Chapitre 35 - Partie 2

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PDV de Stephen :

Le dîner se passa à merveille. Il était l'heure de passer à la suite. Nous retournons à l'hôtel et arrivés sur place j'embrasse Bella tendrement. Je l'emmène avec moi sur le lit et c'est à ce moment que ça dégénère.

—Stephen ne m'en veut pas mais je ne peux pas... Je refuse... dit-elle en détournant la tête
—Attends là, je comprends plus! Tu ne veux pas le faire ou tu ne peux pas ? Demandais-je
—Les deux...
—C'est hallucinant!? Je n'en reviens pas!
—J'ai le droit de refuser je te signale! Je n'ai pas envie point! On ne va quand même pas se disputer!
—C'est la meilleure! On ne va pas se disputer ? Si on va se disputer! Je te signale que tu es tombée enceinte que tu ne m'as même pas demandé mon avis! Tu me laisse te sauter, alors qu'on était complément bourrés! Et en plus de ça tu me le reproche?!
—Tu veux que je te dise quoi ? Tu veux que je te dise que lorsque je me suis réveillée après ce qui c'était passé cette nuit-là, c'était le trou moi, que je ne me souvenais plus de rien! Tu veux que je te dise que je n'étais pas moi même ce soir là ? Que je voulais qu'il ne se passe rien! Tu veux que je dise quoi d'autre?! Que lorsque je me suis réveillée, on m'a littéralement larguée la gueule que j'étais enceinte! Tu veux que je te dise que je ne veux pas cet enfant! C'EST ÇA QUE TU VEUX ENTENDRE ? TU VEUX M'ENTENDRE DIRE QUE JE VEUX FAIRE ADOPTER CET ENFANT ? C'EST ÇA?!
—En fait tu es une allumeuse! C'est tout ce que tu es! Tu me fais un gosse dans le dos et après tu n'es pas capable d'assumer! Dis-je en lui criant presque dessus! En fait tu es une salope! Je comprends mieux pourquoi ton ex t'a lâché!

Elle sortit de la pièce en claquant la porte. Furieux que je fusse, je la laisse partir et lui ordonne de dégager alors qu'elle était déjà partie. Non mais pour qui se prend elle celle-là?! Elle a cru que j'étais à sa disposition ou quoi?! Je suis là pour elle, à m'occuper de sa sœur, d'attendre qu'elle se réveille, de l'emmener en week-end et elle me repousse?!

Je vivais très mal se qu'elle venait de faire. Alors je pris mon porte monnaie et je descendis dans un bar bien décider à profiter de ma soirée. Arrivé sur place, j'offris un verre à une jeune et belle demoiselle. Je commence à la draguer puis l'embrasse. Une fois deux fois, trois fois. Jusqu'à l'emmener jusqu'à la porte de ma chambre. Au moment où j'allais la faire rentrer, j'eu un déclic. Je ne dois pas faire cela. Ce n'est pas correct.

—J'ai fais une connerie. Excuse-moi mais on n'ira pas plus loin. J'en ai déjà trop fait. dis-je à l'inconnue que j'allais sauter.
—Pff!

Elle répartit au bar tandis que moi je décide d'aller chercher Bella.

PDV d'Isabella :

Cela fait trois quart d'heure que je marche sans savoir où je vais. En réalité je crois que les propos de Stephen m'ont tellement blessée que je crois que je ne reviendrai pas.... Comment vous dire ... C'est peut-être le père de mon enfant sauf qu'il y a des limites à ne pas dépasser... Je ne sais pas quoi faire... Peut-être bien que je devrais faire le point sur la situation... Peut être bien que je devrais ralentir... Peut être bien que j'y suis allée un peu fort... Mais merde je me sens déjà assez mal comme ça... Si en plus il s'amuse à jouer avec mes nerfs et ma santé en me balançant des saloperies à la figure rien n'y fait... Je crois qu'on a besoin d'un break... Enfin je crois que c'est plus moi... Je ne sais pas mais je n'arrive pas à savoir qui il est... J'arrive plus à savoir... C'est comme si c'était devenu quelqu'un d'autre... Mais qu'est ce qui s'est passé pendant 3 mois?! Il n'a quand même pas changé à ce point là ?!

Lorsque je m'arrête, je m'assois sur un autre banc. Je prends mon téléphone et le fixe... J'ai besoin de parler à quelqu'un mais je crois qu'il est temps que je me débrouille seule... Il est temps que j'agisse en adulte!

Je reste quelques minutes de plus sur le banc et finis par ranger mon téléphone. Je repris ma route et continue à vagabonder dans les rues de New York. Sans m'en rendre compte, j'ai atterri à la gare routière.

Je me dirige à l'intérieur pour me mettre au chaud. Je vois des passants défilaient sous mes yeux. Je suis assise à attendre je ne sais pas trop quoi... Peut être que je devrais réfléchir à deux fois avant de faire une connerie.

Je me lève et pars au guichet. Je m'arrête et regarde le guichetier.
—Bonsoir monsieur, j'aimerai prendre un billet pour Chicago s'il vous plaît, dis-je à l'homme qui était derrière la vitre.

Ce dernier s'exécuta. Une fois que j'eus payé le billet je me dirige vers le terminal. Le bus est encore en arrêt.

Je prends mon téléphone et envoie le message suivant au Stephen : " Je ne supporte plus la situation, elle devient invivable... J'ai l'impression que je fais tout de travers... J'ai l'impression que rien ne va plus entre nous... J'aimerai tellement savoir ce qui t'arrive... Parce que je ne te reconnais plus... Je ne sais plus qui est... J'ai décidé de partir... Partir pour Chicago... Si tu ne tiens ne serait-ce qu'à moi... Dépêche toi de venir me trouver à la gare routière avant que le car ne parte...". Après l'avoir tapé, je l'envoie et attends une réponse

PDV de Stephen :

Je cherche Bella dans le froid lorsque je reçois son message. Je ne suis pas loin de la gare alors je tape un sprint. Je cours le plus vite que possible.
Lorsque j'arrive à la gare, je fonce demander au guichet où se trouve et surtout si le bus direction Chicago est toujours ici. Je suis essoufflé comme jamais je ne l'ai été. On aurait dit que je venais de faire un marathon alors que j'avais couru que 10 minutes.

Lorsque j'arrive à l'arrêt de bus, le bus était en train de partir. Je lui courus après lorsque je reçus un second message de Bella.

" Merci d'être venu, mais j'ai décidé de partir quand même. Je ne me sens pas bien, j'ai besoin de temps. Je partirai le temps qu'il faut chez un ami. Je suis désolée mais on a besoin de faire un break, j'en ai besoin. A bientôt. "

À la réception de ce message, je tombe de haut. C'est la première fois que je regrettais autant mes paroles. J'étais effondré. Je regarde partir le bus puis colla mon poing dans le mur.

Le Fantôme de Notre Passé [REPUBLICATION]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant