je commençais à m'inquiéter.

Deven : Si tu n'as laissé aucune trace, il n'y a pas de quoi s'inquiéter.

Elle : Je te rappelle qu'il s'agit de mon mari. L'homme avec qui je m'endors et me réveille chaque jour. Alors, s'il venait à suspecter ne serait-ce qu'une seconde les affaires frauduleuses que nous avons menées, crois-moi, il y aurait de quoi s'inquiéter.

Deven : N'est-ce pas justement ton mari ? Je suis sûr que tu sauras faire en sorte qu'il continue de te faire confiance... s'il ne le fait pas déjà.

Elle : Oh, il me fait confiance. Mais mon cher mari, dès qu'il s'agit de ses finances, a un œil de lynx.

Deven : On dirait que c'est seulement ses finances qui l'intéressent.

Elle : Heureusement qu'il ne se mêle pas de mes petites affaires.

Deven : Plutôt de nos petites affaires, tu veux dire.

Elle : Effectivement. Tout ce qui se passe sous ma culotte ne semble pas le préoccuper.

Deven : Ce qui t'a amenée jusqu'à moi.

Elle : Il faut croire que tu sais parfaitement t'occuper de ce qui se passe sous ma petite culotte... alors encore heureux.

Ils éclatent de rire.

Moi, en revanche, je reste figée, choquée par l'échange que je viens d'entendre.

C'est à ce moment précis qu'un serveur s'approche de moi. Il me toise d'un regard suspicieux. Pas étonnant : à mille kilomètres à la ronde, il est évident que je n'ai même pas les moyens de commander une bouteille d'eau ici.

Serveur : Avez-vous fait votre choix, madame ?

Je me racle la gorge, hésitante.

Au même moment, un bruit de chaise me fait sursauter. Je tourne la tête et aperçois Deven, accompagné de la jeune femme, quitter le restaurant.

Le carbone:  𝑩𝒍𝒐𝒐𝒅 𝒗𝒆𝒏𝒐𝒎Où les histoires vivent. Découvrez maintenant