Mortellement atteint d'une flèche empennée,
Un oiseau déplorait sa triste destinée,
Et disait, en souffrant un surcroît de douleur :
« Faut-il contribuer à son propre malheur !
Cruels humains ! Vous tirez de nos ailes
De quoi faire voler ces machines mortelles.
Mais ne vous moquez point, engeance sans pitié :
Souvent il vous arrive un sort comme le nôtre.
Des enfants de Japet toujours une moitié
Fournira des armes à l'autre. »
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Les fables de la Fontaine
PoetryLes Fables de La Fontaine sont de courts poèmes qui racontent de petites histoires dont les personnages sont des animaux aux sentiments, aux pensées et aux comportements humains. Ce qu'ils font ou ce qui leur arrive correspond à des événements qui p...