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Passer
Point de vue Athène|14 ans|
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0 septembre


Père sort de ma chambre les sourcils froncé et la mâchoire contracter. Je ne comprends pas. Je lui est juste parler d'un premier amour éphémère. Pour un jeune de 14 ans n'est-ce pas normal de tomber amoureux pour la première fois? Avoir les joue qui chauffe quand tu vois cette personne, les papillons dans le ventre, l'envie de toujours être avec cette personne et vouloir toucher toute les parcelles de sa peau.

Je parlais d'un garçon qui était arrivé dans ma classe il y a deux ans. Je lui disais que je voulais rester avec celui-ci. Que je voulait tout savoir de lui même les plus petites choses. À force de penser à lui, son odeur de fleurs me revient se loger dans mes narines.

Mon père avait commencé à crier à tue-tête pour me faire taire quand je lui ai parler d'un sentiment inconnu au fond de moi. Un quelque chose qui me réchauffait le coeur. Qui le fait vaciller dans tout les sens possible.

- Athène vient ici! Me cris mon père du salon.

J'y retrouve mon père, sa femme et ce garçon qui est mon petit frère. On a 2 ans de différence. Je suis l'aîné de la famille. Je m'approche finalement de celui qui m'a interpellé. Je me pose face à lui en attendant qu'il me souffle une parole. A la place d'un simple mot il me gifle. Le côté de mon visage me chauffe déjà. Je sens la chaleur y monté. Ma joue doit être rosé après le coup qu'il m'a infligé. La copine de mon père ne dit rien par rapport au geste de son mari. Elle a même un sourir accroché au lèvres. Quant à mon frère il regarde les parents avec questionnement. Il ne comprends pas se qu'il se passe, tout comme moi.

Élie, mon frère, me lance un regard interrogateur. Je lui sourit en guise de réponse. Je ne veux pas qu'il soit inquiet. D'un signe de la main je lui demande de se boucher les oreilles et de se mettre dos à la situation. Suite à ça, mon géniteur me foudroie d'un regard noir. Sa main revient se loger sur mon visage à une vitesse fulgurante. Mon souffle est coupé pendant quelques secondes après le coup à ma mâchoire. Elle me fait tellement mal. Je viens la prendre entre mes doigts pour essayer de soutenir la douleur. J'ai l'impression que le bas de mon visage va tomber.

Je regarde mon père avant de lui poser la question qui me trotte dans la tête depuis le premier coup.

- Père, pourquoi êtes-vous en rogne? J'ai fais quelque chose de mal?

Il plonge ses yeux dans les miens. Ils sont pleins de haine et de désespoir à mon égard.

- Je t'interdit de revoir ce garçon. Je ne peux pas accepter que mon fils soit gay.

Il m'a répondu avec une froideur qui me glaça le sang instantanément.

- Mais père! Pourquoi voulez-vous me priver de lui? Demandais-je les larmes au yeux.

- Il ne va rien t'apporter de bien dans ta vie.

Ma vision devient flou. L'entendre dire ces mots blessent par rapport à mon premier amour me brise de l'intérieur. Éléo ne mérite pas des paroles pareil. Il est tellement incroyable et gentil. Je ne peux pas le laisser tomber simplement pour l'ego de mon père.

- Paméla, occupe toi de lui et ne le laisse pas sortir de sa chambre avant demain, ordonne-t-il à une servante.

Elle s'exécute sur le champ. Elle met sa main sur mon épaule droite pour m'inciter à rejouindre ma chambre. Je monte les long escaliers centrale du manoir pour me rendre à mon point donné. J'y entre suivi de la servante envoyé par mon père. Je n'y prête pas attention et je vais me placer sur mon lit coller dans le milieu du mur du fond. Il ne prend pas grand place. Mon bureau et ma bibliothèque en prend cinq fois plus, ainsi que mon garde-robe.

Paméla vient se poser à mes côtés. Elle est plus présente que ma propre mère pour moi. Elle sait déjà qui est Éléo et ce que je ressens pour lui depuis quelques temps. Sa main est à présent sur ma cuisse. Elle la flatte de son pouce pour me montrer qu'elle est là. Un sourire forcer se dessine sur mes lèvres. Ma porte de chambre s'ouvrent soudainement pour y laisser apparaître Élie. Quand il voit mon visage son regard est à présent livide de sens. Il approche de moi avec une boîte de soins à la main. Mon petit frère la dépose sur mon lit avant de me prendre dans ses bras. La chaleur de son corps au miens me donne l'envie de pleurer toute l'eau se trouvant en moi. Ses jolie cheveux blond me chatouille le cou. Il soulève sa tête pour me faire face. Des larmes chaudes se déverse sur ses joues. Il est mignon à croquer. Je viens le câliner un peu plus fort pour le rassuré. D'une main frêle je fais disparaître les larmes de ses yeux bleu pâle. Il me transperce pour venir réchauffer mon coeur brisé par le même hommes qui nous a créé.

Ma mère a divorcer mon père deux mois après ma naissance. Il la battait et détruisait mentalement a chaque occasion qu'il avait de le faire. Elle voulait ma garde, mais son ex mari ne voulait pas la laisser me prendre. Il l'a emmené dans un procès. Elle la lamentablement perdu. Ma mère n'avait pas l'argent pour avoir un bon avocat pour l'aider à avoir ma garde complète. Mon père a donc pus me garder au près de lui. Ce que j'ai toujours détester. J'ai revue la femme qui m'avait mis au monde à l'âge de mes huit ans. Elle m'a tout expliqué et c'est le pourquoi je me rappelle toujours de l'histoire. Quand je n'avais que un an et quelques mois, la mère de Élie tombat enceinte. Ils n'étaient pas très ravie de la venue de celui-ci dans leur vie parfaite, mais pour ne pas gâcher leur réputation au saint de la famille ils le garda. Neufs mois plus tard Mon petit frère arriva dans ma vie. J'ai eu deux ans, trois mois avant sa naissance. La deuxième ex femme de notre géniteur la abandonné un bébé dans les bras. Les servantes se sont occupés de lui et de moi jusqu'à aujourd'hui.

Père a eu six femmes au total sans compter toute les femmes avec qui il a couché. La sixième est encore à ses côtés. Les cinq autres ont fuis après les coups à la tête. Les parents veulent même un autre enfant pour remplacer les deux ratés dans leurs monde de riche parfait. Je crois même avoir compris qu'ils avaient réussi. Mathilda serait tombé enceinte, mais ils nous ont rien dit de concret par rapport à la venu d'un nouvel être dans la maison. Je vais attendre un peu avant de poser la question, ça ne fait que deux semaines de cela.

Mon frère me sort de mes pensées en venant caressé le dessu de ma tête. Je me reconcentre sur lui. Il commence à sortir des choses de la boîte qu'il avait rapporté. Il prend une compresse qu'il vient tremper dans l'eau qu'une femme est venu apporter quelque minutes au paravent. Il la pose sur ma joue pour empêcher le gonflement de devenir pire qu'il l'est déjà.

- Pourquoi il a fait ça? Me demande-t-il.

- Je lui ai parler d'un sentiment inconnu pour moi et il m'a fait comprendre que c'était de l'amour. Il pensait que je parlais d'une fille.. mais pas du tout, je parlais de mon meilleur ami.

Il me regarde septique. Il n'y a pas de dégoût sur son visage, du moins je ne peux pas le décrire alors que c'est mon talent. J'ai une faciliter incroyable à savoir se que les gens pensent ou leurs sentiment juste en regardant leurs expression faciale. Il fini par susurrer un nom.

- Éléo?

Je me fige après qu'il est prononcé son nom. La chaleur me monte au visage.

- Je le savais, aller je vais y aller, bonne nuit Athène.

Il range les choses qu'il a sorti pour se diriger vers la sortie. Il s'apprêtait a sortir, mais je le stoppa.

- Bonne nuit, je t'aime petit frère.

- Moi aussi grand frère.

Il sorta de ma chambre en prenant soins de fermer la porte. Paméla le suivi pour me laisser seul dans le noir. Il n'est que 20h, mais le sommeil m'envahit.

Sentiment de volonté T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant