Crime Parfait...

jouer le jeu

La soirée se déroulait à merveille.  Netflix, il avait cuisiné du saumon et des pommes de terre farcies, il a ouvert une bouteille  de champagne, l'ambiance était agréable, on aurait même pu croire  que l'amour était au rendez-vous.  L'amour ?? Il paraît même que ça existe.

Il était déjà 22h 30 je devais donc rentrer à la maison. Il m'a raccompagné à ma voiture, avant de partir je lui ai fait un câlin je l'ai serré tellement fort qu'on aurait dit que j'y avais mis mon coeur,  si seulement j'en avais.

Une fois rentré,  je l'ai appelé pour le faire savoir, on a passé la soirée au téléphone.  On avait convenu qu'il passerait me prendre après les cours ,on irait au restaurant. On a commencé à se voir plusieurs fois par semaine.  Jusqu'à ce qu'il me demande enfin de sortir avec lui,et j'ai bien évidemment accepté.  J'étais la petite amie parfaite,  celle qui ne recevait pas souvent, si ce n'est que de mon père ou de ma mère.  Ils voulaient tout le temps me parler pour savoir comment j'allais.  Oui j'étais celle avec laquelle il  pouvait se rendre à ses réunions importantes,  celle qui l'accompagnait dans projets, il pouvait me consulter sur n'importe quelle affaire.  J'étais amusante, intelligente, une douceur de femme, il disait toujours je ne prenais pas trop d'espace et il adorait, je n'étais pas too much ni under people loll, je lui ai donné l'impression que j'étais son acquis, que je lui appartenais,  j'ai fait de lui le centre de mon monde, j'étais sois à l fac sois chez lui,  ou bien chez moi. Il savait tout ce que je faisais,  et j'avais cette capacité à l'écouter durant des heures et des heures sans le trouver niais, et les hommes adorent ça. 2 mois plus tard, c'était toujours la même histoire d'amour.  Mais parents devraient voyager pour des raisons de santé de ma mère.  Ils ne pouvaient pas imaginer ma joie. J'allais pouvoir dormir chez lui et passer beaucoup plus de temps. 

Ce fut le jour de départ de mes parents,  je les ai déposés à  l'aéroport Toussaint Louverture.  Et je me suis rendue directement chez lui. J'ai préparé des pâtes et je l'aidais à classer des dossiers, je lui ai donc informé du départ de mes parents il était sur un petit nuage, il m'a donc proposé de passer de rester pour la nuit, j'ai accepté mais je devais passer récupérer deux trois trucs à la maison,  surtout pour la fac demain.  Une fois finie avec le classement des dossiers,  j'ai pris les clés de ma voiture et je me suis rendue chez moi afin de préparer une petite valise, et récupérer mon sac de cours. Quand je suis retournée,  j'ai entendu la voix d'une femme. J'ai attendu un peu et je suis rentrée.  J'ai salué la fille,  et elle me lança un regard qui disait va te faire foutre, salope. Mr était en sueur dans une salle climatisé. Il nous a présenté,  la fille s'appelait Lana. J'étais en chanté de la rencontrer, mais pas elle visiblement,  on aurait cru qu'elle allait me bouffer toute vivante.  Et moi j'étais sereine. L'atmosphère était tendu. La fille voulait marquer son territoire et me faire comprendre que c'était son homme. Jean-Pierre était sorti passé un appel,  j'imagine qu'il appelait son ami à la rescousse loll. Lana en a profité pour faire de plus amples connaissances, en me posant des questions sur mes activités, mon statut et tout,  elle était dans la mode, et travaillé à la banque. A un moment elle me dit avec un faux sourire :<< tu ne trouves pas que les petites putes de nos jours adorent se taper les mecs d'autrui ??>> Je savais qu'elle parlait de moi, mais ce qu'elle ignorait c'est que j'avais une grande gueule et de la répartie. Je lui ai rendu un sourire bien plus faux qu'un billet,  et j'ai répondu :<< en effet. Et certaines préfèrent se taper des hommes mariés dont leur famille vive à l'étranger et se la jouer, concubine idéale. À chacun ses délires >>  dans ta gueule pétasse. Elle se tu et sorti rejoindre Jean-Pierre. Entre temps moi je réfléchissais à comment je devais me comporter après le départ de cette dernière,  j'apprenais à faire la jalouse, et pourtant je m'en fichais complètement, il pouvait baiser la terre entière.