Sentiment de volonté T1

17♡

Passer
Point de vue Athène |17 ans|
18 décembre

Ça fait bientôt un an que j'ai fait ma stupide tentative de suicide. Noël est la semaine prochaine et les musiques sont déjà bien présentes. Cette fête si festives faite pour rassembler les familles entre eux n'ait pas faite pour moi. Je ne vois pas ma mère depuis mes huit ans et parlons même pas de la personne que j'appelle "père". Mes Noëls... Je les fêtent chez mon cher châtain. Sa mère m'accueille avec plaisir alors que son mari n'a aucun mot à dire. Nous fêtons, rions et finissons par dormir.

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Ce ciel si sombre parsemer d'étoiles me rend penseur. Cette petite boule brillante blanche qui tombe du ciel qui vient rejouindre ma peau me donne un coup de froid. Éléo se tenant à mes côtés tire la langue pour en avalé quelques-uns. Je me met à limiter. Nous avalons cette petite particule d'eau gelé avec bien du mal. Un floco vient se loger dans mon œil à me faisant gémir de surprise. Mon meilleur ami me regarde un instant avant d'éclater de rire à gorge déployer. Je le suis dans son éclat quelque peu inattendu.

- J'ai hâte à Noël, j'ai déjà ton cadeau! Me dit Éléo.

- Pareil pour moi!

Il me regarde de ses yeux gris en me souriant. Je connais bien mon ami, il va chercher jusqu'à trouver quel est son cadeau. Je ne lui est pas pris quelque chose d'énorme, mais je sais qu'il va tout de même aimé.

Nous continuons notre marche en s'arrêtant quelques fois pour se lancer de la neige.

- ÉLÉO C'EST PAS DU JEU, criais-je quand il me plaqua au sol.

- Tout est du jeu mon bel Athène.

Je ne peux m'empêcher de rougir à se surnom même s'il n'est pas dans le sens que je le veux.

On continue de se bagarrer avant de rentrer chacun chez nous. Quand j'arrive proche du manoir j'entends les cris de mon père, de mon frère et... et de ma soeur? Après avoir entendu les pleurs de la plus jeune je cours le plus vite possible. J'entre dans la maison et débarque dans le salon principal. Mon géniteur frappe mon frère au visage. Je cours pour venir empêcher un autre coup atteindre son visage d'ange. Je regarde ma petite soeur et je peux remarquer son nez saigné en abondance. Je comprends donc tout. Je me place devant mon frère. Mon père atteint mon visage avec son poing sans se rendre compte que je ne suis pas Élie.

- ATHÈNE, cris mon frère.

- Occupe toi de Nalia, lui répondis-je en pointant notre soeur.

Il ne bronche pas et va directement l'aider.

- Putain, pas encore le gay, se plaint mon père.

- Pourquoi tu les frappe? Je demande.

- La petite pleurait trop, dit-il en roulant des yeux.

Je ne peux m'empêcher de sursauter. La frapper car elle pleure?! Merde, il est fou.

- Dans ta chambre PD.

Je cours jusqu'à ma chambre voulant y arriver le plus vite possible. Paméla est partie aider les deux autres. Les mots de mon père mon tout de même atteint. Me faire rabaisser comme ça car je ne suis pas au femme me fait du mal.