Survivre là ou il n'y a pas de pourquoi

Wagon n°9

Nôtre vie est à peu près calme. On se reveille le matin vers 8 heures. On va aux latrines, cabinet de toilette. Là, on se lave les mains et le visage avec de l'eau sale. Puis on s'essuit avec nos vêtements. On peut aller au toilettes dans des trous creuser dans un bloc de béton. L'odeur est répugnante. Puis on retourne dans notre baraquement. A 9 heure on nous sert du mauvais café avec un bout de pain sec. Après on fait ce qu'on veut de la journée. Aujourd'hui, j'étais dehors quand une femme, que dis-je, le squelette d'une femme est venu me parler.
Elle : Tu as des nouvelles de l'extérieur ?

Moi : Que veux tu savoir ?
Elle : Quel jour on est ?

Moi : Bah Mardi, mardi 24.
Elle : De quel mois ?

Moi : On est le Mardi 24 mai 1943. Je peut te poser une question a mon tour ?

Elle : Vas y.

Moi : C'est quoi Auschwitz ?

Elle : C'est la mort. Tu entre, on te gaz, et tu ressort par la cheminée.

3 jours plus tard les SS nous firent sortir du baraquement. Une vingtaine de personnes se mirent en marche jusqu'au voie ferrées, bagage a la main. On attendit 2 heures, puis un train a marchandise arriva et s'arrêta. On nous fit monter dans le Wagon 18. Il y avait déjà une trentaine d'autres personnes a l'intérieur. Sur les parois ont pouvais lire "20 hommes". On était 50 hommes, femmes et enfant. Peu de gens sont cappable d'aller dignement a la mort. Dans le wagon, tous le monde hurle sur tous le monde. Les gens font des micros-sieste, lance des coups de pieds a la voler au gens qui prennent trop de place pour tenter d'éviter un contact inévitable. La sueur remplit l'air, empestant autant que le seau posé au font du wagon. L'assurance de la mort fixe un terme a la souffrance. Le train roulait très lentement. Les haltes que l'on faisait toutes les trois heures etait agacente au possible. 5 jours plus tard on arriva enfin quaie, éclairé faiblement par des lampadaires. La porte s'ouvrit violemment, des ordres fut aboyer dans toutes les langues. C'était la fin.