20. Tu me dis...

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16.8.2023

Tu me fixes avide,

Avide de remporter ce jeu qui s'est installé malgré nous.

Qui fait partie, désormais, intégrante de nos vies, et cela à notre insu.

Pourtant ce serait même avec plaisir que nous prenons part à ce jeu où, les limites n'existent pas.

Là où tous les coups sont permis, pour faire flancher l'autre, l'adversaire.

Toi, comme moi, ne nous restreignons pas.
Tous les coups sont permis rappelle-toi.

Tout y passe, des coups bas, aux plus garces, en passant par les pics et les provocations en continu, il n'y a dans ce jeu, aucun répit, aucune trêve.

Mais pour autant tu sais être présent pour moi quand je n'arrive plus à faire face à mes démons.

Tu sais être à l'écoute quand j'ai besoin de me confier, confier mes angoisses, mes peurs, ce qui me détruit de l'intérieur.

Et juste par ta simple présence parfois silencieuse, parfois non, tu me rassure et me protège.

Je ne te supporte pas et toi non plus, mais pourtant nous savons mettre de côté notre fierté notre ego nous livrer nos secrets dans l'intimité de la nuit, sur le regard de la lune, qui amusait regarde, en bonne spectatrice, l'évolution grotesque de notre relation.

Cependant au lever de soleil nous laissons tomber notre compassion pour l'autre et reprenons sans pitié notre petite guéguerre qui se déroule entre nous.

Mais en dehors de la noirceur de nos nuits passées à se confier nos secrets les plus profonds, nous n'évoquons jamais ce que nous nous sommes murmurés, dans un accord tacite passé entre nous, un peu comme la seule limite à ne pas franchir.

Sans en avoir discuté entre nous, nous en avons décidé ainsi

Mes penséesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant