Chapitre 2

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Le début des simulations
~Yûki~

Elle était enchainée aux murs avec des chaines rouillées et pesantes qui la faisait terriblement souffrir. Attachée à partir des poignets et des chevilles, elle était très peu nourrie mais très bien surveillée. Elle avait perdu toute notion du temps depuis qu'elle s'était fait enlever par des membres de la Black City et que ses parents avaient disparus. Ceux-ci avaient sûrement été tués parce que son père, qui était un Ténébreux, avait eu un enfant avec une femme du feu. Habituellement, les enfants mixtes qui avaient deux éléments différents étaient plus puissants. C'est pour cela qu'elle était prisonnière dans le noir. Mais puisqu'elle était forte, ils voulaient la conserver et lui donner une mémoire maléfique afin qu'elle se batte de leur côté. Chaque jour, elle essayait avec tant de misère de défaire ses liens pour conserver sa mémoire.
À un moment donné, alors qu'elle pleurait son désespoir, elle entendit des voix de personnes qui avaient environ son âge de l'autre côté de la porte. Celle-ci s'ouvrit et laissa place à trois enfants dont deux avaient les yeux rouges. Sa première réaction fut de crier quand elle reconnu les deux enfants du roi de la Black city. La jeune fille aux yeux rouges mit sa main sur sa bouche pour empêcher qu'on les découvre. Le frère de cette fille essayait de détacher ses chaines pendant que la troisième inconnue surveillait l'entrée. Le garçon réussit à défaire ses liens et Yûki, la jeune prisonnière, put s'enfuir. Mais avant de prendre la fuite, elle se retourna vers la fille qui tenait la porte et lui dit un simple:
- Merci

***

Soudain, je sentis qu'on me secouait l'épaule. J'ai lentement ouvert mes yeux et je vus une fille aux cheveux blonds.

- Salut! Moi c'est Kurumi, je crois que tu t'es endormie sur un banc alors je t'ai réveillé parce que la cloche des simulations vient de sonner.

- Merci beaucoup. J'avais complètement oublié. Je m'appelle Yûki en passant.

- Je voulais aussi te dire que tu avais l'air mal en point pendant ton sommeil.

- Ah oui, c'est parce que je pensais à...

Je ne pouvais pas lui dire que je repensais au pire moment de ma vie, alors j'ai prétexté un cauchemar, quoi que ç'en était un. En suivant la masse de personnes, nous nous sommes dirigées vers le sous-sol tout en discutant.

- Sur quel genre de simulation voudrais-tu tomber? Lui demandais-je.

- J'aimerais avoir un combat corps à corps avec un monstre. Mais surtout pas dans l'eau, ni dans le noir. Et toi?

- Moi non plus je n'aimerais pas être dans l'eau sauf que j'aime tout ce qui est énigmatique.

- Donc... Tu n'aimes pas te battre? me lança-t-elle.

- Bien sûr que j'aime me battre! Qui n'aime pas ça? dis-je devant l'air choqué d'une fille aux cheveux roses, transportant des boissons, qui avait entendu la fin de notre conversation.

Après un petit arrêt pour se prendre du jus d'orange, nous sommes arrivées près d'un drôle de divan. Grâce aux étiquettes sur le veston de chacun, on peut facilement identifier le nom de chaque personne. Donc, je pus rapidement savoir le nom des deux filles qui étaient en train de se lancer des "insultes" pour décider de qui allait s'asseoir près de cette certaine Mizuki. Celle-ci, pour sa part, tremblait de la tête aux pieds, comme si c'était le jour le plus important de sa vie. Je me suis assise à côté de Kurumi et à ce moment, elle se mit à lancer des insultes désobligeantes au gars surnommé Yato.
Après que les lumières se soient éteintes, le commentateur s'approcha du micro pour annoncer le premier combattant. Trois places plus loin, Mizuki avait le visage crispé et semblait faire un arrêt cardiaque.

Hatred's ShadowOù les histoires vivent. Découvrez maintenant