Mon Suicide : Un drame à l'eau de Rose !

Chapitre 3

- Bonjour.....
- Alex, tu sors ?
- Oui j'ai une réunion à 9 h.
Je l'ai regardé un instant puis je soupirai je tournai les talons pour me diriger vers la cuisine où Olga préparait déjà le petit déjeuner, je me laissai attirer par la merveilleuse audeur d' ananas qu'elle passait au blender. Cela faisait un bout de temps qu'olga travaillait pour nous, elle connaissait pratiquement tout nos petits défauts et avait assisté à la plupart de nos disputes. Par contre moi je ne savais pas beaucoup de choses sur elle, avait elle des enfants ? Un mari? peu importe, je n'avais vraiment pas le temps pour ça entre mon travail et les émotions instables de mon mari j'avais déjà assez de préoccupations  pour mon esprit...
-Quoi?
Sa question m'avait fait sortir soudainement de mes réflexions...
-Quoi? Répliquai-je!
- Tu as soupiré ça veut dire quoi ? J'ai pas le droit d'aller travailler maintenant !?
- Alexander je t'en prie ne recommence pas!
Cela fait une semaine que tu n'es pas rentré à la maison, tu as dormi ici hier soir et dès l'aube tu es déjà prêt à y retourner, t'arrive t il de penser à ta famille, à moi?
- Tu veux quoi, que je reste à la maison pour à te cajoler, y a plus de bébé à ce que je sache !!!
- Donc tu penses toujours que c'est ma faute,Alex..... je-
- MAIS ARRÊTE PUTAIN C'EST  ENTIÈREMENT DE TA FAUTE ET TU LE SAIS !!!

À ces mots je me tus, ma gorge se noua je sentais la colère bouillir au plus profond de mes tripes et la déception pouvait se lire sur mon visage...
" C'est de ta faute, tout est de ta faute"

Mon être entier se culpabilisait, si mon mari ne m'a pas aimé comme il devrait c'est de ma faute, si j'ai perdu son enfant c'est de ma faute aussi et s'il est allé voir une autre je suis la seule coupable. Je me sentais porter un poids que je rêvais de pouvoir déposer, le divorce était censé m'aider à faire cela mais malheureusement ce fut pas le cas.
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Je sentais  une larme couler sur ma joue, j'ai voulu l'enlever mais je n'étais pas en mesure de bouger. Après plusieurs vaines tentatives j'ai réussi à ouvrir les yeux mais l'aveuglement qui m'a été causé par la lumière qui se trouvait au plafond me fait rapidement regretter mon acte. J'étais dans une pièce assez grande délimitée par un rideau et l'odeur qui y émanait me fait tout de suite comprendre que j'étais à l'hôpital comment suis je arrivée là?..... Tout était si vague dans ma tête.
Un homme se tenait devant moi, il était barbu, son crâne brillait sur l'effet de la lumière qui se trouvait au plafond au dessus de nos têtes. Je me suis toujours demandé comment font les gens chauves pour se brosser la tête ou encore en ont ils besoin ?
Bref je suppose que ce n'était pas le bon timing pour pouvoir lui poser directement la question ! Sa longue blouse blanche et son attitude laissait clairement entendre qu'il est médecin.
-Mademoiselle, je suis Docteur Lavoisier, votre médecin depuis 17 jours déjà, Bon retour parmi nous !
-......
- Vous souvenez vous de votre prénom ?
-....euuhh....
- Ce n'est pas grave si vous ne vous en rappelez pas , vous venez tout de même de passer 17 jours etttt... répliqua t'il en vérifiant sa montre 12 heures, dans le coma.
Il allait sortir lorsque je l'arrêtai,
-Je....je me rappelle maintenant....Je suis Felicity, Felicity Beckas!
- Bien! Que vous rappelez vous d'autres ?
- Rien.....rien d'autre, c'est très flou dans ma tête....
- Avez vous mal quelque part ? M'interrogea t-il.
- Oui...à la tête....
- Infirmière ! Donnez lui  de l' eau et de l'ibuprofène. 
Cette dernière obéit rapidement. Et après un moment je sentis mes maux de tête se soulager. Elle sortit, me laissant ainsi seule avec mes pensées et mes démons intérieurs.
J'essayais de me rappeler ce qui s'était passé, mais en vain, jusqu'à ce que mes yeux se posent sur une peinture qui était accroché sur le mur en face de mon lit, et là ça m'a fait un choc. C'était une toile sur lequel était peintes les vagues de l' océan et à peu près tout m'est revenu à l'esprit.

"Je l'ai fait.... quoi ? Pourquoi suis-je encore en vie ? Je l'ai fait pourtant, j'ai senti mes poumons se remplir de l'eau du fleuve. J'ai senti le néant envahir mon âme. Juste ciel! Pourquoi diable je suis en vie ?!"

Mon cœur se battait à toute allure, je me sentais sombrer à chaque seconde qui passait.Mes oreilles bourdonnaient et peu à peu je me sentais perdre connaissance...
- Docteur!!! Sa tension monte en flèche...!!
- Et merde!!! Elle était stable il y'a quelques minutes !!!!!!!
                         ~ ๑⁠˙⁠❥⁠˙⁠๑ ෆ  ๑⁠˙
Déjà une semaine écoulée depuis que j' avais laissé l'hôpital car je ne pouvais pas rester au lit plus longtemps! À mon réveil je me suis retrouvée avec un tas de questions qui me chiffonait l'esprit, des questions à laquelles je n'avais aucune réponse. Quelques temps après ma sortie du coma j'ai remarqué sur ma table de chevet, des pièces d'identité, un permis, une carte bancaire et bien d'autres documents qui m'avait permis de changer de personne. J'ai demandé à l'infirmière qui les avait déposé là, elle n'a pas pu me répondre. 
Mon père détenait une maison dans une ville éloignée, une qu'il a acheté en mon nom, je me suis donc rendue là-bas car si je voulais vraiment réussir la quête de vengeance que j'allais entendre il me fallait d'abord un toit.
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Je venais d'emménager et je n'avais même pas de quoi me faire un café, j'ai donc décidé d'aller en prendre un ailleurs. En longeant le long du trottoir j'ai croisé une de mes voisines , elle habite à environ  2 pas de ma nouvelle demeure. La première impression que je me suis faite d'elle est simple : elle est maigre ! Cela ne faisait que trois jours que je croisais cette femme pourtant je savais déjà qu'elle fait parti de ces femmes qui croient dur comme fer que les hommes, des la naissance bénéficient d'une supériorité majeure par rapport aux femmes. Les femmes dont leurs esprits sont dominés par ce genre de croyances,souffrent. Elles se taisent alors que leurs conjoints font ce qui leurs chantent. Hier je les ai entendus (elle et son mari) se disputer. En fait c'était plus une bagarre qu'une dispute,pire encore c'était carrément de la maltraitance. Je visionnait depuis la fenêtre de ma chambre l'abruti qui la frappait en disant qu'il lui donnait une leçon! Je n'ai rien fait car je me suis toujours retenue d'interférer dans des affaires de couple alors que moi j'aurais aimé que quelqu'un interfère dans le mien, quel ironie !
Elle venait de traverser la rue, sacs de course en main, je lui ai souhaité le bonjour et elle m'a répondu sans que je n'y prête attention. J'étais déjà loin....

  

Bon bref je m'arrête là pour ce chapitre !!!
Personnellement j'en suis pas trop fière à vous de me dire ce que vous en pensez.
Il n'y a pas encore de l'action mais je promet que ça va venir !!!! Il est peut être de faire entrer en scène mon petit chouchou non?🤭
Anyway so prenez soin de vous !!! I'll be back soon !!! Bye all