À chacun son dû

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La, les SS arrivent. Ils se mettent à hurler. Ils nous demandent depuis combien de temps on est là. 7 mois. Le SS gifle ma mère. Elle tombe. Puis ils nous disent de faire nos bagages. Il faut prendre les objet de valeur et les bijoux. Le reste on l'aurra la bas. On s'active, ils sont en colère contre nous. Parce que on est juif. Et qu'on a refusé de se livré à eux. On a refusé de se livré à une mort certaine. Mon petit frère se met à pleurer. On commence à remonter les escaliers, bagages à la main. On monte dans un camion. Dehors les gens nous cris dessus : dehors, la vermine juive ! Bande de rats !
Comment les gens peuvent être aussi idiots ? Je me le demande. Mais j'ai pas vraiment le temps d'y réfléchir, déjà on nous pousse dans les camions. Derière nous retentissent les derniers "Heil Hitler" puis le calme reviens. Les deux officiers SS sont postés aux extrémités des bancs. On roule pendant 2 heures environ. Puis on arrive devant ce qui doit être un camp de concentration. Sur la grille, on peut lire À chacun son dû. Ça me révolte. Cela veut dire que l'on a mérité d'être là. On entre dans une baraque différente des autres. Dans les autres baraques, on peut voir des squelettes en pyjama rayé. Dans notre baraquement, on est tous habillés avec nos vétements de l'extérieur. On nous apprend qu'on part pour "Auschwitz" dans 3 jours. Je ne sait pas ce que c'est, mais je le sens pas. Nôtre vie est à peu près calme. On se reveille le matin vers 8 heures. On va aux latrines, cabinet de toilette. Là, on se lave les mains et le visage avec de l'eau sale. Puis on s'essuit avec nos vêtements. On peut aller au toilettes dans des trous creuser dans un bloc de béton. L'odeur est répugnante. Puis on retourne dans notre baraquement. A 9 heure on nous sert du mauvais café avec un bout de pain sec. Après on fait ce qu'on veut de la journée. Aujourd'hui, j'étais dehors quand une femme, que dis-je, le squelette d'une femme est venu me parler.
Elle : Tu as des nouvelles de l'extérieur ?

Moi : Que veux tu savoir ?
Elle : Quel jour on est ?

Moi : Bah Mardi, mardi 24.
Elle : De quel mois ?

Moi : On est le Mardi 24 mai 1943. Je peut te poser une question a mon tour ?

Elle : Vas y.

Moi : C'est quoi Auschwitz ?

Elle : C'est la mort. Tu entre, on te gaz, et tu ressort par la cheminée.

Survivre là ou il n'y a pas de pourquoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant