Four friends for humanity

Chapitre 2

Hello ! ☺
Vous avez bien aimer les premiers chapitres ? (Dites oui 👹🔪)
C'est pas du tout le même genre que mon premier livre mais j'aime bien aussi. C'est une idée que j'avais depuis bien longtemps d'écrire une histoire de zombies et maintenant je le fait donc chui contente :)
En plus j'ai plein d'inspiration donc voilà je vous laisse lire moi je continue d'écrire 😁

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J'ai bien dormi. Ça c'est cool. Surtout qu'aujourd'hui c'est moi qui suis de service pour aller chercher de la bouffe en ville. Je me lève de mon vieux lit trouvé dans un hôpital et rejoins les mecs dans la cuisine, la tête dans le cul mine de rien.

- Hello ! me dis Colins une poêle à la main. Tu veut un œuf au plat ? Enfin.. pas besoin de demander j'imagine que c'est oui !

Je lui sourit et m'approche de la table pour m'assoir à côté de Kenny, en train de chercher une tranche de bacon.

- Elle est là. ris-je en plantant sa fourchette en plein milieu du morceau de viande.

- Ben je savais ! me répond-il avec un demi sourire.

Je sais bien que c'est faut. Une tranche de bacon n'émet pas de son ni de vibrations qu'il serait capable de capter.

Colins me met un magnifique œuf au plat dans mon assiette avant de s'assoir en face de moi.

- Alors, bien dormis ? me demende-t- il toujours avec le sourire. C'est toi qui est de service pour la bouffe aujourd'hui je te rappelle

- Oui je sais. Et oui j'ai bien dormis.

- Super. Au passage tu pourras prendre des médicaments ?

- Des médicaments ? Mais pourquoi ? On en a déjà plein !

- Non en fait il voulais pas parler de médocs mais de pilules et de préservatifs. se moque Kenny. Il cherche une meuf, si tu vois se que je veut dire

- Non. Il faudrait d'autres boîtes de doliprane. repris Colins en levant les yeux au ciel face à la remarque de l'autre con. Et n'en prend pas du périmé comme l'autre fois s'il te plaît.

- Ah ok. En même temps je prend pas 3 heures à chercher une putain de date sur une boîte en carton moisie. Ya des zombies aussi je te rappelle.

- Oui bon ben fait attention aussi.

- C'est bon t'es pas mon daron aussi hein ! m'énerve ai-je. T'as que 2 ans de plus que moi alors ta gueule !

- De toute façon d'obéissais même pas à ton daron. s'incrusta Kenny

- Toi ta gueule aussi ! Va plutôt méditer avec tes oiseaux là !

Kenny se sentit vexé puisqu'il quitta la pièce, laissant son assiette en plan sur la table.
Colins s'approcha de moi l'air à la fois compatissant et énervé.

- Je sais que c'est dur mais on n'y est pour rien. J'essaie juste de te protéger.

- Mais pourquoi ?! On se connais que depuis que 1 an je te rappelle !

Il ne trouve visiblement rien à répondre à ça puisqu'il soupire et s'en va.

- Excuse moi de m'inquiéter pour toi, Maya. me dis-il avant de quitter la pièce à son tour.

C'est vrai qu'avec un peu de recul je me suis vraiment mise en colère pour rien. Mais j'y peu rien aussi. C'est dans ma nature. Je m'énerve pour tout et rien. J'ai gardé forcément mon âme d'ado au fond. Comme j'avais 17 ans quand tout ça est arrivé...
Je sais que j'ai envie d'aller m'excuser auprès des mecs mais j'ai trop peur. J'ai jamais été très douée pour tout ce qui est empathie. J'ai jamais aimé trop personne avant eux. J'ai jamais eu beaucoup d'amis. Et j'ai jamais aimé mes parents. Alors j'ai pas trop l'habitude de m'excuser.

Bon, je vais aller en ville. Peut être que quand je reviendrai tout sera réglé.

Je descendit l'échelle rapidement mais quelle ne fut pas ma surprise lorsque je me retrouva nez à nez en face de ...
Kenny ?

- Mais quesque tu fait là ? demandai-je

- Je m'excuse pour tout à l'heure. Je sais que parler de tes parents... c'est un sujet sensible.

-Oui tu t'es bien foutu de ma gueule !
Mais tu avais raison je n'écoutais pas mon propre père. C'est...

Je m'arrêta. C'était à moi de m'excuser, pas à lui. Mais d'un autre côté, il s'est déjà excusé, c'est bon on peu dire que la tempête est passée maintenant. Ça m'évite de devoir m'excuser et donc ça m'évite une gène énorme.

Il me regarda l'air de rien et éclata de rire :

- C'est bon ! Arête ! C'était rien ! Aller on y va !

- "On" ?

- Oui je viens avec toi, aller !

***

- Amoxicilline, Codéine, Ibuprofène, Paracétamol, ah ! Doliprane !

Je pris la petite boîte et chercha la date de péremption. 05/12/2126. Bon, sa périme dans pas longtemps mais ça va le faire. Je fis de même avec plusieurs boîtes et les jetta dans mon petit sac en plastique. La pénombre dans la petite pharmacie ravagée ne m'empêchait pas de voir nettement autour de moi.

- C'est bon t'as çe qu'il faut ? me demada Kenny qui faisait le "guet" a l'entrée de la pharmacie. Non mais parce que là ya un peu des zombies qui viennent nous voir là ! Je les entend et ça pue le zombie !

Je sort de la pharmacie en courant et rejoint Kenny.

- Il nous fallait quoi d'autre ? je demande

- Ben c'est pas trop le moment ! Aide moi plutôt ! me cria Kenny en dégommant les zombies un par un

- Oh mais tu t'en sort très bien tout seul aussi ! ricanai-je en donnant un coup de pieds à un zombie.

Ce dernier s'écroula à terre et son crâne s'éclata au sol tel un canon à confettis au jour de l'an, laissant s'échapper un magnifique liquide violet fluo. Bizarre... le sang des zombies n'étais pas tout simplement rouge de base ?

- Il y en a beaucoup trop ! cria Kenny. Si on meurt, Colins va nous tuer !

- T'as raison ! On se casse !

Et on pris nos jambes à notre cous.

***

Maya ne le savait pas encore, mais la découverte qu'elle avait faite sur le sang devenu anormalement violet des zombies allait avoir un tournant dans leur quotidien de survivants de l'apocalypse.
En effet, si nos deux jeunes gens étaient restés là 10 min de plus, ils auraient vu des changements inhabituels dans l'attitude des zombies. Comme par exemple, les zombies qu'ils avaient, ou du moins qu'il croyaient avoir achevés, se reconstituant de manière étrange et se fusionnaient entre eux pour devenir... un énorme colosse de 5 mètres de haut.