ℒℯ 𝒿ℴ𝓊𝓇 ℴ𝓊 𝓉ℴ𝓊𝓉 𝒶 𝒷𝒶𝓈𝒸𝓊𝓁é | ℬℯ𝓃𝒿𝒶𝓂𝒾𝓃 𝓅𝒶𝓋𝒶𝓇𝒹

𝒮ℴ𝒾𝓇éℯ 𝒹ℯ𝓈 𝒷𝓁ℯ𝓊𝓈

Le soleil commence à filtrer à travers les rideaux, annonçant le début d'une nouvelle journée. J'ouvre les yeux doucement, m'étirant dans mon lit, le corps encore endormi. Il est 8 heures du matin, et je sais que cette journée va être longue et remplie d'émotions. Benjamin dort encore paisiblement dans la chambre d'amis, mais je sais qu'il ne va pas tarder à se lever. Je me lève tranquillement, enfile mon pyjama — un short en coton et un débardeur léger — et descends à la cuisine pour préparer le petit-déjeuner.

Alors que je verse du café dans deux tasses, j'entends des pas derrière moi. Benjamin entre dans la cuisine, les cheveux en bataille, un sourire tranquille sur le visage. Avant que je ne dise quoi que ce soit, il s'approche de moi et dépose un léger baiser sur ma joue.

— "Salut, toi," murmure-t-il d'une voix encore légèrement endormie.

Je souris, touchée par ce geste simple.

— "Salut. Bien dormi ?" lui demandai-je tout en lui tendant une tasse de café.

— "Comme un bébé," répond-il en s'étirant longuement. "Je sens que cette soirée va être énorme."

Je ris doucement, m'asseyant avec lui à la table.

— "Oui, ça va être une grande soirée. Beaucoup de gens, beaucoup d'excitation. C'est l'ouverture officielle de la Coupe du Monde pour l'équipe. Il va falloir qu'on soit au top."

— "C'est sûr," acquiesce Benjamin, tout en mordant dans une tartine. "Mais tu sais, je n'ai pas vraiment l'habitude de ce genre d'événements."

— "T'inquiète pas, tu vas t'en sortir comme un pro," dis-je en souriant. "Et puis, on sera ensemble. On va profiter."

Il sourit doucement, l'air un peu plus détendu. On termine notre petit-déjeuner en discutant de la soirée à venir et des préparatifs. Une fois le repas terminé, on monte à l'étage pour commencer à se préparer.

Je me mets devant le miroir de ma chambre, observant la robe noire élégante que j'ai choisie la veille. Elle est simple mais chic, avec des touches subtiles de dentelle sur les épaules et un dos légèrement ouvert. Je prends un moment pour ajuster ma coiffure, laissant mes cheveux tomber en vagues douces sur mes épaules.

Pendant ce temps, Benjamin se prépare dans la salle de bain, enfilant son costume bleu nuit. Quand il revient dans ma chambre, je le vois lutter avec sa cravate, fronçant les sourcils de frustration.

— "Tu veux un coup de main ?" lui dis-je en riant doucement.

Il hoche la tête avec un sourire embarrassé.

— "Je n'ai jamais vraiment maîtrisé l'art de la cravate," avoue-t-il.

Je m'approche de lui, attrapant délicatement la cravate entre mes doigts. Nos regards se croisent un instant, et je sens la chaleur de son sourire se propager en moi.

— "Tu vas voir, c'est facile," dis-je en nouant la cravate autour de son cou avec des gestes assurés. "Voilà, c'est parfait."

Il me regarde dans le miroir, un sourire satisfait sur le visage.

— "Merci. Je te dois une," dit-il en riant doucement.

— "Tu me dois toujours quelque chose, tu as remarqué ?" je réplique avec amusement.

Une fois que nous sommes tous les deux prêts, nous descendons et nous dirigeons vers la voiture. La route jusqu'à la soirée est relativement calme, mais je sens l'excitation monter chez Benjamin. La soirée d'ouverture de la Coupe du Monde est un événement énorme, et il est clair que cela compte beaucoup pour lui.

Lorsque nous arrivons sur place, l'ambiance est déjà festive. Des journalistes, des fans, des joueurs, tout le monde est là, impatient de célébrer le lancement de la compétition. La salle de réception est somptueuse, décorée aux couleurs de l'équipe de France, avec des drapeaux tricolores et des lumières élégantes.

Benjamin et moi entrons ensemble, mais rapidement, il est happé par la foule. Plusieurs joueurs viennent lui serrer la main, le saluant chaleureusement. Je reconnais quelques visages familiers : Antoine Griezmann, Paul Pogba, Kylian Mbappé, entre autres. Je m'éloigne légèrement pour les laisser discuter, mais je ne suis pas seule bien longtemps.

Antoine Griezmann s'approche de moi avec un grand sourire.

— "Salut ! Je ne t'ai pas vue depuis longtemps," dit-il, me reconnaissant immédiatement.

— "Salut, Antoine," répondis-je avec un sourire. "Ça fait un moment, en effet. Comment ça va ?"

— "Ça va, ça va. Tu sais, les préparatifs sont intenses, mais on est prêts. Et toi ? Toujours dans la photo ?" demande-t-il, curieux.

Je secoue légèrement la tête.

— "Non, j'ai arrêté. Des problèmes de santé," dis-je simplement.

Il hoche la tête, comprenant sans poser de questions supplémentaires.

— "C'est dommage, tu faisais un super boulot. Mais c'est bien de te revoir ici."

Pendant ce temps, Benjamin est de l'autre côté de la salle, discutant avec Paul Pogba, visiblement impressionné par son aisance avec tout le monde. Je le rejoins rapidement, juste à temps pour entendre Paul plaisanter.

— "Alors, Benjamin, tu te fais à tout ça ? Le monde du foot, c'est un peu une jungle parfois," dit Pogba en riant.

Benjamin rit aussi, bien que nerveux.

— "C'est impressionnant, mais je m'y habitue," répond-il modestement.

Kylian Mbappé, qui est à côté, ajoute avec un sourire.

— "Si t'as besoin d'un guide, fais-moi signe. Moi, je peux te montrer tous les bons plans."

Je ris en les écoutant, tandis que l'atmosphère devient de plus en plus détendue. La soirée se déroule dans la bonne humeur, avec des toasts, des discours et des moments de camaraderie entre les joueurs. Les organisateurs passent quelques clips des anciens succès de l'équipe, rappelant à tout le monde l'importance de l'événement à venir.

Après plusieurs heures à discuter avec les joueurs et à profiter de la fête, Benjamin et moi décidons qu'il est temps de rentrer. La soirée a été longue, mais mémorable. Nous saluons tout le monde avant de partir, et Antoine me fait un dernier clin d'œil.

— "À bientôt, j'espère," dit-il en souriant.

— "À bientôt," je réponds avec un sourire.

Benjamin et moi montons dans la voiture, fatigués mais heureux de la soirée passée. Le trajet de retour est tranquille, et une fois arrivés à la maison, je sens que l'énergie de la journée commence à retomber.

— "C'était une sacrée soirée," murmure Benjamin en sortant de la voiture. "Merci de m'avoir accompagné."

— "Avec plaisir," dis-je en souriant. "Je savais que tu allais bien t'amuser."

On entre dans la maison, où Naya nous accueille joyeusement, remuant la queue. Après avoir pris soin d'elle et vérifié que tout est en ordre, nous montons à l'étage, fatigués mais satisfaits.

— "On devrait vraiment se coucher tôt," dis-je en bâillant. "Demain, c'est un gros jour pour toi."

Benjamin hoche la tête en souriant.

— "Oui, bonne idée. On se voit demain matin."

Avant de partir chacun dans nos chambres, il me regarde un instant, un sourire doux sur le visage.

— "Merci encore pour cette soirée, vraiment."

Je lui souris en retour.

— "Je suis là pour ça."

Sans dire un mot de plus, il s'approche et me dépose un léger baiser sur la joue avant de s'éclipser dans sa chambre. Je ferme doucement la porte de ma chambre, mon cœur réchauffé par cette soirée. Demain, c'est un nouveau jour, mais pour l'instant, tout ce dont j'ai envie, c'est de dormir paisiblement, avec le souvenir de cette soirée encore frais dans mon esprit.