Nouvelle Vie, Nouveaux Défis

3 0 0
                                    


Merde merde ... L'alarme vient d'afficher 08h mais je me suis endormi à 23h et j'ai fermé les yeux, il y'a à peine 15min. Sacré alarme. Je m'empresse de prendre une douche me lave les dents, m'habille prends mes affaires et m'engouffre dans la voiture et il est déjà 08h15. J'ai eu chaud sur ce coup, oooh désolé je ne me suis pas présenté mon nom c'est winhold et comme vous l'avez peut-être deviné aujourd'hui c'est la rentrée scolaire. Je rentre en 3 ème dans ma nouvelle école. Après la mort de mes parents l'année dernière. Je vis désormais avec mon grand-père en France. Je fais 1m60 et j'ai 13 ans.
Je viens de mettre pied devant cette bâtisse imposant certes mais tout ce qu'il y'a de plus classique. Après quelques discussions du chauffeur avec la sécurité, ce dernier me guide vers l'administration. Trois coups sur la porte et je m'engouffre dans le bureau. Je me retrouve face au directeur qui se présente à moi.
Le directeur, un homme grand et mince avec une calvitie naissante et des lunettes rectangulaires posées au bout de son nez, lève les yeux vers moi. Un sourire affable s’étend sur son visage.

"Bonjour, jeune homme. Je suis Monsieur Léonard, le directeur de l'école," dit-il d’une voix calme mais autoritaire. "Tu dois être Winhold, n'est-ce pas ?"

Je hoche la tête, un peu nerveux. Je ne suis pas habitué à ce genre de rencontres formelles. Après quelques échanges de formalités et une signature de documents administratifs, Monsieur Léonard se lève et m’invite à le suivre. Je prends une profonde inspiration et me prépare à affronter ce nouveau chapitre de ma vie.

Les couloirs sont vastes et pleins d’élèves en mouvement. Chaque personne que je croise semble plongée dans sa propre petite bulle d’univers scolaire. Les groupes d'élèves me regardent en passant, quelques murmures me suivent. Est-ce que tout le monde sait déjà que je suis le nouveau venu ?

Nous arrivons enfin devant une salle de classe. Monsieur Léonard frappe doucement à la porte avant de l’ouvrir. À l’intérieur, une trentaine d’élèves tournent la tête vers moi. Je sens mon cœur battre un peu plus vite. L'enseignant, un homme avec des cheveux gris bouclés et un visage amical, me sourit et fait signe d'entrer.

"Bonjour à tous," commence Monsieur Léonard. "Je vous présente Winhold. Il rejoint votre classe aujourd'hui. Winhold, tu veux bien te présenter ?"

Je m'avance lentement et me tourne vers la classe. Tous les regards sont fixés sur moi. Je prends une seconde pour rassembler mes pensées et m’exprimer avec assurance.

"Salut, je m'appelle Winhold. J'ai 13 ans, je mesure 1m60 et je suis nouvellement arrivé ici. Mon père est Américain et ma mère était Japonaise. J'ai grandi à New York, mais après leur décès l'année dernière, je vis désormais avec mon grand-père en France."

Il y a un léger murmure dans la classe. Je capte quelques regards — certains de curiosité, d'autres de jalousie ou d'admiration. Les filles, surtout, ont ce regard perplexe et curieux, leurs yeux oscillant entre mes traits américains et japonais. Un sentiment inconfortable monte en moi, mais je décide de rester détendu. Les garçons, eux, semblent un peu moins impressionnés, certains affichant même des regards envieux. C'est la même vieille histoire.

"Merci, Winhold," dit l'enseignant. "Je m'appelle Monsieur Dupont, et je suis votre professeur de français. Trouve-toi une place, nous allons commencer le cours."

Je me dirige vers une chaise vide au milieu de la classe. Les élèves autour de moi me regardent encore, mais je les ignore du mieux que je peux. Monsieur Dupont commence à expliquer la poésie romantique, décrivant comment les mots peuvent peindre des émotions et des images dans l’esprit. J’essaie de me concentrer sur ses paroles, mais mon esprit vagabonde. Ce n’est pas que je n’aime pas la poésie, mais il y a tellement de choses à assimiler, tant de nouvelles têtes et de nouvelles dynamiques.

**À la cantine**

Après le cours, la sonnerie retentit, et je suis les autres élèves jusqu'à la cantine. C’est un grand espace lumineux, rempli de longues tables où les élèves s'assoient en groupe. Je prends un plateau et passe devant le comptoir, essayant de me décider entre un plat de pâtes et un morceau de poisson. Finalement, je choisis le poisson avec des légumes et une pomme pour dessert. La nourriture ici est très différente de celle à laquelle j’étais habitué à New York, mais je suppose que je vais devoir m’y faire.

Je trouve une place à l'extrémité d'une table à moitié vide et commence à manger en silence, observant discrètement les autres. Les groupes d'amis rient et bavardent bruyamment autour de moi. Je me sens légèrement hors de place, comme un étranger qui regarde depuis l'extérieur. Mais ce n'est que le premier jour. Tout va s'arranger avec le temps.

**Le dernier cours**

L'après-midi passe rapidement. Le dernier cours est celui de mathématiques. Le professeur, Madame Laurent, une femme d'âge moyen avec un regard perçant et des cheveux blonds noués en chignon, commence à expliquer les fractions et les équations. Je prends des notes, mais je suis déjà familier avec ces concepts. New York avait un programme assez avancé en mathématiques, alors je ne me sens pas trop perdu.

Quand la dernière cloche sonne enfin, je sens un soulagement m'envahir. Les élèves se précipitent hors de la classe, prêts à terminer leur journée. Je prends mon sac et me dirige vers la sortie, prêt à rentrer chez moi. La voiture du chauffeur m'attend déjà.

Sur le chemin du retour, je regarde par la fenêtre, réfléchissant à cette journée étrange et épuisante. J'ai encore beaucoup à apprendre et à comprendre dans cette nouvelle vie, mais je suis prêt. Après tout, ce n'est que le début.

Je rentre à la maison puis va voir mon grand-père qui me demanda les détails sur mon premier jour. Choses que je fis puis m'en allant dans ma chambre pour me rafraîchir, étudier et jouer au PES, j'ai tellement envie d'écrire avec mes meilleurs amis restés à New York mais je ne sais pour qu'elle raison, mon grand-père me l'a interdit j'ai changé de nom de famille et coupé tout contact avec mon passé. Tout cela m'attriste sans parler du fait que je ne sais les circonstances dans lesquelles mes parents sont décédés. Tout ceci m'attriste énormément.

Winhold winhoold le dîner est prêt

Bon je m'en vais manger, j'espère que demain sera un nouveau jour j'ai hâte de me faire de nouveaus amis.

L'empire de l'Aegis Où les histoires vivent. Découvrez maintenant