Les plus idiots me traitent d'aigris, sans voir au-delà des façades que je m'efforce de maintenir. Ils voient un sourire amer, un éclat de rire qui résonne avec une étrange mélancolie, et ils jugent sans comprendre. Ils ignorent que chaque mot que je prononce est une évasion de la tristesse que je porte en moi, une tentative désespérée de naviguer dans un océan d'indifférence et de superficialité.
Je suis celui dont l'ironie est le bouclier contre le monde. Mon sarcasme est un artifice, une manière subtile de dissimuler les blessures invisibles qui se cachent derrière chaque sourire forcé. Quand je ris, c'est souvent un rire qui se perd dans le vide, un éclat de lumière fugace dans un ciel sombre. Les critiques les plus cruelles viennent de ceux qui ne voient pas les couches sous-jacentes de ma tristesse, ceux qui ne perçoivent pas le désespoir dans la légèreté de mon humour.
Ils appellent cela de l'aigreur, mais ils ne voient pas la vérité cachée derrière leurs jugements simplistes. Mon sarcasme n'est pas un signe de mépris, mais une tentative sincère de faire face à une réalité qui semble trop dure à accepter. L'ironique distance que je maintiens est un moyen de survivre dans un monde où la vérité est souvent trop brutale pour être supportée. Ils ne savent pas que derrière chaque réplique acérée se trouve un cœur qui se débat avec ses propres ombres.
Je suis souvent mal compris, pris pour un être amer alors que je tente simplement de naviguer dans les marées tumultueuses de l'existence. Mes plaisanteries sont des bouées dans un océan de solitude, des tentatives pour maintenir une certaine légèreté dans une vie souvent trop sérieuse. Les éclats de rire qui sortent de ma bouche sont des éclats de vérité dissimulés, des bribes de sincérité cachées sous des couches de cynisme.
Alors oui, les plus idiots me traitent d'aigris, et ils ne comprennent pas que leur jugement est une preuve de leur propre incapacité à percevoir les nuances de l'expérience humaine. Mon humour est ma défense, un bouclier fragile contre les douleurs que je porte en silence. Dans un monde qui préfère la superficialité à la profondeur, je reste un solitaire, jonglant avec les émotions complexes comme un funambule sur un fil tendu entre la légèreté et la gravité.
Je ne suis pas aigris. Je suis un explorateur des profondeurs émotionnelles, un chercheur de sens dans un monde souvent vide de compréhension. Les jugements des plus idiots ne m'atteignent pas, car je sais que derrière chaque sourire amer se cache une vérité plus grande, une vérité que seuls ceux qui regardent au-delà des apparences peuvent comprendre.
VOUS LISEZ
Citation triste
PoesiaLes citations tu connais ? Bah si tu connais pas google et ton ami :) Non je suis pas aigris .